Quand l’Histoire devient récit.
Nous sommes en 1824. René Caillié, un jeune Français, qui voyage déjà depuis quelques années sur les côtes de l’Afrique, veut découvrir l’intérieur des terres, là où aucun Blanc ne s’est encore rendu.
Installés dans leurs Comptoirs le long des côtes, les Européens sont alors fascinés et terrifiés par l’intérieur des terres. Certains peuples interdisant le passage sur ces terres conquises par l’Islam, pour un occidental s’y aventurer, c’est risquer sa vie.
Sans argent, personne ne voulant soutenir son projet, les autorités le prenant pour un illuminé, voire un charlatan, René Caillié ne démord pas de son rêve de rejoindre Tombouctou en s’enfoncant dans une Afrique encore totalement inconnue et vierge de toute présence occidentale
Il décide alors de s’inventer une autre vie, une autre origine. Pour cela, Il va d’abord s’initier dans une tribu maure, les Braknas, à qui il dit vouloir se convertir à l’Islam. Puis, il change de nom et devient Abdallahi (Le serviteur de Dieu).
Après un nouveau refus d’aide officielle, suspecté par les Blancs d’être passé du côté des indigènes, soupçonné d’espionnage par les Braknas, Caillié décide pourtant de partir pour ce périple de 4 500 kilomètres, vers Tombouctou, ville de tous les fantasmes. Il croisera le chemin d’Arafanba, lui aussi sans attaches, qui deviendra son compagnon de route et son guide, son double africain.
Maintenant, pour tous, il est Abdallahi, fils d’Égyptien enlevé par les Blancs, esclave affranchi qui veut retourner sur sa terre natale.
Tant qu’on le croira, il aura la vie sauve
Quand l’Histoire devient récit.
Nous sommes en 1824. René Caillié, un jeune Français, qui voyage déjà depuis quelques années sur les côtes de l’Afrique, veut découvrir l’intérieur des terres, là où aucun Blanc ne s’est encore rendu.
Installés dans leurs Comptoirs le long des côtes, les Européens sont alors fascinés et terrifiés par l’intérieur des terres. Certains peuples interdisant le passage sur ces terres conquises par l’Islam, pour un occidental s’y aventurer, c’est risquer sa vie.
Sans argent, personne ne voulant soutenir son projet, les autorités le prenant pour un illuminé, voire un charlatan, René Caillié ne démord pas de son rêve de rejoindre Tombouctou en s’enfoncant dans une Afrique encore totalement inconnue et vierge de toute présence occidentale
Il décide alors de s’inventer une autre vie, une autre origine. Pour cela, Il va d’abord s’initier dans une tribu maure, les Braknas, à qui il dit vouloir se convertir à l’Islam. Puis, il change de nom et devient Abdallahi (Le serviteur de Dieu).
Après un nouveau refus d’aide officielle, suspecté par les Blancs d’être passé du côté des indigènes, soupçonné d’espionnage par les Braknas, Caillié décide pourtant de partir pour ce périple de 4 500 kilomètres, vers Tombouctou, ville de tous les fantasmes. Il croisera le chemin d’Arafanba, lui aussi sans attaches, qui deviendra son compagnon de route et son guide, son double africain.
Maintenant, pour tous, il est Abdallahi, fils d’Égyptien enlevé par les Blancs, esclave affranchi qui veut retourner sur sa terre natale.
Tant qu’on le croira, il aura la vie sauve
29 octobre 1628, le Batavia quitte le port d’Amsterdam. À son bord, 341 personnes, dont 38 femmes et enfants: des marins, des artisans, des soldats, des officiers et quelques passagers qui voyageront sur le Château arrière, le lieu de l’élite du navire. Le navire appartient à la toute-puissante Compagnie hollandaise des Indes orientales, la VOC. Il doit rejoindre Java pour y charger les épices qui font la richesse des actionnaires de la Compagnie.
Amsterdam est alors le plus grand entrepôt d’Europe ; la Hollande vit un âge d’or de prospérité et de liberté. On dit Amsterdam tolérante, les esprits libres et les opprimés viennent de toute l’Europe s’y réfugier.
« Paradoxalement, en partant au 17° Siècle, j’ai retrouvé des questions économiques et politiques qui m’intéressent. » explique Christophe Dabitch « Le récit intervient dans un contexte où Amsterdam invente la bourse et donc une forme du capitalisme, un grand cycle dans lequel nous sommes toujours. La Compagnie des Indes est l’une des Compagnies commerciales les plus puissantes de l’histoire. En faisant le grand écart, je me suis demandé quels liens pouvaient exister entre cette Histoire et l’histoire meurtrière de Jeronimus. »
Parmi les hommes présents sur le Batavia, Pelsaert, Commandeur responsable des affaires commerciales, vrai patron du navire, même s’il n’est pas marin, le capitaine Ariaen, responsable du bateau mais sous les ordres de Pelsaert et Jeronimus Cornelisz, un apothicaire de Haarlem, qui fuit la terre des hommes, incapable de se remettre de la mort par la syphilis de son bébé, et de la suspicion sur sa femme que cela a engendrée.
Au cœur de ce monde d’hommes, Lucretia. Après plusieurs mois en mer, elle devient l’objet de conquêtes, discrètes de la part de Jéronimus, plus directe de la part du commandeur et du capitaine.
Mais le Batavia n’arrivera jamais à Java. Le nom de ce navire deviendra le synonyme d’une terrible expérimentation sur des îles perdues au large de l’Australie. Une expérience humaine menée par Jeronimus Cornelisz, que rien ne semblait prédestiner à jouer ce rôle.
« Le personnage principal se nomme Jeronimus et, au vu de l’histoire, on le présente généralement comme un psychopathe et un hérétique pour expliquer son parcours. Ce qui n’est pas faux. Mais c’est un homme que rien, a priori, ne prédisposait à devenir ce qu’il est devenu à l’occasion de ce naufrage. C’est une histoire très connue en Hollande ou en Australie mais très peu en France. »
Le 29 octobre 1628, le Batavia quitte le port d'Amsterdam. 341 passagers ont embarqué, dont 38 femmes et enfants. Parmi eux, Jeronimus Cornelisz, un apothicaire de Haarlem fuyant ses responsabilités familiales. Ils partent pour de longs mois de mer, destination Java. Mais, en juillet1629, le navire chavire et s'échoue sur une île au large de l'Australie. C'est Jeronimus, homme faible, peureux, falot, qui se révélera un être des plus sanguinaires, qui prend le commandement des naufragés. Profitant de son pouvoir, il poursuit de ses assiduités libidineuses la belle Lucrétia et oblige les femmes à se prostituer. La révolte gronde, alors aidé d'une poignée d'hommes, il entreprend le massacre de tous ceux qui lui tiennent tête.
On comptera plus d'une centaine de victimes : hommes, femmes et même nourrissons !
Petit rappel des faits…
29 octobre 1628, le Batavia quitte le port d’Amsterdam. À son bord, 341 personnes, dont 38 femmes et enfants. Le navire appartient à la toute-puissante Compagnie hollandaise des Indes orientales. Il doit rejoindre Java pour y charger les épices qui font la richesse des actionnaires de la Compagnie.
Parmi ces hommes, Pelsaert, Commandeur responsable des affaires commerciales, vrai patron du navire, même s’il n’est pas marin, le capitaine Ariaen, responsable du bateau mais sous les ordres de Pelsaert et Jeronimus Cornelisz, un apothicaire de Haarlem, qui, au cours du voyage va fomenter une mutinerie avec le Capitaine du navire… Au début de ce deuxième volume, la révolte gronde. La mutinerie et le meurtre vont s’emparer du Batavia. Jeronimus ne reculera plus. Mais avant d’avoir pu mettre son plan en application, Le Batavia se jette à pleine vitesse sur les récifs des îles Albrohos au large de l’Australie, en pleine nuit, le 4 juin 1629 et fait naufrage. Jéronimus va prendre la tête des réfugiés. Le cauchemar va continuer.
29 octobre 1628, le Batavia quitte le port d’Amsterdam. À son bord, 341 personnes, dont 38 femmes et enfants: des marins, des artisans, des soldats, des officiers et quelques passagers qui voyageront sur le Château arrière, le lieu de l’élite du navire. Le navire appartient à la toute-puissante Compagnie hollandaise des Indes orientales, la VOC. Il doit rejoindre Java pour y charger les épices qui font la richesse des actionnaires de la Compagnie.
Amsterdam est alors le plus grand entrepôt d’Europe ; la Hollande vit un âge d’or de prospérité et de liberté. On dit Amsterdam tolérante, les esprits libres et les opprimés viennent de toute l’Europe s’y réfugier. « Paradoxalement, en partant au 17° Siècle, j’ai retrouvé des questions économiques et politiques qui m’intéressent. » explique Christophe Dabitch « Le récit intervient dans un contexte où Amsterdam invente la bourse et donc une forme du capitalisme, un grand cycle dans lequel nous sommes toujours. La Compagnie des Indes est l’une des Compagnies commerciales les plus puissantes de l’histoire. En faisant le grand écart, je me suis demandé quels liens pouvaient exister entre cette Histoire et l’histoire meurtrière de Jeronimus. »
Parmi les hommes présents sur le Batavia, Pelsaert, Commandeur responsable des affaires commerciales, vrai patron du navire, même s’il n’est pas marin, le capitaine Ariaen, responsable du bateau mais sous les ordres de Pelsaert et Jeronimus Cornelisz, un apothicaire de Haarlem, qui fuit la terre des hommes, incapable de se remettre de la mort par la syphilis de son bébé, et de la suspicion sur sa femme que cela a engendrée.
Au cœur de ce monde d’hommes, Lucretia. Après plusieurs mois en mer, elle devient l’objet de conquêtes, discrètes de la part de Jéronimus, plus directe de la part du commandeur et du capitaine.
Mais le Batavia n’arrivera jamais à Java. Le nom de ce navire deviendra le synonyme d’une terrible expérimentation sur des îles perdues au large de l’Australie. Une expérience humaine menée par Jeronimus Cornelisz, que rien ne semblait prédestiner à jouer ce rôle.
« Le personnage principal se nomme Jeronimus et, au vu de l’histoire, on le présente généralement comme un psychopathe et un hérétique pour expliquer son parcours. Ce qui n’est pas faux. Mais c’est un homme que rien, a priori, ne prédisposait à devenir ce qu’il est devenu à l’occasion de ce naufrage. C’est une histoire très connue en Hollande ou en Australie mais très peu en France. »
Petit rappel des faits et gestes de René Caillié
Premier Européen à entrer à Tombouctou, ville mythique interdite aux Blancs, et à en être ressorti vivant, René Caillié, explorateur solitaire, effectua 4 500 kilomètres à pied, du Sénégal à Tanger.
Considéré de façon éphémère, comme le « Marco Polo de l’Afrique », il mourra dix ans après son retour, à l’âge de 39 ans, oublié de tous.
1824, René Caillé, un jeune Français qui voyage déjà depuis quelques années sur les côtes de l’Afrique, veut découvrir l’intérieur des terres, là où aucun Blanc ne s’est encore rendu. Sans argent, sans aucun soutien officiel, René Caillié s’invente une méthode pour voyager.
Il s’initie dans une tribu maure, les Braknas, à qui il dit vouloir se convertir à l’Islam. Puis, il change de nom et devient Abdallahi (le serviteur de Dieu).
Suspecté par les Blancs d’être passé du côté des indigènes, soupçonné d’espionnage par les Braknas, Caillé décide pourtant de partir pour ce périple vers Tombouctou, villede tous les fantasmes.
Il est maintenant Abdallahi, fils d’Égyptien enlevé par les Blancs, esclave affranchi, qui veut retourner sur sa terre natale. Il voyagera à pied comme un mendiant.
Tant qu’on croira à sa nouvelle identité, il aura la vie sauve.
Des trottoirs mémoriels de Buenos Aires à un lac asséché par les spéculateurs, d’un fleuve à la frontière gréco-turque aux couloirs de la mort dans les prisons japonaises, des ruines de Grozny aux camps de Roms de Grigny, du totalitarisme numérique de Big (Brother) Data aux victimes ivoiriennes de sociétés pétrolières criminelles, il a partagé et recueilli la voix de ceux qui se battent pour leurs droits et qui transforment. Son statut de victime en celui d’acteur.
Sans jamais céder à l’empathie, Christophe Dabitch a rapporté 13 reportages dans le vif, étayés d’une présentation documentée du contexte politique. 13 témoignages qui prouvent que les Droits humains restent souvent hypothétiques.
La belle gageure de cet ouvrage choral est d’avoir permis aux différents dessinateurs de se réapproprier a posteriori le reportage initial (textes, entretiens et photos) pour obtenir un mélange de réalité rencontrée (étayée par des faits et des témoignages) et d’imaginaires visuels mêlant récit et ressenti.
Les auteurs Zeïna Abirached
Sergio Aquindo
Daniel Blancou
Christian Durieux
Manuele Fior
Benjamin Flao
Jorge González
Piero Macola
Laureline Mattiussi
José Muñoz
Gabrielle Piquet
Damien Roudeau
Michaël Sterckeman
Guillaume Trouillard
Commandée par le Capitaine Boulet (Voulet de son vrai nom) et le lieutenant Lemoine (Chanoine dans la réalité), la colonne part en janvier 1899 de Dakar, Sénégal, jusqu’au Tchad pour couronner la conquête de l’Empire français en Afrique. Mais les deux gradés, pressés et sans scrupules, obligent les autochtones à se battre au nom de l’Empire. Carnages et barbaries dans leur sillage. Devenus fous, Boulet et Lemoine ne répondent plus à aucune stratégie militaire, et dirigent pillages et massacres en tous genres.
Leurs « prouesses » sont soufflées à l’oreille de l’Armée française qui envoient un émissaire pour les brider tandis que Boulet coupe la communication avec l’état-major français et décide de traverser les colonies britanniques, au risque de créer un incident diplomatique. Les Anglais ne riposteront pas si Boulet parvient à les libérer de la Sarraounia, princesse rebelle et sorcière qui tourmente les populations locales autant que les sujets de la reine d’Angleterre. Sorcellerie, dysenterie et poudre de canon. Une expédition notoire où massacres et pillages ont été légion et que la mémoire militaire et patriotique a préféré oublier.
Christophe Dabitch et Nicolas Dumontheuil ont eu l’audace de redonner ses couleurs à cet épisode gommé, à l’image pourtant d’une époque. Ils bousculent avec humour les poncifs sur notre histoire coloniale et racontent, cyniques, comment les tirailleurs noirs ont dû commettre tant de crimes sur d’autres africains.
La colonne, c’est l’histoire sanglante de l’Empire et ses colonies, c’est l’histoire de délires narcissiques, de la folie des hommes, loin de l’image d’Epinal d’une armée en gloire.
L'étui contient les tomes 1 et 2.
Commandée par le Capitaine Boulet (Voulet de son vrai nom) et le lieutenant Lemoine (Chanoine dans la réalité), la colonne part en janvier 1899 de Dakar, Sénégal, jusqu’au Tchad pour couronner la conquête de l’Empire français en Afrique. Mais les deux gradés, pressés et sans scrupules, obligent les autochtones à se battre au nom de l’Empire. Carnages et barbaries dans leur sillage. Devenus fous, Boulet et Lemoine ne répondent plus à aucune stratégie militaire, et dirigent pillages et massacres en tous genres.
Leurs « prouesses » sont soufflées à l’oreille de l’Armée française qui envoient un émissaire pour les brider tandis que Boulet coupe la communication avec l’état-major français et décide de traverser les colonies britanniques, au risque de créer un incident diplomatique. Les Anglais ne riposteront pas si Boulet parvient à les libérer de la Sarraounia, princesse rebelle et sorcière qui tourmente les populations locales autant que les sujets de la reine d’Angleterre. Sorcellerie, dysenterie et poudre de canon. Une expédition notoire où massacres et pillages ont été légion et que la mémoire militaire et patriotique a préféré oublier.
Christophe Dabitch et Nicolas Dumontheuil ont eu l’audace de redonner ses couleurs à cet épisode gommé, à l’image pourtant d’une époque. Ils bousculent avec humour les poncifs sur notre histoire coloniale et racontent, cyniques, comment les tirailleurs noirs ont dû commettre tant de crimes sur d’autres africains.
La colonne, c’est l’histoire sanglante de l’Empire et ses colonies, c’est l’histoire de délires narcissiques, de la folie des hommes, loin de l’image d’Epinal d’une armée en gloire.
Après s’être illustrés quelques années plus tôt, par les campagnes en pays Mossi (actuel Burkina Fasso), le capitaine Boulet et le lieutenant Lemoine végètent à Paris, partageant leur temps entre débauche, nostalgie et conférences. Dans un contexte de concurrence européenne sur les régions à coloniser (notamment l’Angleterre et l’Allemagne), l’état français compte sur eux pour parachever la conquête de l’empire français d’Afrique.
Les deux hommes sont envoyés en mission stratégique au Tchad, l'objectif étant d'atteindre le Tchad par l’ouest et le fleuve Niger et d’opérer la jonction de leur colonne sur le lac Tchad avec deux autres missions. Ils forment une colonne de 50 tirailleurs sénégalais, 200 tirailleurs auxiliaires et 700 porteurs. La colonne se met en route en janvier 1899. Le capitaine Boulet et son adjoint Lemoine sont bien décidés à parer au plus pressé quitte à se servir sur place auprès des populations locales afin de nourrir leur colonne et augmenter le nombre de leurs porteurs.
Ainsi, la violence et les massacres se succèdent au fur et à mesure que leur mission avance.
Inspirée de faits réels (la mission Voulet-Chanoine), cette histoire peu connue est racontée sur un ton tragicomique par un tirailleur survivant qui dialogue avec l’ « esprit » de la colonne…
Le contexte historique:
Russie, 1918. 70 000 soldats austro-hongrois, mais de nationalité tchèque et slovaque, profitent de la Révolution russe pour s'enfuir des camps de prisonniers tsaristes. Leur but : rejoindre les troupes alliées sur le front Ouest afin d'obtenir, à terme, la création d'une république tchécoslovaque. Un seul moyen : s'emparer du Transsibérien pour rejoindre Vladivostok, d'où ils comptent s'embarquer pour l'Europe, via les États-Unis.
Prévu pour durer deux mois, ce périple ferroviaire deviendra odyssée et s'étalera sur trois années et des milliers de kilomètres. Une aventure incroyable, celle d'une nation en marche, au sens propre comme au figuré, avec au bout de la voie, un cri de guerre qui deviendra réalité : « Svoboda ! Liberté ! ».
Couleurs : Isabelle Merlet
Des mots éperdument égarés.
Dans le Paris de cette fin du XIXe siècle, le jeune Adrien ne rêve que de poésie. Complètement subjugué par l'œuvre d'Arthur Rimbaud, le jeune poète rencontre les membres du journal littéraire Le Décadent.
Ceux-ci, tout à leur obsession d'être les continuateurs du style du grand poète, poussent Adrien à écrire des faux du génial Rimbaud.
Rimbaud a déjà disparu des cercles littéraires parisiens depuis une douzaine d'années. Nul n'a de ses nouvelles. Il n'a plus publié une seule ligne. Il vivrait, paraît-il, quelque part vers Aden. La supercherie du Décadent fait long feu. Paul Verlaine, implacable garant de l'intégrité de l'œuvre de son ancien compagnon, dénonce les faussaires, attaque le journal, et le pauvre Adrien est traîné dans la boue. Le jeune homme décide alors de partir à la recherche de Rimbaud disparu :
Charleville, Marseille, l'Afrique…
Au fur et à mesure de son voyage, il croise ceux qui ont côtoyé l’artiste rebelle, de pas en pas, de témoignage en témoignage il retrouve la trace du poète de Charleville.
Mais l'esprit d'Adrien est fragile, le voici dérivant dans un rêve éveillé, onirique, le voici à la dérive dans son frèle esquif vers l'Éthiopie, à la rencontre de lui-même et, en toute fin, à l'acceptation de la disparition choisie du poète.
Un voyage initiatique au terme duquel Adrien découvre qui il est et Rimbaud retrouve toute sa liberté, celle de l'anonymat et du silence.
Le contexte historique:
Russie, 1918. 70 000 soldats austro-hongrois, mais de nationalité tchèque et slovaque, profitent de la Révolution russe pour s'enfuir des camps de prisonniers tsaristes. Leur but : rejoindre les troupes alliées sur le front Ouest afin d'obtenir, à terme, la création d'une république tchécoslovaque. Un seul moyen : s'emparer du Transsibérien pour rejoindre Vladivostok, d'où ils comptent s'embarquer pour l'Europe, via les États-Unis.
Prévu pour durer deux mois, ce périple ferroviaire deviendra odyssée et s'étalera sur trois années et des milliers de kilomètres. Une aventure incroyable, celle d'une nation en marche, au sens propre comme au figuré, avec au bout de la voie, un cri de guerre qui deviendra réalité : « Svoboda ! Liberté ! ».
Et dans ce premier album...
Prague, automne 1938. Josef Cerny dit « Pepa », juif, professeur d'arts plastiques, apprend les accords de Munich. Il se sent trahi par la France, sa mère et terre d'adoption, et imagine sans peine la suite : la mort de la Tchécoslovaquie, son pays et cette république qu'il a contribué à faire passer du rêve à la réalité, vingt ans auparavant. Alors, il ressort ses vieux carnets de croquis et les écrits de son compagnon, l'écrivain Jaroslav Chveïk, et se souvient...
Tcheliabinsk, mai 1918, c'est là que tout a vraiment commencé. Parti de Samara, le régiment de Jaroslav rejoint enfin les éléments avancés de la 1re division tchèque, qui est coincée en gare depuis trois semaines. Parmi eux, se trouve son ami Pepa. La joie de leurs retrouvailles est brève, des événements dramatiques surviennent...
Une grande aventure mystico-exotique menée par un trio d’auteurs touchés par la grâce divine...
Dans certains cercles élégants, on aime s’adonner au spiritisme. Une manière comme une autre pour de riches oisifs ou des scientifiques en quête d’irrationnel de mettre un peu de mystère dans leur vie !
Si ce n’est qu’un certain jour de 1913, une des séances de la comtesse Isadora tourne mal, ou plutôt trop bien, puisqu’un esprit terriblement puissant rend soudain visite aux apprentis médiums. Et pas n’importe quel esprit, puisqu’il s’agit de l’esprit d’un dieu. D’un dieu qui souffre. Et qui les enjoint de le rejoindre en Argentine.
Effrayés mais fascinés par la perspective de l’aventure, le professeur Ariane et ses amis font aussitôt leurs bagages.
Sans s’imaginer qu’ils vont mettre à jour un nouvel ordre divin parfaitement insoupçonné, au sein duquel toute vie humaine ne vaut pas plus que celle d’un enfant perdu dans un labyrinthe...
En Andalousie, de nos jours.
Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d’Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c’est l’amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces «mauvais garçons» vivent au jour le jour d’expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête.
En Andalousie, de nos jours.
Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d’Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c’est l’amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces «mauvais garçons» vivent au jour le jour d’expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête.
En Andalousie, de nos jours.
Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d’Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c’est l’amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie). Ces «mauvais garçons» vivent au jour le jour d’expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête.
En Andalousie, de nos jours.
Il se nomme Manuel, sa famille est originaire d’Andalousie, mais il a vécu en France jusqu'à ce qu'il décide de revenir s'y installer. Il a un ami gitan qui se nomme Benito, un chanteur hors norme. Manuel et Bénito sont inséparables. Car, ce qui lie avant tous les deux jeunes hommes, c’est l’amour du flamenco, le vrai, le pur, pas le flamenco rock comme peuvent le jouer certains frimeurs méprisables (mais qui, à contrario, gagnent très bien leur vie).
Ces « mauvais garçons » vivent au jour le jour d’expédients. Seul leur amour des femmes leur fait tourner la tête.
Mais quand Manuel tombe amoureux de la belle Katia, assistante sociale auprès de gitans, la rivalité s’installe…
Neuf ans après le tsunami de 2004, Romain Mataresse, jeune électricien de 24 ans, débarque avec son seul à dos, à Bandah Aceh, au Nord de l’île de Sumatra.
Il est bien décidé à comprendre ce qui est arrivé à sa sœur aînée disparue. Elsa était toubib, en mission humanitaire dans l’archipel dévasté. Le dernier mail qu’elle envoyé à sa famille en 2005, disait qu’elle souhaitait souffler un peu après ce qu’elle venait de voir et de vivre, en voyageant quelques temps en Asie.
Depuis, plus rien, ni de la part de la police locale, ni via le détective embauché par la famille.
Romain a décidé de partir sur ses traces pour répondre aux questions de leur mère qui ne s’est pas remise de cette disparition.
D’île en île, de rencontre en rencontre, de drogue en hallucinations, le jeune homme mène une quête insolite et mystérieuse, jamais désespérée, mais où les morts ont leur mot à dire…
C’est une enquête autant qu’une initiation pour Romain. En découvrant qui était sa sœur, de plus de 16 ans son aînée, les derniers mois de sa vie de sculptrice, les raisons de sa disparition, il apprend aussi à connaître une culture et une civilisation insoupçonnées, lui qui n’avait jamais mis les pieds hors de l’hexagone, grâce à une jeune Papoue en cavale dont il tombe malgré lui amoureux.
Les rites vaudou, les morts qui marchent, lui permettront de se connaître et de devenir adulte, en aidant « un fantôme, il a gagné un ange-gardien à vie »…