Chroniqueur mondain, espion ou cambrioleur… difficile de cerner Adam Clarks !
Dans un XXIe siècle fantasmé où la guerre froide sévit toujours et où la conquête de Mars est en marche, c’est lors d'une soirée mondaine où les « grands » de ce monde ont l’habitude de se retrouver que l’énigmatique Adam Clarks montre son vrai visage.
On pourrait le croire trop occupé à faire des courbettes aux puissants et à séduire des beautés fatales. Mais il ne perd pas de vue son véritable objectif : un rubis de 100 carats d’une valeur inestimable, exposé à la vue de tous : le Long Star. La nuit, Adam fait montre de ses talents de monte-en-l’air pour subtiliser le bijou. Personne n’a rien vu, rien entendu. Personne ? Pas si sûr...
Devenu à la fois la cible du KGB et de la CIA, Adam va devoir jouer sur les deux tableaux s’il veut s’en sortir.
Avec Adam Clarks, Régis Hautière nous fait découvrir un héros classe et charismatique, entre Arsène Lupin et Mad Men, évoluant dans un univers proche des films d’espionnage d’antan.
En digne représentant de l’école « atome », le trait stylisé et élégant d’Antonio Lapone restitue à merveille cette savoureuse ambiance uchronique, mêlant le futurisme à l’esthétisme des années 1960.
Hiver austral 1933 – deux pilotes se rencontrent sur la cordillère des Andes.
Pour Pierre, le Français, et Allan, l'Américain, c'est le début d'une longue relation où vont se mêler amitié et rivalité. Leur passion commune pour l'aviation sera le sel et le ciment de cette relation.
Car si c'est au sol que s'affirme l'affection et que naissent les conflits, c'est dans les airs que les comptes se règlent.
Au-delà des nuages…
Prix de la meilleure BD 2006 - Aéroclub de france
Prix du meilleur album - Rencontres de la BD aéronautique du Bourget 2007
Prix de la meilleure couleur - Rencontres de la BD aéronautique du Bourget 2007
1939 - Alors que l'Europe s'apprête à sombrer dans l'une des guerres les plus terribles de l'histoire, Pierre Lucas-Ferron et Allan Thompson luttent contre leurs démons intérieurs.
Ils ont été tour à tour amis, rivaux, adversaires. Ils sont maintenant alliés et vont devoir combattre.
Côte à côte. Face à face...
1850. Stanislas de Rochebourg fait la rencontre de Thibault Marsan lors d’une cérémonie officielle dans la cour de l’École des Mines: Thibault, qui travaille au journal L’Illustration, vient immortaliser l’instant muni de son daguerréotype. Stanislas est un élève de la prestigieuse école, certes issu de l’aristocratie mais désargenté, et républicain convaincu. Ce matin-là, Louis Napoléon Bonaparte s’adresse aux étudiants pour lancer sa grande Loterie du Lingot d’or. De nombreux gisements du précieux minerai ont été découverts en Californie, qui promettent la fortune, et sa loterie servira à financer le voyage des gagnants, car « il faut favoriser l’esprit d’entreprise » ! Les jeunes gens ricanent, pas dupes des beaux discours pleins de promesses de ce Bonaparte-là !
Pourtant, Stanislas va se retrouver plus impliqué qu’il ne le croit dans cette entreprise hasardeuse. Idéaliste et romantique, Stanislas sait aussi que la prospection minière est loin d’être une garantie… Mais pour les beaux yeux de Fanny, il achètera un billet de loterie et le partagera avec elle, bien décidé à conquérir cette jeune femme si mystérieuse. Que va-t-il gagner, à jouer ainsi son destin ?
Ullcer, Régis Hautière
© Guy Delcourt Productions 2010
Yvon Lebihan, ex-soldat de la marine nationale reconverti dans le reportage animalier, se rend quelques jours en Bretagne chez l'un de ses amis pour analyser la faune locale. Mais, suite à une rencontre accidentelle, son séjour tourne vite au cauchemar et il se retrouve malgré lui impliqué dans une sombre histoire qui le dépasse. Une affaire en lien direct avec l'assassinat d'un éminent biologiste...
Victor Point, jeune homme qui a servi les intérêts français en Chine à la fin des années 20, est surpris, mais très fier, quand Georges-Marie Haardt et André Citroën le contactent un beau jour pour lui confier la préparation que ce qui sera une des épopées humaines les plus fabuleuses du XXe siècle : la Croisière Jaune. S’appuyant sur sa connaissance de la Chine, ils lui demandent de préparer le passage du groupe « Chine », de gérer la traversée logistique de l’expédition via l’Europe centrale. Concrètement, il lui faut négocier avec les états officiels mais aussi les chefs de guerre pour obtenir des visas plus ou moins fiables, et aussi pour cacher et protéger vivres, matériel et carburant jalonnant un parcours total de 30 000 km.
Une occasion exceptionnelle que Victor saisit sans trop hésiter. Il est alors épris d’une actrice française, Alice Crocéa ; tous deux essaient de mener de front leurs carrières qui abordent un virage exaltant, et leur relation, plutôt passionnelle…
Un jour, les tensions diplomatiques entre la France et l’URSS sont telles, que leurs laissez-passer ne sont plus renouvelés. La Croisière Jaune n’a plus d’autre choix que de devoir franchir l’Himalaya. On envisage de faire démonter les voitures et de les faire porter par les hommes dans des conditions épouvantables.
Voici le récit de cette expédition par les yeux d’un homme aventureux et amoureux…
Couleurs : Christophe Bouchard
Pris en étau entre des avaries matérielles répétées et les tergiversations incompréhensibles des autorités chinoises, Victor Point doit faire face au ralentissement considérable de son groupe. Ils ne parviendront jamais à temps au pied de l’Himalaya pour y rejoindre le groupe Pamir...
Ne pouvant montrer une once de son découragement, il se confie dans les lettres destinées à sa tendre Alice, demeurée à Paris, et qu’un journaliste allemand courtise gentiment. Plus d’un donnerait cher pour obtenir des informations sur cette expédition insensée !
Coloriste : Christophe Bouchard
À New York, Paddy, Isaac et Tonino rencontrent de plus en plus de difficultés. Intimidation, menaces, enlèvement… Toute la ville semble s’être donné le mot pour les contraindre à mettre un terme à leur enquête.
Dans le Pacifique, Gas et Sulfato ont, eux aussi, leurs problèmes : tension nerveuse, doute, découragement… Le danger et la mort font maintenant partie de leur quotidien.
Mais Isaac n’a jamais laissé tomber une enquête et Sulfato refuse d’abandonner si près du but. Alors, quand vient l’heure de l’action, chacun oublie ses peurs, fait taire ses remords et se prépare pour le grand final…
Le moine, le facteur d'orgue et la petite marchande de poussière
L’Empire Feng vit depuis des siècles replié sur lui-même.
Mais en occident, on commence à s’intéresser aux richesses dont il semble regorger. Français et Anglais, qui ont signé un pacte mutuel de non-agression après la victoire de Napoléon 1er à Waterloo, complotent pour étendre leur domination à cette région du monde. Un émissaire français, Victor Clément, est ainsi envoyé auprès du prince-gouverneur T’su, un des sept représentants de l’empereur. Deux autres personnages, un moine et une brocanteuse itinérante, se rendent aussi aux portes de Jade, la province la plus septentrionale de l’Empire, dans l’espoir d’y rencontrer T’su.
Mais le prince a d’autres préoccupations : six siècles après l’épopée mongole, les tribus nomades du Nord, unies sous la bannière d’un nouveau Khan, menacent à nouveau de déferler sur l’Empire…
Toujours plus loin !
Victor Point, jeune homme qui a servi les intérêts français en Chine à la fin des années 20, est surpris, mais très fier, quand Georges-Marie Haardt et André Citroën le contactent un beau jour pour lui confier la préparation que ce qui sera une des épopées humaines les plus fabuleuses du XXe siècle : la Croisière Jaune. S’appuyant sur sa connaissance de la Chine, ils lui demandent de préparer le passage du groupe « Chine », de gérer la traversée logistique de l’expédition via l’Europe centrale.
Concrètement, il lui faut négocier avec les états officiels mais aussi les chefs de guerre pour obtenir des visas plus ou moins fiables, et aussi pour cacher et protéger vivres, matériel et carburant jalonnant un parcours total de 30 000 km. Une occasion exceptionnelle que Victor saisit sans trop hésiter.
Il est alors épris d’une actrice française, Alice Crocéa ; tous deux essaient de mener de front leurs carrières qui abordent un virage exaltant, et leur relation, plutôt passionnelle…
Un jour, les tensions diplomatiques entre la France et l’URSS sont telles, que leurs laissez-passer ne sont plus renouvelés. La Croisière Jaune n’a plus d’autre choix que de devoir franchir l’Himalaya. On envisage de faire démonter les voitures et de les faire porter par les hommes dans des conditions épouvantables.
Voici le récit de cette expédition par les yeux d’un homme aventureux et amoureux…
Couleurs : Christophe Bouchard
6 avril 1931. Ça y est, l’expédition Citroën part enfin !
Alors que le groupe Pamir, mené par G.-M. Haardt et Audouin-Dubreuil, avance rapidement et sans le moindre souci, le groupe Chine, entraîné par Victor Point, part de Pékin mais dans des circonstances bien plus épineuses. Les scientifiques chinois, imposés par le pouvoir, ne se présentent pas le jour du départ ; un climat de défiance contre la France se propage dans Pékin, suscitant des manifestations haineuses contre « l’espionnage occidental ». À peine le convoi parcourt-il les trente premiers kilomètres que les ennuis techniques commencent, imprévus et retards.
Pendant ce temps, à Paris, Alice poursuit sa vie trépidante d’actrice en vogue, mais elle est parfois en proie à la mélancolie : son cher Victor est si loin de ses yeux …!
Couleurs : Christophe Bouchard
Le mythe fondateur universel revisité !
Depuis une île lointaine, nous suivons le voyage mouvementé d'un jeune garçon qui a perdu une partie de son âme et tente de la retrouver. Pour déjouer les coups du sort et se sortir des mauvaises passes ce dernier se sert de l'art absolu, celui de conter.
On découvrira ainsi comment une vieille femme terrassa un géant en lui faisant manger des saucisses grillées, comment la femme du pôle sud et l'homme du pôle nord tombèrent éperdument amoureux sans jamais parvenir à se toucher, comment trois soeurs demandèrent à un chaman sans scrupule de leur partager un bébé... Isabel Greenberg
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était informe, et vide ; les ténèbres couvraient l’abîme. Et l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Et Dieu dit alors : Que la lumière soit…
Des millénaires plus tard, nous devons constater que cela a sacrément dérapé : pollution, violence, pauvreté, misère, corruption.
C’est dans ce contexte particulier que le capitaine d’aviation Joe Sacco, de l’escadron 617, est amené à bombarder Téhéran.
Fort heureusement, son véritable statut d’auteur de roman graphique est rapidement découvert et le voilà redevenu simple soldat. Il est l’assistant d’un colonel moustachu qui, pour défaire l’ennemi teuton, a décidé de « baiser le kaiser » et tous ses hommes. Dans cette optique il vit nu, prêt à en découdre.
Traduit de l’américain par Sidonie Van den Dries
Nao Brown souffre de TOC, mais pas de ces manies consistant mais pas de ceux qui consistent à sans cesse se laver les mains ou à toujours tout ordonner. Non, Nao souffre de violentes obsessions morbides et ses compulsions prennent la forme de rituels mentaux invisibles.
Nao travaille à temps partiel dans un magasin d’art toys tout en essayant de faire décoller sa carrière d’illustratrice. Elle est toujours à la recherche de cet amour insaisissable : l’amour parfait.
Et quand elle rencontre l’homme de ses rêves, elle s’aperçoit… que les rêves peuvent être un peu étranges.
Quant aux exercices de méditation que pratique Nao, ils sont pour elle une tentative pour apaiser son esprit et ouvrir son cœur. Grâce à eux, elle se rend finalement compte que tout n’est pas noir ou blanc.
En réalité, tout est plutôt… marron.
L’espoir nourrit le désespoir
Début 1819, Francisco de Goya, atteint de surdité, emménage dans une nouvelle propriété, la Quinta Del Sordo, en compagnie de l’un de ses modèles, Leocadia Weiss, et de sa fille, Rosario.
Au premier abord terrifiée par le vieux peintre et la noirceur de ses tableaux, la jeune fille demeure fascinée par sa capacité à engendrer des univers entiers à la seule force de ses pinceaux.
De son côté, Goya s’émerveille de la vitalité de l’enfant qui lui permet de surmonter sa solitude et sa mélancolie. Une véritable complicité s’installe entre ces deux êtres que tout oppose…
Mais, peu à peu, Rosario s’étiole, se dessèche. Goya la croit alors atteinte du désespoir qui le ronge. Il s’accuse de l’avoir contaminée.
Le tableau Saturne dévorant l’un de ses enfants est peint sous cette influence...
Dans Journal d’un fantôme, Nicolas de Crécy nous emmène avec lui en voyage. En voyages pour être précis. Voyages au-delà des frontières pour commencer. Sans être vraiment casanier, Nicolas de Crécy n’aime cependant pas beaucoup voyager (trop loin). Car il lui faut prendre l’avion, et Nicolas déteste l’avion !
Dans Journal d’un fantôme, le vrai voyage proposé par l’auteur, est celui du processus créatif.
Comment concilier créativité artistique et travail de commande ? Comment faire quand on est un dessinateur qui apprécie une certaine solitude, pour sortir, aller croquer le monde et s’exposer ainsi au regard trop curieux des autres ?
Si cette situation est difficile pour un artiste, essayez d’imaginer combien c’est dur quand on est un dessin. Enfin un dessin, même pas, juste une ébauche. Une ébauche qui ressemblerait assez à une grosse patate. Et que de plus, quand on est exhibé sur la voie publique par son agent qui, lui, n’a qu’une envie… se faire mousser.
Blexbolex rempile une nouvelle fois aux Requins Marteaux avec un polar à sa façon, savamment teinté de science-fiction, et nous livre un curieux petit livre en forme d'abécédaire. Après un braquage foireux, deux gangsters en cavale, Bernard et Léon Blanchet, pur produit du milieu marseillais, se réfugient dans une contrée isolée, enclave pour criminels désireux de se faire oubliés quelques temps. Malheureusement, ce qui devait être un paisible lieu de villégiature à l'abris des regards indiscrets s'avère ressembler dangereusement à une dictature bannanière dirigée à la baguette par un scientifique aux experiences quelques peu douteuses ... Nos deux héros arriveront ils à se sortir de ce foutu pétrin?!
Roman graphique sans paroles, Destin est un conte noir et réaliste, rencontre improbable entre un art expressioniste en pleine vigueur (Otto Dix), une satire politique virulente, et une bande dessinée balbutiante (Frans Masereel). Prolongation du travail amorcé dans la revue d’extrême gauche munichoise Simplizissimus, ce livre met en scène plus de deux cents gravures au plomb retraçant la vie et la mort d’une jeunne allemande dans les années 30. Cadrages savants, liberté stylistique assumée, utilisation stratégique de la taille des vignettes, allant de la miniature au panorama, Otto Nückel crée une œuvre pleine de finesse et de modernité.
Une nuit de pleine lune, dans le Gévaudan, Machin se balade fièrement au volant de sa voiture hippo-tractée.
Après une dispute avec son cheval Maurice, Machin se retrouve livré à lui-même dans la campagne alors que rôde une bête féroce échappée du zoo. Celle-ci lui vole sa voiture et repart manger tous ceux qui ont le malheur de croiser sa route.
Dans le village voisin, c’est la panique, l’imagination des habitants galope…
Ainsi commence la délirante et improbable épopée d’un tigre en Auvergne, servie par l’élégant graphisme en pattes de mouches de Sylvain-Moizie.
Son coup de crayon, libre et spontané, rappelle les meilleurs dessins de presse et insuffle à ce récit burlesque – qu’on dirait croqué sur le vif – une folie contagieuse.
Pour faire simple, Jim Henson’s Tale Of Sand est l’histoire d’un homme qui traverse le désert du sud-ouest américain pour quelque raison inconnue.
En chemin, il rencontre et expérimente des choses qui ne semblent pas avoir de sens. À mi-chemin entre comédie et parodie, un livre qui vous fera réfléchir et vous fera voir la BD, et Jim Henson, d’un oeil nouveau.
L'argument peut aussi s'écrire de manière plus littérale :
Mac, jeune américain ordinaire, se voit confier par le shérif d’une petite ville tout droit sortie d’un western, une étrange mission : rejoindre coûte que coûte « la montagne de l’aigle ». Pour y parvenir, il ne dispose que d’une vieille carte, d’un sac à dos, d’une injonction en forme de conseil « cours, petit, cours ! » et de 10 minutes d’avance. Sur qui, sur quoi ?
Mac sortira-t-il indemne de cette aventure ?
Un phénomène outre-atlantique, à peine quelques semaines après sa sortie aux États-Unis, Jim Henson’s Tale of Sand a déjà obtenu les plus prestigieuses récompenses :
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Join us as we explore this missing piece of Jim Henson’s career in a celebration of his creative process.
Discovered in the Archives of The Jim Henson Company, Tale of Sand is an original graphic novel adaptation of an unproduced, feature-length screenplay written by Jim Henson and his frequent writing partner, Jerry Juhl.
Tale of Sand follows scruffy everyman Mac, who wakes up in an unfamiliar town, and is chased across the desert of the American Southwest by all manners of man and beast of unimaginable proportions.
Produced under the complete supervision of Henson Company CEO Lisa Henson, Tale of Sand will allow Henson fans to recognize some of the inspirations and set pieces that appeared in later Henson Company productions.
(From archaia.com)