Frédéric Boilet, Benoît Peeters Tôkyô est mon jardin

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Tôkyô est mon jardin

Tôkyô est mon jardin

Voici la seconde partie de la Suite japonaise, entamée avec Love hotel, réalisée avec la collaboration de Jirô Taniguchi et préfacé par Dominique Noguez.

« Sur un scénario joliment ficelé, Boilet et Peeters ont exactement réussi ce qui est l’ambition même de la BD réaliste : être un roman en images.
Tout ici est parfait, à commencer par l’art de Boilet. Son dessin à la fois vif et épuré, que renforce le moelleux des trames de Jirô Taniguchi qui griffe la page de noir et blanc. La mise en case est inventive et dynamique, et le réalisme des dessins laisse toujours la place à l’émotion. À l’aise dans tous les registres, il dessine un Tôkyô réaliste, mais vu à sa manière, avec un refus du cadrage touristique ou trop dramatique. Au passage, il tord le cou à quelques idées reçues sur les Japonais(es), bien aidé en cela par le scénario astucieux, tonique et drôle de Peeters.
Bref, une réussite totale, à des années lumières des poncifs qu’on nous sert trop souvent sur le pays du Soleil levant. »
Denis Sénié, La Voix du Nord

Des mêmes auteurs
▪ Coffret Love hotel / Tôkyô est mon jardin (à paraître).
▪ Love hotel.

A propos de ce livre :
▪ Conversation entre Frédéric Boilet et Jiro Taniguchi (2004)
▪ Entretien avec Frédéric Boilet (1997)

1 commentaire

Tokyo est mon jardin est un album dont le rythme lent vous mène dans un Tokyo fait de banal et de quotidien.
Oui, mais voila, le banal japonais vécu par un expatrié Français un peu paumé et menant une double vie de débardeur au marché aux poissons la nuit, et de petit représentant de commerce tentant le jour et sans grand succès de placer du Cognac, n'est-ce pas là le vrai exotisme, pour nous lecteurs, confortablement installés dans notre fauteuil ?
Une triple vie se déroule ainsi en parallèle. Deux vies sont évoquées dès les premières pages de l'album, la troisième, au style pointilliste et quasiment subliminale, sera (ou ne sera pas ?) découverte par le lecteur. La clé réside dans la fin du film "Ghost writer" : le sens est "dans le début", ou plutôt "dans les débuts".

Par Daniel le 23 sep 2011 à 12h12
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Dessinateur :
Frédéric Boilet
Scénario :
Benoît Peeters
Coloriste :
non renseigné
Éditeur :
Ego Comme X
Collection :
non renseigné
Date de parution :
23 nov. 2011
ISBN-13 :
978-2910946814
Illustration :
Noir et blanc
  • Gravatar for Daniel

    Tokyo est mon jardin est un album dont le rythme lent vous mène dans un Tokyo fait de banal et de quotidien.
    Oui, mais voila, le banal japonais vécu par un expatrié Français un peu paumé et menant une double vie de débardeur au marché aux poissons la nuit, et de petit représentant de commerce tentant le jour et sans grand succès de placer du Cognac, n'est-ce pas là le vrai exotisme, pour nous lecteurs, confortablement installés dans notre fauteuil ?
    Une triple vie se déroule ainsi en parallèle. Deux vies sont évoquées dès les premières pages de l'album, la troisième, au style pointilliste et quasiment subliminale, sera (ou ne sera pas ?) découverte par le lecteur. La clé réside dans la fin du film "Ghost writer" : le sens est "dans le début", ou plutôt "dans les débuts".

    Par Daniel le 23 sep 2011 à 12h12

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