2,50€
L’auteur a réalisé une bande dessinée de façon quotidienne sur son site internet. L’exercice à duré six mois à raison d’un strip par jour! Avec son style graphique qui peut faire passer Sempé pour un pointilliste et son humour direct et efficace, Pascal Girard rate rarement sa cible. En quelques traits, il réussit avec quatre case de magnifiques petits instantanés.
L’auteur s’est fait remarquer lors de la parution de Nicolas aux Éditions Les 400 coups. Lewis Trondheim en faisait une véritable promotion sur son site internet...
10,00€
Une petite ville, une rue paisible; des enfants qui jouent au hockey, un chien qui essaie d’attraper la balle. De la fenêtre de sa cuisine, Stéphanie, 34 ans, vêtue d’un pantalon de jogging et d’un tee-shirt, observe les enfants qui jouent tout en finissant de préparer un copieux déjeuner. La mine rêveuse, elle sourit tristement: son chum, allergique aux chats, l’a mise au défi... Stéphanie choisira le chat.
Première incursion d’Yves Pelletier dans la bande dessinée et troisième titre de Pascal Girard à La Pastèque. Valentin devrait plaire aux agents d’immeubles, aux pigistes, aux chats et faire la promotion des antihistaminiques.
Un trait simple, efficace. Un humour subtil.
Monsieur P., le personnage principal, est un doux marginal, de la famille des Charlie Chaplin, M. Hulot ou même Charlie Brown. Il essaie tant bien que mal de trouver sa place dans un monde dont il ne possède pas le plan ! Sa timidité et son caractère sentimental compliquent aussi les choses...
Une BD qui raconte, de plusieurs façons, un deuil, celui d'un petit frère. Les saynètes s'enchaînent sur une période d'une vingtaine d'années entre bons et mauvais souvenirs, entre humour et traumatisme. Le ton est juste, l'émotion soutenue.
Pascal Girard (Dans un cruchon) confirme son talent de narrateur "en exprimant des sentiments complexes [...] à travers un trait simple et un découpage sans fioritures. Une efficacité redoutable" (Le Devoir/ Fabien Deglise).
Pour mieux profiter de cet ouvrage composé de doubles planches, passez en mode plein écran (double-clic sur la couverture), puis en mode double page (double-clic sur une planche).
Août 1948, New York suffoque sous la canicule. Alors que la nuit s'étend sur la ville, la voix d'Anne Scheffer, reine des ondes, transporte loin des cuisines et des rares cliens une serveuse de cafétéria de la 33ème rue et ajoute au drame banal d'un auteur sans succès de brooklyn.
Nocturne est la chronique d'une nuit qui peine à voir le jour...
Quatre ans après Bologne, revoici Pacal Blanchet en très grande forme et l'attente valait la peine. Et, pour souligner l'événement, le nouveau livre de Pascal est un objete splendide.
Publié en 2004 chez Casterman dans la collection Écritures, l'oeuvre maîtresse de Chester Brown retrouvera une place de choix dans le catalogue de La Pastèque en 2012.
Plus de 200 pages en noir et blanc d'une maturité graphique exceptionnelle.
L'album raconte l'histoire du mythique chef des Métis avec un souffle et un aplom réconcertant.
De la très grand bande dessinée.
Journal de Montréal - 15 avril 2012
10,00€
Justine n’est pas une histoire héroïque. Ce n’est pas une histoire de guerriers qui parcourent l’univers. Ce n’est pas l’histoire d’un agent secret qui doit sauver les États-Unis. Ce n’est pas l’histoire d’un monde magique où des trolls combattent les elfes. C’est une histoire qui aurait pu arriver à chacun de nous… C’est l’histoire de Justine, qui arrive dans une ville qu’elle ne connaît pas et qui doit essayer de s’adapter dans ce nouvel univers.
Justine se situe dans une communauté fragmentée et sans repères. C’est dans ce contexte qu’Iris aborde la solitude, la marginalité, les difficiles relations humaines et l’aliénation par le travail.
Justine est la première publication d’iris à la Pastèque.
11,00€
Voilà plusieurs années que nous attendons le grand retour de Siris. C’est maintenant chose faite avec la publication de Vogue la valise, un événement à ne pas manquer.
Vogue la valise, une saga familiale déchirante, se veut le récit touchant d’un père alcoolique qui entraîne dans son malheur toute sa famille et surtout La Poule, alter ego autobiographique de Siris,
Les pieds bien ancrés dans la réalité et l’oeil planant bien haut, Siris jette un regard poétique, acide et autobiographique sur son enfance.
Premier véritable roman graphique de l’auteur, celui-ci a mis plus de trois ans à pondre, dans un style chargé et avec une grande créativité narrative, un premier tome fort émouvant. La série comportera deux tomes.
Voici la bande-annonce du film Paul à Québec
On commence à parler de la construction d’un mythe. Le Devoir pose la question à sa une du 11 avril: Paul est t-il en train de devenir le Tintin du Québec ?
Il trône sur la plupart des palmarès des librairies d’ici depuis sa sortie. Le dernier livre de Michel Rabagliati fait mouche. 10 000 exemplaires en trois mois, on a rarement vu ça au Québec ces dernières années. Oui, le travail de Michel Rabagliati est en train de s’imposer comme l’emblème du 9ème art québécois. Il en fallait un.
« Qui voit Belle-Île cingle sans péril »
Vanessa Blue est la vedette principale de Au premier regard, un feuilleton télévisé à succès. Mais, alors que la série pulvérise les records d’audience et que sa cote de popularité est au plus haut, la jeune femme décide de partir faire un point sur sa carrière à Belle-Île, en Bretagne.
Un lieu sauvage et isolé apparemment propice aux remises en question puisque c’est ici que, plus d’un siècle auparavant, la grande Sarah Bernhardt était venue s’installer afin de se « confronter aux éléments. »
Après Ouessantines, le duo Patrick Weber et Nicoby nous emmène sur les terres d’une nouvelle île bretonne au parfum de bout du monde.
En nous décrivant le destin parallèle de deux femmes icônes de leur temps, ils livrent une touchante chronique sociale sur la quête d’identité, l’accomplissement de soi et le rapport à la célébrité.
Après No mas Pulpo, réédition de la suite de l’œuvre autobiographique de Joe G. Pinelli.
Enseignant aux beaux-arts de Liège, Pinelli accepte de s’embarquer pour la célèbre "foire des éleveurs de chiens d’Angoulême" (!) où il est chargé de faire affaires…
C’est le point de départ d’un périple qui s’avère plus long que prévu, car les dernières volontés d’un élève récemment suicidé soumettent notre baroudeur à un curieux jeu de piste sur les traces de la "dinde sauvage".
En chemin il rencontrera d’étonnants personnages, dont un certain Milo (celui de La voix intérieure), des femmes, et puis… une femme.
Ce récit est initialement paru en trois volumes chez PLG : Sainte Victoire (1996), Mont Ararat (1997) et La Soufrière (1999).
Markéta Hajská, anthropologue, et Máša Bořkovcová, ethnologue - spécialistes de la question Rom - ont rencontré Ferko, Keva et Albína lors d’une enquête sur les Roms de République tchèque et de Slovaquie. Elles ont décidé de raconter leurs histoires. Parce qu’« il faut commencer à parler des Roms en tant qu’individus et pas seulement en tant qu’ethnie ». Le dessinateur Vojtech Masek a mis ces récits en images, en travaillant d’après les photos, films et témoignages audios enregistrés au cours de ces rencontres. Le personnage principal du premier récit, Ferko, est un sexagénaire fauché qui se prétend issu de la famille tzigane la plus riche de Slovaquie. Keva, une jeune Rom Praguoise de vingt ans aux prises avec les discriminations, est au centre de la deuxième partie. La dernière histoire est celle d’Albína, 40 ans, femme battue et mère de sept enfants, qui finit par s’enfuir avec son amant tchèque. « Ce n’est pas une histoire politiquement correcte, précise le quotidien Lidové Noviny. Les auteurs ne censurent pas les aspects les plus sombres, comme la violence et la drogue. » En mettant en scène ces vies bancales, « la trilogie fait prendre conscience de l’ampleur de la dette de la société tchèque envers les Roms », estime le magazine Respekt. O Pribjehi – Histoires est un triple récit édifiant, une étude en profondeur du quotidien des Roms en Slovaquie et en République tchèque, deux pays à forte population Rom. Titre original : O PRIBJEHI
Traduit du tchèque par Milena Fucikova
Une autobiographie d’un homme qui se retrouve éditeur un peu par hasard. On va suivre l’évolution de sa structure où lui même se rend compte que la frontière entre sa vie professionnelle et sa vie privée est quasi inexistante...
Un ouvrage parfois cru et dur mais qui donne pour la première fois la vision du côté éditorial.
Après quelques 40 années de vie commune, Maggie et David Loony choquent leurs trois enfants en leur annonçant qu’ils se préparent à divorcer. Leur explication est des plus simples : « nous ne nous aimons plus ». Cette annonce lance une réunion de famille de 6 jours dans la maison proche de la mer (et peut-être hantée) de Maggie et David.
Le fils aîné, Dennis qui n’accepte pas la décision de ses parents est également confronté à ses propres problèmes de couple. Claire, la cadette, élève seule sa fille de 16 ans et semble ne pas réagir au divorce. Enfin, Peter, le benjamin de la famille, un aspirant réalisateur paralysé par ses angoisses, se lance dans une aventure romantique avec une mystérieuse monitrice de colonie de vacance.
Sélection Officielle du Festival d’Angoulême 2009
Prix Millepages, meilleur comics 2008
Petit résumé de la première nouvelle (La Pétition) pour vous mettre l’eau à la bouche. On vous laisse sur votre faim pour les deux autres !
Alain Le Guirrec est animateur sur une petite radio parisienne. Si petite, qu’elle ne lui permet d’interviewer que des vedettes, elles-mêmes, sans grande notoriété. Alors autant le dire, c’est la révolution à la station le jour où Alain doit interviewer la star américaine Harry Walsh. Tout le monde le regarde d’un autre œil, avec fierté. Alain en est sûr, il va enfin connaître son heure de gloire, sa carrière va exploser, c’est certain.
Le jour J, débarque une connaissance qui veut lui faire signer une pétition demandant la grâce d’un prisonnier politique sud-américain à quelques heures de son exécution. Alain se ficherait bien de cette pétition si elle n’avait pas déjà été paraphée par Marlène, la femme de sa vie (même si cette dernière ne le sait pas encore !).
Un éclair de génie traverse son esprit. Pour séduire Marlène, il va faire signer la pétition à Harry Walsh ! Et l’épater !
Et même ainsi sauver la vie du condamné !
À Paris, de nos jours.
En rentrant de l’école, une jeune fille se fait voler son téléphone portable et reçoit un coup de poignard à l’abdomen. Courageusement, en silence, elle retourne chez elle et s’effondre dans les bras de son père.
S’en suit alors une lutte contre la mort qui rôde autour d’elle ; Une longue histoire de combat pour la vie, pour la jeune fille et son père.
Rares sont les auteurs qui savent à ce point transmettre des émotions en se passant de mot. Stéphane Levallois est de ceux-là. Par la force de son dessin, il nous entraîne dans un monde violent et silencieux et déploie en quelques planches un univers étrange et pénétrant. Racket est un album atypique et intérieur.
Levallois a griffé sur de multiples carnets, case après case, son récit ; Un travail de détails où l’auteur distille une émotion grandissante à l’encre de chine, à l’aquarelle aussi, traçant des traits au plus proche de l’écriture et au plus proche de son sujet.
Roman graphique aux lignes saillantes et expressives, Racket est un récit aigre sur notre environnement citadin parfois violent et chahuté.
C’est aussi l’illustration des angoisses d’une adolescente fragilisée par l’agressivité de la ville ; la distorsion des images laisse un livre curieux et bouleversant, comme il en va des obsessions et des émotions d’une jeune fille en devenir.
Trois femmes sont unies par une passion dévorante pour le boys-band 110%. Membres du FUPA110 (Fans Un Peu Agées de 110%), Sasha, Cathy, et Gerty échappent ainsi à leur quotidien un peu morose : les maris taciturnes, les enfants geignards et les collègues de travail sadiques. Complètement monomaniaques, elles sont prêtes à tout pour obtenir des photos inédites ou des fringues usagées de leurs idoles…Et elles n’hésitent pas à se battre avec des préados pour obtenir les meilleures places aux concerts du groupe. Le ton est humoristique mais Tony Consiglio laisse rapidement poindre le côté assez pathétique de la vie de femmes un peu larguées. Il dresse le portait férocement drôle de cette Amérique obsédée par le culte des pseudo-célébrités… Un phénomène qui a malheureusement traversé l’Atlantique.
Ferme 54 rassemble trois histoires partiellement autobiographiques, abordant des périodes marquantes de la vie d’une jeune femme élevée dans une zone rurale d’Israël, au cours des années 70 et 80. L’enfance, à travers un drame familial, puis l’adolescence au moment de la première guerre du Liban et finalement l’entrée dans l’âge adulte avec le service militaire dans les territoires occupés. Ces histoires décrivent magistralement la dimension souterraine dérangeante de l’adolescence, les traumatismes et les profonds bouleversements qui se dissimulent sous la superficielle tranquillité d’une jeunesse à la campagne. Bien que cette enfance israélienne se déroule dans l’ombre de la guerre et de l’occupation, elle reflète des sentiments, des passions et des expériences universelles.
Dessous décrit va vie tumultueuse de deux sœurs issues de la communauté juive dans le Lower East Side de New York du début du 20ème siècle.
Esther et Fanya sont deux sœurs jumelles, nées vers 1902 dans ce quartier presque exclusivement composé d’immigrants en provenance d’Europe de l’Est et fraîchement débarqués aux États-Unis. Leur mère tient un atelier de confection et trompe allègrement son mari, un homme effacé. Les deux sœurs s’éloignent du giron familial dès l’adolescence, Fanya commence à travailler pour une avorteuse qui fera son éducation scolaire et politique. Esther fascinée par des danseuses d’un théâtre burlesque local y prend des cours de danse tout en travaillant comme bonne à tout faire dans la maison close attenante.
Les chemins des deux sœurs pourtant très liées l’une à l’autre vont progressivement diverger, Esther devient rapidement à la fois danseuse et prostituée, sous le nom de Delilah, connaît un grand succès auprès de la gente masculine fortunée et devient une actrice célèbre. Fanya va prendre la relève de l’avorteuse, et s’enfoncer dans la précarité, refusant de se marier avec son ami d’enfance, Sal.
Avec Dessous, Leela Corman décrit les difficultés de cette population immigrante de 1909 à la veille de la grande dépression, mais surtout brosse le magnifique portrait de deux femmes libres.
Titre original : Unterzakhn
Traduction de Jean-Paul Jennequin
Lettrage de Hélène Duhamel
A l’occasion de ses dix ans, Ego comme X a coédité avec la Maison des Auteurs d’Angoulême un ouvrage hors commerce désormais disponible en téléchargement. Seules les 20 premières planches sont feuilletables sur digiBiDi.
Xavier Mussat et Fabrice Neaud, auteurs historiques d’Ego comme X, et résidents de la Maison des Auteurs durant plusieurs années, évoquent leur occupation de ces lieux lors de l’arrivée d’un nouveau résident, Philippe Squarzoni, auteur de Garduno (éditions les Requins Marteaux).
C’est l’occasion pour eux de se livrer à diverses réflexions sur la politique locale qui a conduit la ville d’Angoulême à créer la Maison des Auteurs, et d’évoquer le statut d’artiste dans la société contemporaine.
A voir sur ce site : discussion filmée entre Fabrice Neaud et Philippe Squarzoni durant le festival bd engagée de Cholet en 2008.