Fin 1942, Ernst Kessler ayant terminé sa formation de soldat au sein de la Wehrmacht est envoyé sur le front russe. La réalité de cette guerre qu'il ne percevait qu'à travers les journaux se révèle brutalement toute autre. Ernst Kessler doit affronter non pas un ennemi, celui auquel il s'attendait, mais deux ! En effet, l'hiver Russe s'avère un adversaire aussi redoutable que les Russes eux-mêmes.
Ce premier tome retrace le périple de Kessler traversant la Russie d'Ukraine jusqu'à Stalingrad. Lui et ses nombreux camarades devront lutter tant contre l'ennemi, contre les partisans attaquant les colonnes de ravitaillement Allemande et contre un climat hostile et complice de la victoire Russe.
Ces multiples facettes d'un même combat ôteront la jeunesse et les illusions du jeune soldat Kessler lui révélant impitoyablement les pires horreurs que peut générer la nature humaine.
Un récit fort, un dessin réaliste et puissant.
Le lent processus de la 6e extinction est en cour…
Que dirions-nous si nos générations futures venaient dilapider nos richesses ? Serions-nous prêts à les laisser faire ? Et eux, ont-ils le droit, sous prétexte d’héritage, de piller le passé pour se garantir du Futur ? Le futur existerait-il sans passé ? Devant cette question, la seule certitude que l’on puisse avoir est que cette civilisation, cet Homme du Futur, il se construit et grandit du présent, se nourrit du passé et que toute sa panoplie d’avancées technologiques pour lui préserver son avenir est simplement le fruit de notre imagination. Alors, imaginez…
Base désaffectée de l’US AIR FORCE, US DAVIS…
Une petite famille vit ici depuis de nombreuses années. Samantha et Peter parents de Marion, Léa et Simon sont abattus froidement par des troupes d’interventions sous le commandement du Colonel Howard. Les Enfants s’enfuient ; Mc Koy membre et représentant de l’ISD, Intelligence Service Directory, c’est mis en quête de les retrouver et de les abattre au même titre que leurs parents. Que veut Mc Koy et pourquoi les recherche-t-il si obstinément ?
Le soleil descendait lentement derrière les collines qui bordent la petite ville de Corona au Nouveau-Mexique pour laisser place à un de ces fameux orages d’été. William et Martha, ayant du mal à trouver le sommeil, furent surpris par une très forte
détonation...
Ils allèrent sur le perron pour regarder où la foudre était tombée. Les restes de lueurs fumantes leur indiquèrent l’endroit où ce terrible éclair avait frappé…
Mais était-ce vraiment la foudre qui était tombée dans ce champ cette nuit du mercredi 2 au jeudi 3 juillet 1947 ?
Voilà plus de 64 ans que les rescapés du vaisseau « NCC-1701 » sont bloqués. Mais sous peu s’aligneront les planètes Terre, Mars, Mercure, Jupiter et Pluton, ainsi que le soleil, permettant un retour dans le futur par la création d’une « fenêtre temporelle ». Un problème se pose encore : nos héros ne sont plus en possession de toutes les sphères d’énergie : ces éléments vitaux dont la réunion est nécessaire pour enclencher le processus de distorsion pour un bon temporel. Ils entament une véritable course contre la montre pour les retrouver.
1914. La guerre est déclarée. Jean-Corentin Carré veut partir à la guerre, mais il est trop jeune. Alors il va mentir, et devenir un héros. L’enfant soldat, le petit poilu du Faouët, le plus jeune soldat de la guerre.
Jean Corentin Carré est né le 9 janvier 1900, dans la commune du Faouët (Morbihan). Témoignant d’une certaine précocité intellectuelle, le jeune homme se montre plutôt doué pour les études. En 1912, son maître d’école le recommande au percepteur de sa ville, qui l’emploie comme commis aux écritures, une carrière d’employé de bureau, vite interrompue par la déclaration de guerre. Le père de Jean Corentin, mobilisé, part pour le front. Son fils veut le suivre, mais, à 14 ans, il est bien trop jeune et sa demande d’engagement volontaire est refusée.
En avril 1915, il annonce à ses parents sa décision de quitter la France pour l’Amérique Latine. Mais s’il quitte bien le Morbihan, c’est pour se rendre à Pau. Là, il se présente au bureau de recrutement, où il déclare s’appeler Auguste Duthoy, né le 10 avril 1897 à Rumigny, dans les Ardennes. Ce lieu de naissance n’est pas anodin. La ville de Rumigny étant située dans zone envahie, il est impossible aux autorités militaires françaises de contacter sa municipalité pour demander confirmation de l’état-civil du jeune homme. Ainsi dispensé de prouver son âge et son identité, Jean Corentin Carré est incorporé. Il est alors l’un des plus jeunes soldats de France, sinon le plus jeune. Il effectue son temps d’instruction militaire à la 29e compagnie du 410e R.I., dont le dépôt est à Rennes.
Son niveau d’instruction le destine tout naturellement à suivre le peloton des élèves caporaux. Toutefois, il n’est pas encore titulaire du grade lorsqu’il part pour le front, le 20 octobre 1915. C’est en Champagne qu’il découvre la guerre. Après un bref passage à Sainte-Menehould puis une période d’instruction à Sivry-sur-Ante, il prend les tranchées le 15 novembre dans le secteur du Mesnil-lès-Hurlus. Il ne pouvait rêver pires conditions pour un baptême du feu, l’enfer, les tranchées, les affrontements à la baïonnette, l’horreur. Depuis l’offensive de septembre, le secteur reste très agité. Le froid et la neige n’arrangent rien..
Coloriste : Jean-Luc Simon
Le contexte historique:
Russie, 1918. 70 000 soldats austro-hongrois, mais de nationalité tchèque et slovaque, profitent de la Révolution russe pour s'enfuir des camps de prisonniers tsaristes. Leur but : rejoindre les troupes alliées sur le front Ouest afin d'obtenir, à terme, la création d'une république tchécoslovaque. Un seul moyen : s'emparer du Transsibérien pour rejoindre Vladivostok, d'où ils comptent s'embarquer pour l'Europe, via les États-Unis.
Prévu pour durer deux mois, ce périple ferroviaire deviendra odyssée et s'étalera sur trois années et des milliers de kilomètres. Une aventure incroyable, celle d'une nation en marche, au sens propre comme au figuré, avec au bout de la voie, un cri de guerre qui deviendra réalité : « Svoboda ! Liberté ! ».
Couleurs : Isabelle Merlet
Notre Mère la Guerre est un récit, sous des allures d’enquête policière, qui prend la guerre comme sujet principal. Un récit qui aborde la question de ce Mal Absolu qu’est la guerre, à travers l’affrontement de deux hommes en plein coeur des tranchées françaises : un caporal et un lieutenant de gendarmerie, un socialiste antimilitariste et un militant catholique et patriote.
En septembre 1917, remis de ses blessures, le lieutenant Vialatte apprend deux nouvelles d’importance : Eva, l’amour de sa vie, travaille comme interprète à la Croix-Rouge. Par ses fonctions, elle est en contact avec les camps de prisonniers français en Allemagne.
Et c’est par elle que Vialatte découvre que Peyrac, porté disparu en 1915, a été fait prisonnier et qu’il est bien vivant.
Vialatte, avec l’aide de Janvier, reprend donc son enquête à zéro...
Les plus belles lettres de poilus adaptées en BD.
Ils avaient 17 à 25 ans. Se prénommaient Gaston, Louis, Réné. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers…
Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l’uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés.
Sur 8 millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de 2 millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal.
Plus de 4 millions subirent de graves blessures.
Cet ouvrage exceptionnel regroupe des adaptations en BD de véritables lettres de Poilus par
et bien d’autres.
Des mots écrits dans la boue et qui n’ont pas vieilli d’un jour. Des dessins chargés d’émotion qui marqueront les esprits.
Avec Les Quatre coins du monde, dont paraît le 2ème tome, Labiano nous emmène du sud du Sahara aux tranchées de la Grande Guerre, pour une réflexion sur le courage et la fraternité, sur l'héroïsme et la responsabilité...
Le jeune lieutenant Dupuis, n'écoutant que son devoir, quitte les troupes méharistes pour rejoindre le front.
Nous sommes en 1914, au coeur des tranchées ; dans cet immense bourbier ignoré des dieux, il combat au côté des Touareg qui l'ont suivi...
Ce 2ème volet des Quatre coins du monde clôt un diptyque flamboyant, une bande dessinée de grande aventure.
La plus grande opération parachutée de l'Histoire.
Londres, mai 1944.
Le jour du débarquement de Normandie est proche. La 82e aéroportée a pour mission de sécuriser les routes, les ponts et les landing zones du Nord Cotentin pour des planeurs dans le cadre de l’opération Boston. Elle doit, pour ce faire, s’emparer de la ville de Sainte-Mère-Église et la tenir coûte que coûte jusqu’à l’arrivée des renforts qui doivent débarquer à Utah Beach.
En son sein, cinq G.I. venus des quatre coins des États-Unis. Chacun a son histoire, ses rêves, ses motivations. Chacun vivra l’horreur de la guerre à sa manière. Tous ne reviendront pas…
2014 commémore le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie. À cette occasion, les éditions Glénat vous proposent de revenir sur le D-Day à travers trois albums indépendants, centrés chacun sur un objectif stratégique précis de cette opération militaire historique.
Une spectaculaire série qui nous raconte aussi, à l’instar de Il faut sauver le soldat Ryan, le conflit à hauteur d’hommes.
Coloriste : Domenico Neziti
Joe Sacco raconte cette journée, en une fresque muette de près de 7 mètres de long, qui est présentée en un livre accordéon. Un livret l’accompagne avec les commentaires de l’auteur, qui explique heure par heure, le déroulement de ce jour tragiquement historique. Hanté par la Première Guerre mondiale depuis l’enfance, mais accaparé dans sa carrière journalistique par d’autres conflits plus récents, et considérant que Jacques Tardi avait traité le sujet de façon définitive avec La Guerre
des tranchées, Sacco ne s’est jamais imaginé dessiner sur le sujet. En octobre 2011, à la demande d’un ami éditeur new-yorkais, il y réfléchit pourtant. Il décide de se concentrer sur le premier jour de la bataille de la Somme, car c’est à partir de ce jour-là que l’homme du peuple a pris conscience de la véritable nature de la guerre moderne.
Joe Sacco fait le choix de s’inspirer de la Tapisserie de Bayeux, joyau de l’art médiéval, qui raconte l’histoire de l’invasion de l’Angleterre par les Normands. Il peut donc montrer ce qui s’est passé ce jour-là, sans avoir recours à aucun commentaire.
Le déroulé des événements parle de lui-même quant aux responsabilités du haut-commandement, et le sacrifice des soldats. S’il représente ce premier jour de la bataille de la Somme du seul point de vue britannique, c’est que les documents, les écrits militaires anglo-saxons et les histoires relatives aux Anglais lui sont les plus familiers, ce sont ceux qui ont imprégné sa conscience. Une oeuvre surprenante, tant par sa forme que son fond et son traitement graphique En effet, Joe Sacco donne ici un dessin compact et fouillé, ne négligeant aucun détail, ignorant délibérément perspectives et proportions réalistes. Il réalise une peinture miniature comme une image d’Épinal.
Bande dessinée de 50 pages en accordéon, avec un livret intitulé 1er juillet 1916, contenant un préambule et des annotations de l'auteur, et une préface d'Adam Hochschild.
Édition bilingue (français, allemand)
Louis Fisher, renommé Ludwig sous la contrainte nazi, et enrôlé dans la tristement célèbre Waffen SS , avait promis à Conrad Höffner, — son cruel ennemi mortellement blessé —, qu’il apporterait sa toute dernière lettre à sa soeur Hilda.
Il avait ensuite essayé de fuir l’enfer du front russe ; arraché toute trace de son appartenance au corps d’élite du III Reich, au cas où il serait fait prisonnier ; puis dérobé une moto abandonnée dans les décombres…
Mais l’engin avait littéralement volé en éclats sous le fracas d’un obus…
Conrad reprend connaissance dans un hôpital allemand, terriblement affaibli, défiguré peut-être car d’épais bandages masquent son visage.
Sa soeur, Hilda, est à ses côtés pour l’aider à retrouver la mémoire. Le traumatisme crânien dont il souffre le prive en effet de son identité, de son passé. Mais il reprend peu à peu des forces, malgré les atroces scènes de tueries qui hantent ses nuits. Ses plaies de chair se résorbent progressivement, mais celles de l’âme le tourmentent continuellement.
Peut-il oublier ce vide insoutenable, ou espérer combler les bribes de sa vie passée ? … Et de quelle vie !
Le contexte historique:
Russie, 1918. 70 000 soldats austro-hongrois, mais de nationalité tchèque et slovaque, profitent de la Révolution russe pour s'enfuir des camps de prisonniers tsaristes. Leur but : rejoindre les troupes alliées sur le front Ouest afin d'obtenir, à terme, la création d'une république tchécoslovaque. Un seul moyen : s'emparer du Transsibérien pour rejoindre Vladivostok, d'où ils comptent s'embarquer pour l'Europe, via les États-Unis.
Prévu pour durer deux mois, ce périple ferroviaire deviendra odyssée et s'étalera sur trois années et des milliers de kilomètres. Une aventure incroyable, celle d'une nation en marche, au sens propre comme au figuré, avec au bout de la voie, un cri de guerre qui deviendra réalité : « Svoboda ! Liberté ! ».
Et dans ce premier album...
Prague, automne 1938. Josef Cerny dit « Pepa », juif, professeur d'arts plastiques, apprend les accords de Munich. Il se sent trahi par la France, sa mère et terre d'adoption, et imagine sans peine la suite : la mort de la Tchécoslovaquie, son pays et cette république qu'il a contribué à faire passer du rêve à la réalité, vingt ans auparavant. Alors, il ressort ses vieux carnets de croquis et les écrits de son compagnon, l'écrivain Jaroslav Chveïk, et se souvient...
Tcheliabinsk, mai 1918, c'est là que tout a vraiment commencé. Parti de Samara, le régiment de Jaroslav rejoint enfin les éléments avancés de la 1re division tchèque, qui est coincée en gare depuis trois semaines. Parmi eux, se trouve son ami Pepa. La joie de leurs retrouvailles est brève, des événements dramatiques surviennent...
Vietnam. 1965. Village de Dong Xoai.
Une unité des forces spéciales américaines, en simple mission d’assistance et d’observation, tombe dans un piège mortel tendu par des combattants Viet Cong. Leur unique espoir de survie réside dans leur capacité à combattre dos à dos cet ennemi déterminé. Un roman graphique exceptionnel. Un regard poignant sur les horreurs de la guerre et sur le coût humain de la liberté.
D'après une histoire vraie
22 avril 1836, Bataille de San Jacinto.
En une vingtaine de minutes d’une boucherie intense, les troupes texanes massacrent un grand nombre de soldats de l’armée mexicaine en criant distinctement « Souvenez-vous d’Alamo ! ». Ces soldats se montrent impitoyables en ne laissant aucun survivant, achevant même les blessés. Nous sommes alors au tournant de l’indépendance du Texas, car l’avant-garde mexicaine n’existe plus…
Couleurs : Simon Quemener
1917. Toujours déserteur, revenu clandestinement d'Espagne où il s'était réfugié, Mattéo passe à Collioure embrasser sa mère. Nous sommes le 1er août, jour anniversaire de la mort de son père. Le soir même, il revoit Juliette, qu'il tente en vain d'emmener avec lui. Tendre soirée désespérante sur la plage.
Le lendemain, Mattéo, accompagné de Gervasio, l'ami de son père, embarquent pour Petrograd. Après trois de mer, les deux amis, en mission d'exploration pour le compte des anarchistes espagnols, sont au cœur même de la révolution qui s'embrase. C'est chez Amanda, la sœur de Gervasio, qu'ils se rendent. Mais en fait, elle et son mari sont en train de déménager « à la cloche de bois », pour fuir les diables rouges ! C'est donc Dimitri, leur fils, un anarchiste libertaire et sa bande, qui leur souhaitent une bienvenue braillarde et soviétique, à coups généreux de vodka. Très vite, ils se voient confier des missions. Mattéo, celle d'immortaliser la révolution de l'espoir grâce à l'appareil photo offert par la section anarchiste espagnole ; Gervasio celle de cuistot au comité du quartier.
Mattéo sillonne la ville : « à Petrograd, on ne mourrait pas que de froid, ça dérouillait », et ses convictions politiques, ses idées humanistes, ses espoirs en prennent un sale coup. Il fait des portraits de « pauvres types qui puent la misère », supposés être contre la révolution, et donc coupables, mais il trouve qu'ils ne ressemblent guère à l'image qu'il se faisait de « la noblesse russe pétant dans la soie depuis Pierre Le Grand ». Il est écœuré. C'est pour lui, le début des doutes, des interrogations complexes, des compromissions inévitables...
Louis se retrouve dans un camp d’entraînement de la SS dans les forêts sombres de Poméranie Orientale. Il y est soumis au « Drill » un entraînement physique et psychologique très dur afin de briser toutes velléités de résistances aux ordres.
Louis se plie aux exigences qui lui sont demandées. Il pense régulièrement à ses parents, à ses soeurs, à Annette aussi… les espère vivants. Il fait la connaissance d’un mosellan, Jean Wirtz, et d’un allemand, Hans Schwimmer, ses voisins de chambrée. Et Conrad, l’ange noir, le surveille…
Le départ pour le front Est survient en urgence : il faut renforcer les unités SS qui, au contact des soviétiques, se font étriller. Louis, Ludwig : il faut tenir…
En Europe, les forces alliées s'apprêtent à débarquer, et il faudra des artistes pour immortaliser l'événement. Peter, artiste peintre raté à New York se porte volontaire. Il se retrouve au coeur de la «Big red one», le régiment le plus exposé de tous : celui qui débarquera à Omaha Beach... Son frère, Jim, fait partie des Rangers chargés de neutraliser la Pointe du Hoc.
Peter et Jim se retrouvent plongés au coeur de l'histoire.
Omaha Beach et la Pointe du Hoc, deux hauts lieux des événements de juin 44 en Normandie. Nous suivons ici lʼhistoire de deux frères, engagés dans cette aventure humaine…
Complété par un livret historique de 16 pages sur cet événement.
Livret : Isabelle Bournier, Marc Pottier
Couleurs : Catherine Moreau
Louis Fisher a le malheur d’être né à l’Est de la France à l’entre deux Guerres. Si sa famille s’est sentie française, elle a dû souffrir aussi pour l’Allemagne, soumise aux lois de la guerre, en lui laissant un drôle de passé. Louis est étudiant, amoureux, frivole, en un mot, jeune, à mille lieux de la politique ! L’histoire va le rappeler bien vite à la réalité qui est la sienne, génération sacrifiée, régionalement mal placée… Enrôlé malgré lui par la Waffen SS, Louis Fisher va éprouver dans sa chair, comme tant d’autres Alsaciens ou Lorrains, la détérioration de son intégrité morale et le principe de « guerre totale ». Il essaye de survivre, malgré l’acharnement, la haine que lui voue son « ennemi d’enfance », Conrad Höfman. Ethniquement fils du Lebensraum (espace vital germanique), historiquement et culturellement enfant de la République Française, Louis / Ludwig doit faire face à des choix essentiels. La saga historique d’un destin malmené, celui d’un jeune homme qui tente de trouver un sens et surtout garder goût à la vie.
Une mission où l’échec n’est pas permis…
1944, Bulford Camp, Angleterre. Adrien Bellefontaine, engagé canadien et artiste à ses heures, croque sur le papier ses camarades soldats lors de son entraînement pour l’opération Overlord. Car au cœur de la campagne anglaise est reconstituée fidèlement la batterie de Merville, un objectif stratégique capital.
Cette pièce d’artillerie allemande menaçant Sword Beach, doit à tout prix être démantelée pour faciliter le débarquement des forces alliées sur les plages normandes. L'unité de parachutistes d'Adrien doit protéger le flanc gauche du bataillon chargé de prendre la batterie.
Ce n'était pas sa mission initiale, et pourtant le jeune Canadien va participer malgré lui à l'attaque...
2014 commémore le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie. À cette occasion, les éditions Glénat vous proposent de revenir sur le D-Day à travers trois albums indépendants, centrés chacun sur un objectif stratégique précis de cette opération militaire historique.
Une spectaculaire série qui nous raconte aussi, à l’instar de Il faut sauver le soldat Ryan, le conflit à hauteur d’hommes.
Coloriste : Domenico Neziti