Georges Pichard, Jacques Lob Blanche Epiphanie, Intégrale 3 : Le Cavalier Noir, suivi de L'Enfant du Chaos

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Blanche Epiphanie, Intégrale 3 : Le Cavalier Noir, suivi de L'Enfant du Chaos

Blanche Epiphanie, Intégrale 3 : Le Cavalier Noir, suivi de L'Enfant du Chaos

"Défendar : « Blanche ?... Enceinte ?... C’est grotesque ! »
Balzamor : « Si vous ne me croyez pas… »
Défendar : « Vous mentez ! »
Balzamor : « … Demandez-le lui ! »
Défendar : « Blanche… Dites-moi que ce n’est pas vrai ? »
Blanche : « C’est… C’est la vérité, monsieur Défendar. »
Récitatif : « Seigneur !! Est-ce possible ! Est-ce bien là notre Blanche ? Cet ange de pureté, cet être virginal et gracieux, pétri d’innocence, que nous avons toujours connu et admiré ? »
Défendar : « Mais comment cela a-t-il pu se produire ? »

Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion. Blanche Épiphanie a longtemps étonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.

Pour la première fois, cette œuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de bonus explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels."

Le mot de l'éditeur

De 1967 à 1985, le scénariste Jacques Lob et le dessinateur Georges Pichard s’associèrent pour raconter les tribulations d’une héroïne qui marqua les esprits : Blanche Épiphanie. À l’origine, les auteurs voulurent parodier la forme du roman populaire qui fit florès à la fin du XIXe siècle. La pauvre et naïve Blanche évoluait ainsi dans un monde injuste en butte aux sollicitations de vilains personnages, tels que l’ignoble et lubrique banquier Adolphus. Huit aventures virent le jour, certaines publiées en albums chez différents éditeurs, d’autres — trois d’entre-elles — seulement connues des lecteurs de France-Soir.
Avec ce volume 3, regroupant les cinquième et sixième aventures de Blanche Épiphanie, notre héroïne conclut son escapade en Amérique du Nord, traversant les États-Unis d’est en ouest pour atteindre San Francisco à la veille du séisme d’avril 1906, qui fit d’innombrables victimes. Notre « pauvre enfant » est désormais une jeune femme enceinte, qui a perdu la mémoire et suit avec un amour aussi naïf qu’innocent son magicien napolitain, Giuseppe Balzamore, dans son laborieux périple… L’homme est toujours aussi manipulateur : il se produit dans d’infâmes saloons du Far West de la Belle Époque, devient joueur de poker, vivote dans une roulotte de pacotille et séduit une autre femme, Zéna, entraîneuse professionnelle de son état.
Mais cette homérique saga ne serait plus la même sans les personnages qui poursuivent assidûment l’orpheline parisienne. Sans trop dévoiler l’intrigue, nous pouvons cependant vous dire que l’ignoble Adolphus a été contraint de regagner la France et que Moréna, sa compagne lascive, l’a abandonné pour un richissime Américain. Quant à notre super héros typiquement franchouillard en collant et en vélocipède, l’ineffable Défendar, eh bien sachez qu’il devient tout simplement dans ce cycle états-unien le Black Rider, c’est-à-dire l’équivalent d’un Zorro local.
Ajoutons pour conclure que, à l’instar des volumes précédents, ce livre offre un dossier final qui éclaire l’époque de sa publication et met en lumière la série comme les auteurs.

Illustrateur de presse, enseignant, Georges Pichard (1920-2003) débute véritablement un travail de bande dessinée à l’aube des années 1960 en compagnie du scénariste Jacques Lob (Ténébrax, Submerman, Blanche Épiphanie, Ulysse). Il collabore ensuite avec Georges Wolinski sur Paulette, Danie Dubos sur Caroline Choléra et Jean-Pierre Andrevon sur Ceux-là mais sa véritable obsession pour trouver un équivalent de la littérature libertine, et notamment Sade, en bande dessinée le conduit à opérer en solo. Après Marie-Gabrielle de Saint-Eutrope, un chef d’œuvre, le fétichisme explicite de Pichard s’exprime à travers de nombreux autres ouvrages : Mémoires d’un Don Juan, La Voix du repentir, La Religieuse, Madoline, etc. Aujourd’hui, Pichard est considéré comme l’un des maîtres incontournables de la bande dessinée érotique.

D’abord dessinateur d’humour, Jacques Lob (1932-1990) devient l’un des scénaristes majeurs de la bande dessinées adulte des années 1960-1970. Il contribue à un grand nombre de titres spécialisés de ces années-là, parmi lesquels L’Écho des Savanes, Métal Hurlant, Fluide Glacial et (À Suivre). Tout en dessinant ses propres bandes (L’Homme au landau, Roger Fringant, Lob de la jungle), ses scénarios enrichissement les univers graphiques de Georges Pichard (Ténébrax, Submerman, Blanche Épiphanie, Ulysse), de Philippe Druillet (Delirius, un épisode de Lone Sloane), Robert Gigi (Le Dossier des soucoupes volantes), José Fernandez Bielsa (Les Mange-bitume), Marcel Gotlib, Alexis et Jean Solé (SuperDupont), ou encore Jean-Marc Rochette (Le Transperceneige). Il est l’unique scénariste à avoir obtenu le Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 1986.

Dessinateur :
Georges Pichard
Scénario :
Jacques Lob
Coloriste :
Georges Pichard
Éditeur :
Dynamite
Collection :
BD
Date de parution :
15 Juin 2014
ISBN-13 :
978-2842715922
Illustration :
Noir et blanc

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