Phicil, Sylvain Runberg London Calling, T1 : La promesse d'Érasme
- Phicil
- Sylvain Runberg
- Futuropolis
- 72 pages
- Prix papier : 13,50€
Acheter la version papier :

London Calling, T1 : La promesse d'Érasme
Car entre la réalité fantasmée par nos deux compères et la réalité, il y a comme un léger décalage.
Une fois sur place, Andrew, l’ami irlandais qui devait les accueillir et les guider, est introuvable, et les deux copains se retrouvent sans logement. Il semblerait qu’Andrew ait coupé les ponts avec sa famille : il vivrait désormais dans un squat.
Le constat est sans appel : les voilà dans la merde, et jusqu’au cou.
Mais tout n’est pas perdu, la sœur d’Andrew, Sam, finit quand même par leur donner l’adresse d’un pub où ils pourront - éventuellement - le retrouver.
Les liens tissés lors de son voyage précédent ne sont pas aussi indéfectibles que Thibault le pensait. Sitôt arrivés, sitôt la galère. La tension monte vite
entre les deux amis… Ils se décident d’aller au fameux pub, ils y rencontrent Lucy. Lucy, qui va leur indiquer une piste de logement.
Mais Thibault et Alex ne sont pas les seuls à chercher Andrew. À Belfast, l’IRA s’intéresse aussi de très près à celui-ci…
Couleurs : Pascale Wallet
Le mot de l'éditeur
- Dessinateur :
- Phicil
- Scénario :
- Sylvain Runberg
- Coloriste :
- Pascale Wallet
- Éditeur :
- Futuropolis
- Collection :
- Collection 32
- Date de parution :
- 11 jan. 2007
- ISBN-13 :
- 978-2754801065
- Illustration :
- Couleurs
Pas de commentaires
Egalement disponible en lecture complète sur digiBiDi.com ...
Vous aimerez peut-être ...
Les BD les plus lues
-
Rahan
André Chéret, Roger Lécureux
-
Blanche Epiphanie, Intégrale 1
Georges Pichard, Jacques Lob
-
EgoVox, T1
Yigaël, Céka
Le Blog
De la vente de contenus à la vente / mise à disposition d’outils ?
Vook et Aquafadas : deux stratégies convergentes ?
Offres commerciales
Payez au fur et à mesure, ou chargez votre compte pour profiter des bonus !
Été 1991. Thibault quitte Marseille en compagnie d’un copain DJ, Alex. Direction Londres. Bye bye, la France, pays de ringards où il ne se passe rien. Londres c’est la liberté, la promesse pour Alex de devenir LA star des DJ anglais, l’assurance pour Thibault d’enchaîner concerts sur festivals, et, en attendant, un petit job tranquille, facile à dégoter dans un pays où le chômage est quasi inexistant… Thibault et Alex débarquent donc à Londres gonflés à bloc.
Pas pour longtemps… Electro-chocs
Par Sylvain Runberg
"Thibault, le héros de l’histoire, a vécu un peu ce que j’ai vécu. Dans un premier temps, il a découvert l’Angleterre à travers les musiques rock et électronique, les milieux étudiants. Tout n’était alors qu’enchantement : des magasins de disques incroyables, des concerts en veux-tu en voilà, des clubs comme jamais tu n’en trouveras en France, une société qui semble beaucoup plus ouverte sur les cultures alternatives que dans l’hexagone, où il semble plus facile de trouver sa place quant on est jeune.
Mais cette vision un peu idyllique va tourner court lors de ce second voyage. Désormais, ses amis sont sortis des milieux étudiants pour fréquenter l’Angleterre du réel, du quotidien. Il faut savoir que là-bas, l’enseignement supérieur coûte très cher et accueille principalement les enfants de la classe moyenne supérieure, les plus riches fréquentant les établissements privés. Il y a donc beaucoup moins d’étudiants qu’en France, où l’université accueille quand même une population socialement beaucoup plus diversifiée, plus représentative.
Du coup, quand tu t’éloignes un peu de la « bulle » universitaire, quand tu commences à y chercher du travail, ta perception change. Parce que contrairement à ce qu’on en dit, il y a beaucoup de chômeurs en Grande-Bretagne, même si on leur donne d’autres noms pour mieux les sortir des statistiques officielles.
Au final, c’est une société très éclatée, assez violente, extrêmement inégalitaire, avec énormément de gens très pauvres. Les «townies », ces bandes d’adolescent issus des milieux populaires caractérisés par leur agressivité et que l’on voit à l’œuvre dans le premier épisode de London Calling ont souvent comme cibles privilégiées les étudiants, perçus comme des enfants de bourgeois, des véritables ennemis de «classe » en somme. Cette notion qui peut paraître paradoxale dans ce pays où l’on dit le libéralisme économique triomphant est une réalité bien tangible quand l’on y vit, même si elle n’est pas formulée ainsi par les gens concernés."