Georges Pichard, Jacques Lob Blanche Epiphanie, Intégrale 1 : Blanche Épiphanie, suivi de La Déesse blanche

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Blanche Epiphanie, Intégrale 1 : Blanche Épiphanie, suivi de La Déesse blanche

Blanche Epiphanie, Intégrale 1 : Blanche Épiphanie, suivi de La Déesse blanche

Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.

Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels

Le mot de l'éditeur

"La première fois que j’entraperçus Blanche Épiphanie, ce fut entre les mains moites d’un de ces hommes sans âge,coiffé d’un béret basque et vêtu d’un imperméable de teinte indéfinie, qui attendent les petites filles à la sortie des écoles pour leur offrir des bonbons et un tour à bicyclette. L’anecdote est fausse, évidemment, mais il est exact que Blanche – c’est drôle comme on a envie d’appeler certaines héroïnes par leur prénom – n’obtint pas toujours dans V-Magazine le public qu’elle eût mérité car cette parodie de la Belle Époque est la plus attachante et la plus drôle des séries pour adultes qui naquirent dans le sillage de Barbarella. Blanche, c’est la rencontre d’un scénariste, Jacques Lob, et d’un dessinateur, Georges Pichard, ou plutôt un moment de cette rencontre puisqu’il y eut Ténébrax, Submerman et Ulysse.
Nous entraînant à la suite de Blanche, dont l’imperturbable virginité attise toutes les concupiscences et tous les dévouements, des plus sordides bas-fonds aux plus somptueux palais, Lob moque gentiment la littérature populaire, ses peintures de moeurs, ses bons sentiments, ses invraisemblances, et cela sans mépris aucun ; il y a même un peu de nostalgie dans ses textes qui retrouvent le ton incantatoire et le langage fleuri d’Eugène Sue et de Xavier de Montépin.
Pichard dessine avec sa maîtrise habituelle les rondeurs provocantes de Blanche qu’il n’habille que pour aussitôt la dénuder face à une incroyable galerie de mâles en rut et il nous donne ici ses plus beaux décors, ses plus belles mises en page, réinventant les courbes folles du Modern Style avec une exubérance et une vigueur que Guimard ou Mucha n’eussent pas désavouées.
Si j’ai parlé de rencontre, c’est que Blanche n’est pas une simple collaboration et que l’on a souvent l’impression que les auteurs, renchérissant l’un sur l’autre, s’amusèrent tout autant que leurs lecteurs.
J’espère sincèrement que vous ferez à ce livre un succès sans précédents, un succès tel que Lob et Pichard soient forcés d’y revenir : alors nous retrouverions l’infâme Adolphus, nous connaîtrions l’identité secrète de Défendar et – qui sait ? – peut-être que nous verrions enfin Blanche subir les derniers outrages…"
Jean-Pierre DIONNET (Préface originale pour l’édition du premier album de Blanche Épiphanie, éditions Serg, novembre 1972.)

Dessinateur :
Georges Pichard
Scénario :
Jacques Lob
Coloriste :
non renseigné
Éditeur :
Dynamite
Collection :
La Musardine
Date de parution :
06 déc. 2011
ISBN-13 :
978-2842715656
Illustration :
Noir et blanc

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