Par un beau temps d'hiver, deux individus, bonnets sur la tête, sécateur en main, taillent une vigne. L'un a le geste et la parole assurés. L'autre, plus emprunté, regarde le premier, cherche à comprendre « ce qui relie ce type à sa vigne », et s'étonne de « la singulière fusion entre un individu et un morceau de rocher battu par les vents ».
Le premier est vigneron, le second auteur de bandes dessinées.
Pendant un an, Étienne Davodeau a goûté aux joies de la taille, du décavaillonnage, de la tonnellerie ou encore s'est interrogé sur la biodynamie.
Richard Leroy, de son côté, a lu des bandes dessinées choisies par Étienne, a rencontré des auteurs, s'est rendu dans des festivals, est allé chez un imprimeur, s'est penché sur la planche à dessin d'Étienne...
Étienne et Richard échangent leurs savoirs et savoir-faire, mettent en évidence les points que ces pratiques (artistiques et vigneronnes) peuvent avoir en commun ; et ils sont plus nombreux qu'on ne pourrait l'envisager de prime abord...
Elle n’a rien prémédité. Ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que de savourer pleinement, et sans culpabilité, cette vacance inédite. Presque surprise par sa propre audace, elle rencontre de drôles de gens qui sont, eux aussi, au bord du monde.
Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l’expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme…
En 2009, le premier tome de Lulu femme nue a été couvert de prix et de récompenses
- Prix Essentiel à Angoulême,
- Prix Ouest-France/Quai des Bulles à Saint-Malo,
- Prix Bédélys au Québec
- Prix Saint-Michel en Belgique
Il y a quelques milliers d'années, des hommes préhistoriques ont dessiné sur les parois de grottes. Six dessinateurs de bande dessinée sont allés à la rencontre de ces dessins pour, en tentant de les reproduire, essayer de confronter leur regard, leurs impressions à ces œuvres millénaires…
Lulu est toujours en errance. Si son escapade se déroule sur dix-neuf jours, le temps de la narration reste le même : une nuit sur la terrasse de la maison familiale, où tous les amis de Lulu sont réunis.
Mais cette fois, prenant le relais de Xavier, c’est Morgane, la fille de Lulu, qui raconte ce qui est arrivé à sa mère. Lulu a quitté Charles, son camping et ses improbables frangins, mais n’a pas pour autant décidé de rentrer au bercail. Elle poursuit sa quête d’elle-même, ailleurs.
Elle rencontre Marthe, vieille femme solitaire et pétillante, dans des circonstances, disons, explosives. Lulu et Marthe, Marthe et Lulu, une complicité à bien des égards décisive, comme elle est le point essentiel de ce second livre…
Fabien est surveillant au Louvre.
Il aime son métier. Il aime aussi Mathilde. Celle-ci le présente à sa famille, dans la vaste maison de campagne près d’Angers. Non sans appréhension, car le clan Benion est un peu spécial.
Il y a son père, Louis, qui est à la tête depuis 1975 de l’entreprise familiale de meubles, fondée en 1947, et ses deux frères, Maxime, l’aîné, et Joseph. Ils ne sont pas méchants, plutôt maladroits et ont un humour qui n’est pas forcément subtil.
Le fait que Fabien travaille au Louvre est une coïncidence bienvenue, puisqu’ils viennent de retrouver au grenier, le tableau d’un aïeul, peint au XIXe siècle. C’est une affreuse toile représentant un pauvre clébard qui louche.
Que vaut le travail de l’ancêtre ? demandent les Benion. Est-ce une croûte ou un chef-d’œuvre ?
Fabien, bien emmerdé, botte vaguement en touche. Alors, pour les Benion, la cause est entendue, tant que l’inverse n’est pas prouvé, nul doute que le tableau ait sa place sur les cimaises du musée du Louvre ! On s’en amuse et Fabien espère que tout ça n’est qu’une lubie.
Jusqu’au jour où, les deux frangins débarquent au Louvre et s’enquièrent de ses démarches. Le Chien qui louche au Louvre serait la preuve de son engagement pour marquer son entrée dans la famille Benion !
Alors là, Fabien est très mal.
C’est de Monsieur André Balouchi que viendra son salut. Il est l’un des visiteurs les plus assidus du musée et fait partie de la très secrète République du Louvre, qui s’intéresse au bizarre, à l’aléatoire, à l’improbable…
Édition de deux volumes vendus ensemble sous étui illustré
Résumé de Un homme est mort
1950. Brest est un immense chantier. De la ville fortifiée, aux ruelles étroites, une nouvelle ville va surgir, orthogonale, rectiligne, ordonnée, moderne. Ce sera Brest-la-Blanche, qui deviendra très vite Brest-la-Grise.
Mais face aux revendications salariales des ouvriers travaillant à la reconstruction, les patrons refusent de céder. La grève générale est déclarée. Les chantiers sont immobilisés, les ouvriers de l'Arsenal rejoignent le mouvement.
Et le 17 avril, le drame se produit. La police, dépassée par l’ampleur du mouvement, tire sur la foule, blessant plus de vingt personnes et tuant un homme. Édouard Mazé.
Le lendemain, appelé par la CGT pour tourner un film sur le mouvement, René Vautier débarque clandestinement à Brest. Il est alors recherché par la police suite à un premier film documentaire, Afrique 50, témoignage sans concessions du système colonial français d'après guerre.
René arrive dans une ville en état de siège. Le lendemain ont lieu les obsèques d'Édouard Mazé. Une foule immense, un peuple entier accompagnera son cercueil.
En s’attachant à la véracité des événements, en respectant la parole des témoins, Kris et Étienne Davodeau nous redonnent l’espoir en l’homme et en sa faculté à lutter pour sa liberté.
Résumé de Coupures irlandaires
À l’occasion d’un voyage linguistique à Belfast, deux jeunes bretons, Nicolas et Chris, découvrent la dure réalité du conflit Nord Irlandais.
Le voyage est long pour les apprentis polyglottes et l’arrivée en Ulster les surprend. Pluie, grisaille, douaniers nerveux, pluie, militaires, barrages, pluie…
Autre déconvenue : nos deux amis n’habiteront pas sous le même toit, Nicolas restera dans une famille ouvrière catholique alors que Chris doit se rendre chez une famille protestante nettement plus aisée.
Chris se sent peu d’affinités avec eux. Trop gentils pour être honnêtes.
Mais pour les deux jeunes gens, la découverte de l’Irlande passera également par la découverte des filles…
Un dossier de 16 pages complète ce récit avec la participation d'historiens spécialistes de l'Irlande du nord, mais aussi de différents acteurs du récit et du conflit.
Abandonnant mari et enfants, Lulu décide de ne pas rentrer à la maison. Elle n'a rien prémédité. Ca se passe très simplement. Elle s'octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que de savourer pleinement, et sans culpabilité, cette vacance inédite. Presque surprise par sa propre audace, elle rencontre de drôles de gens qui sont, eux aussi, au bord du monde.
Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l'expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme...
1950. Brest est un immense chantier. De la ville fortifiée, aux ruelles étroites, une nouvelle ville va surgir, orthogonale, rectiligne, ordonnée, moderne. Ce sera Brest-la-Blanche, qui deviendra très vite Brest-la-Grise.
Mais face aux revendications salariales des ouvriers travaillant à la reconstruction, les patrons refusent de céder. La grève générale est déclarée. Les chantiers sont immobilisés, les ouvriers de l'Arsenal rejoignent le mouvement.
Et le 17 avril, le drame se produit. La police, dépassée par l’ampleur du mouvement, tire sur la foule, blessant plus de vingt personnes et tuant un homme. Édouard Mazé.
Le lendemain, appelé par la CGT pour tourner un film sur le mouvement, René Vautier débarque clandestinement à Brest. Il est alors recherché par la police suite à un premier film documentaire, Afrique 50, témoignage sans concessions du système colonial français d'après guerre.
René arrive dans une ville en état de siège. Le lendemain ont lieu les obsèques d'Édouard Mazé. Une foule immense, un peuple entier accompagnera son cercueil.
En s’attachant à la véracité des événements, en respectant la parole des témoins, Kris et Étienne Davodeau nous redonnent l’espoir en l’homme et en sa faculté à lutter pour sa liberté.
Lulu, mère de famille de quarante ans, sans histoire, a disparu depuis plus de deux semaines, abandonnant mari et enfants à ses amis désemparés.
L’un d’eux, Xavier, a retrouvé sa trace. En une nuit, il entreprend de raconter aux autres ce qu’a vécu Lulu pendant cet étrange voyage : Lulu a quitté sa vie normale en sortant d’un énième entretien d’embauche. Elle n’avait rien prémédité. Ça s’est passé très simplement. Elle est partie avec une femme dont elle ne connaissait rien, et s’est octroyé quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que de savourer pleinement, et sans culpabilité, cette vacance inédite.
Presque surprise par sa propre audace, Lulu rencontre de drôles de gens, qui sont, d’une façon ou d’une autre, eux aussi au bord du monde.
Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l’expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme.
Dorénavant, son nom sera Manu…
Élevé en France dans une ferme coupée du monde, Geronimo est un jeune garçon un peu paumé qui rêve d’aller aux États-Unis.
Un jour, il prend son courage à deux mains et décide d’embarquer illégalement à bord d’un cargo. Persuadé de se rendre au fameux « pays des Indiens », il découvre qu’il fait en réalité route vers… la Guyane.
Là-bas, sans ressources, obligé de faire la manche pour survivre, il va lui falloir un sérieux coup de pouce du destin pour s'en sortir…
Joub et Étienne Davodeau nous content les chroniques d’un personnage touchant, asocial sympathique à la recherche de son identité.
Somptueusement dessiné en couleurs directes, l’album sera en outre accompagné d’un cahier supplémentaire composé des recherches graphiques et photos de repérage effectuées par les auteurs.
Derf Backderf a passé son enfance à Richfield, petite ville de l’Ohio située non loin de Cleveland. En 1972, il entre au collège, où il fait la connaissance de Jeffrey Dahmer, un enfant solitaire au comportement un peu étrange. Les deux ados se lient d’amitié et font leur scolarité ensemble jusqu’à la fin du lycée.
Jeffrey Dahmer deviendra par la suite l’un des pires serial killers de l’histoire des États-Unis. Son premier crime a lieu à l’été 1978, tout juste deux mois après la fin de leur année de terminale. Il sera suivi d’une série de seize meurtres commis entre 1987 et 1991. Arrêté en 1991, puis condamné à 957 ans de prison, Dahmer finira assassiné dans sa cellule en 1994.
Mon Ami Dahmer est donc l’histoire de la jeunesse de ce tueur, à travers les yeux de l’un de ses camarades de classe. Précis et très documenté, le récit de Derf Backderf (journaliste de formation) décrit la personnalité décalée de Dahmer qui amuse les autres ados de cette banlieue déshumanisée typique de l’Amérique des années 1970.
Dahmer enfant vit dans un monde à part, ses parent le délaissent, il est submergé par des pulsions morbides, fasciné par les animaux morts et mortifié par son attirance pour les hommes.
Personnage fascinant, voire attachant car presque victime de son environnement, Dahmer vit une implacable descente aux enfers vers une folie irréversible.
Titre original : My Friend Dahmer
Traduction de Fanny Soubiran
Mon ami Dahmer fait partie de la Sélection Officielle d'Angoulême 2014.
Comment retrouver une voix disparue ?
Quelques mois après la disparition tragique et inexpliquée de sa mère, Alexandre tente en vain de retrouver le son de sa voix, cette mémoire sonore et intime qui lui manque désormais. C'est par hasard qu'il va retrouver dans la voiture de la défunte un sac rempli de cassettes audio sur lesquelles une voix, un homme se confie.
Cet étrange récit, mené par le dernier compagnon de sa mère va emmener Alexandre bien plus loin qu'il ne l'imaginait.
Car qu'est venu faire Paul Varela, écrivain et essayiste new-yorkais, sur ce petit territoire landais, coincé entre les pins et la mer ?
Que fuit-il ?
Alexandre découvrira que le destin de Paul a été brisé par les attentats du 11 septembre 2001.
C'est une véritable enquête qu'Alexandre va mener, traversant l'Atlantique, parcourant le dédale de New-York, pour percer les secrets d'un homme qui cache une blessure profonde.
En interrogeant les acteurs de la vie de Paul, il plongera dans les contradictions et les drames de l'Amérique moderne : la mémoire et les séquelles du 11 septembre, la guerre en Irak et l'avancée implacable d'une technique déshumanisante.
"Qui voit Ouessant voit son sang"
Soizic, une jeune femme au caractère bien trempé, décide de changer de vie et d'ouvrir une maison d'hôtes sur l'île d'Ouessant, en Bretagne.
Mais c'est bien connu : Ouessant se mérite. La vie y est rude et les locaux n'ont pas vraiment le sens de l'accueil avec les gens "du continent" excepté Marie, une vieille dame qui semble avoir pris Soizic en affection.
Quelques mois après son arrivée, alors que Soizic commence à s'acclimater à sa nouvelle vie, les Ouessantins apprennent une terrible nouvelle : Marie a été retrouvée pendue ! Mentionnée dans son testament, la jeune femme va se retrouver mêlée malgré elle à des secrets troubles de l'île...
Un roman graphique prenant, aux personnages attachants, le tout dans un cadre d'exception au parfum du bout du monde.
Petits meurtres dans le Maine-et-Loire…
Dans la campagne angevine, près de Cholet, Pierre Martino découvre qu’il est cocu. Armé d’un fusil, il se rend au motel où sa femme et son amant ont l’habitude de se retrouver, bien décidé à les répudier sauvagement.
Mais, dans sa précipitation, il se trompe de chambre et tue le mauvais couple !
Après vingt années passées derrière les barreaux, Martino a purgé sa peine mais il a toujours la rage au ventre. Il a eu le temps de la ruminer, sa vengeance...
Son ex-femme, aujourd’hui remariée avec son amant, vit dans sa famille, les Verron, des marginaux, dans une espèce de décharge à la sortie du village. Des parasites notoires, voleurs de poules et habitués aux petites combines.
Martino pourrait la laisser à cette vie misérable mais ce serait trop charitable. Lucette et son mari doivent payer. Et toute leur famille doit y passer…
Pascal Rabaté et Sébastien Gnaedig signent une comédie délicieusement cynique, doublée d’un thriller social, digne d’un film des frères Coen et des frères Dardenne !
Comme à son habitude, Rabaté prend un malin plaisir à dresser une galerie de personnages truculents, caustiques et dramatiquement « vrais ».
Petit résumé de la première nouvelle (La Pétition) pour vous mettre l’eau à la bouche. On vous laisse sur votre faim pour les deux autres !
Alain Le Guirrec est animateur sur une petite radio parisienne. Si petite, qu’elle ne lui permet d’interviewer que des vedettes, elles-mêmes, sans grande notoriété. Alors autant le dire, c’est la révolution à la station le jour où Alain doit interviewer la star américaine Harry Walsh. Tout le monde le regarde d’un autre œil, avec fierté. Alain en est sûr, il va enfin connaître son heure de gloire, sa carrière va exploser, c’est certain.
Le jour J, débarque une connaissance qui veut lui faire signer une pétition demandant la grâce d’un prisonnier politique sud-américain à quelques heures de son exécution. Alain se ficherait bien de cette pétition si elle n’avait pas déjà été paraphée par Marlène, la femme de sa vie (même si cette dernière ne le sait pas encore !).
Un éclair de génie traverse son esprit. Pour séduire Marlène, il va faire signer la pétition à Harry Walsh ! Et l’épater !
Et même ainsi sauver la vie du condamné !
Lorsque Troubs arrive à Achgabat, la première question que lui posent les Turkmènes en découvrant sa nationalité est : « travaillez-vous pour Bouygues ? »
Alors que la culture nationale semble se résumer à Gérard Depardieu et Pierre Richard, Troubs est l’invité du Centre culturel français pour superviser un recueil de poèmes de Jacques Prévert illustré par des artistes locaux.
Un événement pour ce pays où quasiment l’unique livre du pays, avec le Coran, est Rhunama, écrit par l’ancien président.
Dans le Paris des années cinquante, où règnent Sartre et l’existentialisme, nous faisons la connaissance de Daniel Brodin. Daniel aime les livres, au point de les voler. C’est un poète.
Du moins le prétend-il.
Au café Serbier, fréquenté par la fine fleur de la littérature parisienne, il est prié de déclamer un poème de sa composition. Il choisit un poème italien, pensant qu’il est inconnu de tous. C’est un plagiat, mais c’est un triomphe. Acclamations du public subjugué. C’est tout soudain la gloire pour Brodin ! Et cette imposture, considérée comme une véritable oeuvre d’art, va le faire accepter d’une bande de « débauchés », artistes libertaires, volontairement désoeuvrés, délinquants, voleurs, alcooliques, d’où émergent Gilles, la tête pensante, Jean-Michel, la tête de brute, Ed, la tête en l’air, et d’autres encore, tous plus singuliers les uns que les autres.
Et puis il y a Colette, jolie tête bien pleine, dont Daniel tombe amoureux… La gloire de Daniel durera le temps des roses, jusqu’à ce que Jean-Michel le détrône, devenant à son tour la coqueluche du Tout-Paris littéraire.
Et quand l’étoile de celui-ci ne brillera plus, il faudra bien se résoudre à vivre d’expédients, et les choses iront en se gâtant…
Un homme, la quarantaine, marié, deux enfants, mène une vie bien réglée par un quotidien routinier dans une grande ville occidentale au bord de la mer.
Lorsque, à l’occasion d’un petit pas de côté, il est attiré par l’horizon maritime qui se dégage entre deux immeubles et qu’il ne voyait plus. Sur un coup de tête, il décide de prendre un billet sur un paquebot pour partir ailleurs.
Hélas, ce bateau est pris dans une violente tempête. Seul rescapé, le voici naufragé sur une ile où habite une communauté très particulière. Les membres de cette communauté vivent dans une harmonie provoquée par des médicaments qui les rendent « heureux », à priori.
Il va partager cette harmonie (médicamenteuse) jusqu’au jour où il ne prend pas ses médicaments par accident, et retrouve son libre arbitre. Il décide de s’enfuir à nouveau… mais là encore…
L’adaptation du best-seller de Joffo, dans un coffret rassemblant les tomes 1 et 2
Tome 1
Septembre 1941. Joseph, le narrateur âgé de 10 ans au début du récit, est un petit parisien assez heureux vivant dans le 18e arrondissement de Paris, dernier d'une famille de 5 enfants (Rosette, Albert, Henri, Maurice et donc Joseph). Il est très proche de son grand frère Maurice deux ans plus âgé que lui. Mais les Allemands occupent Paris et en viennent à imposer le port de l'étoile jaune.
Ce sac de billes, Joseph le reçoit d'un camarade d'école, en échange de son étoile jaune d'enfant juif. Il a dix ans ; pour lui, c'est un jeu. Mais il faut partir seul avec son frère de douze ans, pour gagner la zone libre : passer inaperçu, travailler, faire un peu de commerce, chercher une famille éparpillée, déjouer les interrogatoires...
Avoir enfin toutes les astuces et bien du courage.…
Tome 2
Jo et Maurice, après un voyage mouvementé, arrivent à Menton, où se sont installés leurs deux frères aînés.
Ceux-ci, toutefois, sont convoqués par la police française dans le cadre du S. T. O., le service du travail obligatoire en Allemagne. Pas question pour les grands frères de se jeter dans la gueule du loup : ils décident de partir immédiatement à Nice, où se sont déjà réfugiés leurs parents.
Malgré l’occupation de la ville par l’armée italienne, l’insouciance reprend le dessus.
Las, ce sera de courte durée. L’armée italienne est remplacée par l’armée allemande, et la Gestapo resserre les mailles de ses filets pour attraper les Juifs.
Dès lors, la vie des Joffo va connaître des jours douloureux…
La peur, l’angoisse et la souffrance sont au rendez-vous