La guerre est finie, Paris reprend vie.
De retour dans la capitale après des mois d’exil, Jo a grandi. Son père n’est jamais revenu de déportation, il habite avec sa mère et ses frères qui continuent de travailler dans le salon de coiffure familial, et tue le temps à des jeux de rues avec les copains plutôt que d’être studieux avec gouaille et caractère. Son projet n’est pas de devenir coiffeur à son tour. Boxe et petits larcins le motive davantage.
Jo multiplie les rêves, mais aussi les désillusions. Fasciné par les GI américains qui ont vaincu l’Allemagne nazie, Jo rêve à son tour d’action et de gloire.
Et puis il y a la jolie Bernadette. Une femme déjà. Sa première rencontre, son premier amour…

Kris et Vincent Bailly s’amusent avec brio à raconter la vie étourdissante de Jo et ses copains où se côtoient émotion et espièglerie, traduisant avec tendresse et humour le roman initiatique de Joffo, témoignage fidèle d’une jeunesse universelle.

Un sac de billes (1973) de Joseph Joffo a marqué des générations de lecteurs à travers le monde (plus de 25 millions d’exemplaires vendus).
Récit personnel, témoignage sensible et juste d’une page noire de notre histoire, Joffo y contait ses souvenirs d’enfant Juif sous l’occupation Nazie.
En 1977, il publie Baby-Foot, chronique truculente de ses mémoires adolescentes. Paris est libéré. L’enfant se mue en jeune homme. La ville s’ouvre à lui, en libertés.