Étienne Le Roux, Freddy Martin, Luc Brunschwig Après la guerre, T1
- Étienne Le Roux, Freddy Martin
- Luc Brunschwig
- Futuropolis
- 70 pages
- Prix papier : 14,00€
Acheter la version papier :

Après la guerre, T1
2039. Le libéralisme sauvage a transformé notre planète en un gigantesque état tiers-mondiste, où 80% de la population vit dans un extrême dénuement. Mais voici qu'une nouvelle inouïe pourrait bouleverser la donne : on repère trois nefs d'origine extraterrestres, leur trajectoires ne laissent aucun doute, la Terre est leur destination… Elles refusent de communiquer leurs intentions et auront rejoint notre planète d'ici à peine un an.
L'ONU décide aussitôt la mobilisation générale des hommes comme des femmes de 15 à 40 ans et de les préparer à l’inévitable conflit qui s'annonce. Le monde doit se préparer à la guerre. Mais le jour où les trois nefs entrent dans l’atmosphère, elles ne font que frôler la Terre et disparaissent totalement des écrans de contrôle.
En décrétant l’état de guerre, l'ONU a-t-elle réellement sauvé l’humanité d’un ennemi belliciste et destructeur, ou avait-elle d’autres intentions ?
Couleurs : Vincent Froissard
Le mot de l'éditeur
- Dessinateur :
- Étienne Le Roux, Freddy Martin
- Scénario :
- Luc Brunschwig
- Coloriste :
- Vincent Froissard
- Éditeur :
- Futuropolis
- Collection :
- non renseigné
- Date de parution :
- 10 Mai 2007
- ISBN-13 :
- 978-2754801348
- Illustration :
- Couleurs
Pas de commentaires
Egalement disponible en lecture complète sur digiBiDi.com ...
Vous aimerez peut-être ...
Les BD les plus lues
-
Rahan
André Chéret, Roger Lécureux
-
Blanche Epiphanie, Intégrale 1
Georges Pichard, Jacques Lob
-
EgoVox, T1
Yigaël, Céka
Le Blog
De la vente de contenus à la vente / mise à disposition d’outils ?
Vook et Aquafadas : deux stratégies convergentes ?
Offres commerciales
Payez au fur et à mesure, ou chargez votre compte pour profiter des bonus !
Et s’il était (déjà) trop tard !
Un récit d'anticipation, qui pourrait faire désespérer de notre présent et craindre le pire pour notre futur. Pouvoir, manipulation, guerre, dictât économique, déshumanisation sont au rendez-vous, et ne sont pas sans nous rappeler un air connu…
Pour en savoir plus, nous avons interrogé Luc Brunschwig.
De quoi devons-nous avoir le plus peur à la lecture d’Après la guerre ? D’une possible invasion extraterrestre ou de ta vision de l’évolution de notre monde ?
Je dirais de la prochaine élection présidentielle, où les deux candidats principaux, malgré tout ce qu’on veut bien en dire, partagent une même vision du monde, où libéralisme sauvage, pillage et destruction des ressources naturelles au profit de quelques-uns, incapacité à développer une politique solidaire sont la règle. Il y a une incapacité aujourd’hui à se dégager d’une prétendue « marche logique du monde » pour ouvrir la voie à d’autres « possibles ». En cela, si la rencontre avec des E.T pouvait nous ouvrir les yeux sur d’autres façons de penser les relations entre les hommes, la répartition des richesses, notre relation à la planète qui nous héberge, je dis : « qu’ils soient les bienvenus ! »
Tu es un auteur rare, une trentaine de livres en 15 ans. C’est douloureux pour toi d’écrire, où tu aimes prendre ton temps ?
Je prends mon temps… Pour rencontrer mes personnages, créer une cohérence entre eux et l’univers dans lequel ils évoluent, donner de la force et de l’originalité aux thèmes que je développe. C’est vraiment important pour moi de laisser les personnages m’apporter leur vérité, leur façon d’envisager la vie. Les mauvais jours, je dis souvent que je n’entends rien ou que je ne vois rien… Ça peut paraître bizarre, mais c’est la vérité. Quand j’écris un dialogue, j’entends le personnage le dire ou plutôt, j’entends la façon dont il le dit, si le vocabulaire, le rythme, lui correspondent. C’est comme si je devenais « un autre » l’espace d’un instant, parfois une fraction de seconde… On n’arrive pas à ça à n’importe quel moment… C’est donc parfois long de se laisser envahir ainsi par un « être » qui nous est étranger, jusqu’à la comprendre presque parfaitement.
Ajoute à cela qu’il faut ensuite rencontrer le bon dessinateur, celui qui va avoir envie de partager tel ou tel univers, telle ou telle vision politique, avec lequel tu vas collaborer pendant 10, 20 ans… Ça demande de prendre aussi un peu de temps pour ne pas se tromper.
Les extraterrestres débarquent demain, tu es leur guide, tu as une semaine pour leur faire aimer notre planète, sinon ils la détruisent. Tu leur montres quoi ?
Arg ! Avec moi, la Terre est mal barrée. Je suis le degré zéro du tourisme. Je suis capable de rester enfermé chez moi pendant un mois, de ne pas faire plus de 10 pas à droite ou à gauche de mon paillasson pendant des semaines. Je crois que je les installerais chez moi, que je leur ferais la cuisine, que je leur montrerais mes gosses qui sont géniaux et qu’on discuterait autour d’un verre. Je crois que je prendrais le temps de les écouter… C’est une valeur sous-estimée, ça, l’écoute… Peut-être qu’ils apprécieraient ça, que quelqu’un les écoute au lieu de les défendre d’exister.