David Prudhomme, Pascal Rabaté La Marie en plastique (toute entière)

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La Marie en plastique (toute entière)

La Marie en plastique (toute entière)

Avec cette savoureuse histoire en deux parties, nous partons en excursion chez les Garnier.
Les Garnier, c’est une famille française ordinaire où le rôle de chacun est bien distribué, les conflits bien rodés, où tout le monde est bien à l'abri d'une quelconque surprise.
Et voilà qu'une niaise bondieuserie en plastique jette le trouble dans ce foyer tranquille et fait virer tout cela à l'aigre.
L’inepte gourde en plastique représentant la vierge Marie remplie d’eau bénite (et rapportée de Lourdes par Émilie, la grand-mère), s’est mise à pleurer des larmes de sang (sous le regard sévère de Lénine, dont le portrait trône au salon).
Cela a évidemment rendu tout chose la famille (trois générations vivant sous le même toit), et particulièrement, Édouard, le grand-père communiste, particulièrement têtu et mécréant endurci.
Y a pas de doute, avec une telle affaire, les bouchées à la reine vont refroidir !Toute cette affaire devient évidemment, pour Émilie et Édouard, un nouveau prétexte de fâcheries. Ça ressemble à un miracle, mais c’est difficile à admettre même quand on a bouffé du curé toute sa vie. Sans compter la peur du ridicule !
Comme on peut l’imaginer, l’affaire du sang de la Marie tourne en eau de boudin.
Tom, le benjamin de la famille, est bien l’objet d’un miracle (une bonne réponse en calcul mental !) mais l’abbé est sceptique et demande une analyse sanguine…

Couleurs : Isabelle Merlet, Jean-Jacques Rouger, David Prudhomme

Le mot de l'éditeur

Pascal Rabaté est revenu en force en 2006 avec Les Petits Ruisseaux et La Marie en plastique avec la complicité de son ami David Prudhomme.
Pascal Rabaté signe avec La Marie en plastique un récit touchant (et grinçant), dont il a le secret, enluminé à la perfection par David Prudhomme. Un mariage artistique heureux qui confine au génie. Il faut bien dire que ces deux amis partagent le même goût de la chronique familiale aigre-douce.
Pas d’esbroufe, une économie de moyens exemplaire, pour un résultat étonnant, à se tordre de rire. L’intégrale de ce récit, paru initialement en deux volumes, permettra de (re)découvrir ce thriller domestique provincial.

David Prudhomme répond à Futuropolis :
Tu es passé d´un style léché à un style beaucoup plus épuré. Tu aimes te remettre en question. Mais comment décides-tu quel style tu vas emprunter pour tel ou tel récit ?
Le scénario détermine des choix et me déclenche des réflexions, des émotions. Je trouve le ton du dessin en pesant ces choses. Pour faire un bon petit plat.
Dans La Marie en plastique, la famille Garnier est croquée d´après ton entourage. On peut facilement reconnaître Pascal Rabaté ou Jean-Denis Pendanx dans les personnages (pour peu qu’on les connaisse, certes). Quelles ont été leurs réactions quand ils se sont retrouvés acteurs de cette famille de « beaufs » ?
Pascal et Jean-Denis sont des acteurs formidables. Sur le plateau, ils ont été adorables, charmants avec l’équipe, toujours disponibles. Ils se sont beaucoup investis. Ils ont fini toutes les bouchées à la reine. Et la blanquette. Grâce leur soit rendus. Sinon, la question « beauf » n’est pas notre propos. Pascal Rabaté a une belle sortie à ce sujet, je cite¿: « Ce qui m’intéresse chez les petites gens, c’est qu’ils sont à ma hauteur ». Je la reprends à mon compte. Nous avons poussé sur le même terreau tous les deux.

Dessinateur :
David Prudhomme
Scénario :
Pascal Rabaté
Coloriste :
Isabelle Merlet, Jean-Jacques Rouger, David Prudhomme
Éditeur :
Futuropolis
Collection :
non renseigné
Date de parution :
22 nov. 2007
ISBN-13 :
978-2754801706
Illustration :
Couleurs

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