Babagarage, Sénégal, printemps 2008.
Le baron accompagne une association humanitaire qui vient poser trois kilomètres de canalisation pour relier le village au château d’eau de Barbarage. Le chef du village les accueille à sa manière : « Les Blancs il viennent toujours. Depuis longtemps. Comme les sauterelles. Ils font des choses parce que chez eux ils s’ennuient. Parfois des choses bien. Parfois mauvaises. Vous, vous venez construire l’eau chez nous, c’est bien. Comme ça les jeunes ils resteront ici plutôt que d’aller chez vous où ils sont maltraités… »
Le travail commence, dans la bonne humeur, même s’il faut faire avec les politiques, marabouts et autres policiers dont l’intérêt pour le projet est loin d’être humanitaire.
Cette histoire se base sur un voyage fait par Nicolas Dumontheuil (accompagné par Christophe Dabitch) en 2008 à Babagarage au Sénégal…
Le pauvre Baron est dans une bien triste situation : au cours d’un envoûtement intempestif au Bénin, l’étourdi s’est fait voler son sexe. Notre héros est bougon : depuis le début de son séjour au Bénin, on l’a pris pour une femme (à cause de son catogan !), il doit supporter le fantôme de sa grand-mère qui n’arrête pas de lui donner des conseils… et voilà qu’on lui vole son sexe ! Miss Hopkins, une Anglaise à l’accent ridicule et aux fesses plates qui prépare un mémoire sur les envoûtements lui propose son aide et l’entraîne à sa suite faire la tournée des grands sorciers pour essayer de le guérir… les galères commencent alors véritablement…
Couleurs : Isabelle Merlet
Un jour naquit dans l’héroïque bourgade de Cadillac sur Garonne, le baron Jean-Dextre Pandar de Cadillac. Qui est-il ? De la limousine, il a le coffre, le brillant, la reprise et la suspension. L’endurance aussi. Du nom illustre, il a toutes les valeurs poivrées de la Gascogne !
Pour ce premier titre, nous le retrouvons au Mali. Avec ses certitudes, et son envie de bien faire. Surtout ne pas passer pour un néo-colon. Le problème étant qu’à trop vouloir bien faire, on accumule les maladresses.
Couleurs : Isabelle Merlet
Rafael Juntunen a peur. S’il avait pu s’échapper avec le butin d’un braquage qui avait mal tourné, son complice de l’époque avait été arrêté. Le temps a passé, ce dernier va sortir de prison et réclamer sa part. Seulement, Rafael ne veut plus partager. Il prend la fuite et se cache au fin fond de la Laponie, dans la forêt des renards pendus.
Le gangster de trente ans, célibataire, ne voudra partager son butin avec personne mais il ne pourra pas rester tranquille bien longtemps, rejoint très vite par un ex-major de l’armée alcoolique mis sur la touche, et une Lapone nonagénaire en fuite.
Les trois personnages vont résister à tout, aussi bien aux anciens complices de Rafael décidés à récupérer leur part du magot, qu’aux représentants de la « civilisation ».
Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société...
Dans les romans d’Arto Paasilinna le grand Nord est habité de marginaux aussi fous qu’étranges. Nicolas Dumontheuil s’approprie avec jubilation l’intrigue loufoque de l’auteur finlandais.
Aventure, humour et démesure dessinent des histoires pittoresques mémorables. Une histoire cocasse, noire, drôle et sans concession…
Commandée par le Capitaine Boulet (Voulet de son vrai nom) et le lieutenant Lemoine (Chanoine dans la réalité), la colonne part en janvier 1899 de Dakar, Sénégal, jusqu’au Tchad pour couronner la conquête de l’Empire français en Afrique. Mais les deux gradés, pressés et sans scrupules, obligent les autochtones à se battre au nom de l’Empire. Carnages et barbaries dans leur sillage. Devenus fous, Boulet et Lemoine ne répondent plus à aucune stratégie militaire, et dirigent pillages et massacres en tous genres.
Leurs « prouesses » sont soufflées à l’oreille de l’Armée française qui envoient un émissaire pour les brider tandis que Boulet coupe la communication avec l’état-major français et décide de traverser les colonies britanniques, au risque de créer un incident diplomatique. Les Anglais ne riposteront pas si Boulet parvient à les libérer de la Sarraounia, princesse rebelle et sorcière qui tourmente les populations locales autant que les sujets de la reine d’Angleterre. Sorcellerie, dysenterie et poudre de canon. Une expédition notoire où massacres et pillages ont été légion et que la mémoire militaire et patriotique a préféré oublier.
Christophe Dabitch et Nicolas Dumontheuil ont eu l’audace de redonner ses couleurs à cet épisode gommé, à l’image pourtant d’une époque. Ils bousculent avec humour les poncifs sur notre histoire coloniale et racontent, cyniques, comment les tirailleurs noirs ont dû commettre tant de crimes sur d’autres africains.
La colonne, c’est l’histoire sanglante de l’Empire et ses colonies, c’est l’histoire de délires narcissiques, de la folie des hommes, loin de l’image d’Epinal d’une armée en gloire.
L'étui contient les tomes 1 et 2.
Commandée par le Capitaine Boulet (Voulet de son vrai nom) et le lieutenant Lemoine (Chanoine dans la réalité), la colonne part en janvier 1899 de Dakar, Sénégal, jusqu’au Tchad pour couronner la conquête de l’Empire français en Afrique. Mais les deux gradés, pressés et sans scrupules, obligent les autochtones à se battre au nom de l’Empire. Carnages et barbaries dans leur sillage. Devenus fous, Boulet et Lemoine ne répondent plus à aucune stratégie militaire, et dirigent pillages et massacres en tous genres.
Leurs « prouesses » sont soufflées à l’oreille de l’Armée française qui envoient un émissaire pour les brider tandis que Boulet coupe la communication avec l’état-major français et décide de traverser les colonies britanniques, au risque de créer un incident diplomatique. Les Anglais ne riposteront pas si Boulet parvient à les libérer de la Sarraounia, princesse rebelle et sorcière qui tourmente les populations locales autant que les sujets de la reine d’Angleterre. Sorcellerie, dysenterie et poudre de canon. Une expédition notoire où massacres et pillages ont été légion et que la mémoire militaire et patriotique a préféré oublier.
Christophe Dabitch et Nicolas Dumontheuil ont eu l’audace de redonner ses couleurs à cet épisode gommé, à l’image pourtant d’une époque. Ils bousculent avec humour les poncifs sur notre histoire coloniale et racontent, cyniques, comment les tirailleurs noirs ont dû commettre tant de crimes sur d’autres africains.
La colonne, c’est l’histoire sanglante de l’Empire et ses colonies, c’est l’histoire de délires narcissiques, de la folie des hommes, loin de l’image d’Epinal d’une armée en gloire.
Après s’être illustrés quelques années plus tôt, par les campagnes en pays Mossi (actuel Burkina Fasso), le capitaine Boulet et le lieutenant Lemoine végètent à Paris, partageant leur temps entre débauche, nostalgie et conférences. Dans un contexte de concurrence européenne sur les régions à coloniser (notamment l’Angleterre et l’Allemagne), l’état français compte sur eux pour parachever la conquête de l’empire français d’Afrique.
Les deux hommes sont envoyés en mission stratégique au Tchad, l'objectif étant d'atteindre le Tchad par l’ouest et le fleuve Niger et d’opérer la jonction de leur colonne sur le lac Tchad avec deux autres missions. Ils forment une colonne de 50 tirailleurs sénégalais, 200 tirailleurs auxiliaires et 700 porteurs. La colonne se met en route en janvier 1899. Le capitaine Boulet et son adjoint Lemoine sont bien décidés à parer au plus pressé quitte à se servir sur place auprès des populations locales afin de nourrir leur colonne et augmenter le nombre de leurs porteurs.
Ainsi, la violence et les massacres se succèdent au fur et à mesure que leur mission avance.
Inspirée de faits réels (la mission Voulet-Chanoine), cette histoire peu connue est racontée sur un ton tragicomique par un tirailleur survivant qui dialogue avec l’ « esprit » de la colonne…
À l’issue du tome 2, la situation était des plus mouvementées : Ned a découvert que sa mère était indienne, et furieux, s’est mis à dégommer toute la bande de Sheep-Buggy. Maintenant, il délire, se sent devenu un vrai indien et a disparu Dieu sait où, certainement à la recherche de sa mère.
Zeb va en taule, lui aussi, après avoir massacré une bande de cow-boys qui l’ont traités de négro. « Chez moi, en Louisiane, on dansait aux enterrements ! Et aux naissances on pleurait ! C’est parce qu’on descend des esclaves ! Pour le nègre, la mort est une délivrance, et la vie un fardeau !! » Le shérif en fait son allié, car il veut retrouver les sœurs Hawkline, Holly Dolly et Magic Child, accusées des pires maux, recherchées pour les crimes du Bigfoot. D’ailleurs savent-elles réellement qui elles sont vraiment ?
Avec Bigfoot, l’âme délirante de Nicolas Dumontheuil rejoint celle tout aussi biscornue de Richard Brautigan. En courts chapitres, le livre et la bande dessinée narrent un western à la folie douce. Il faut dire que le trait nerveux de Dumontheuil ne semble pas avoir de limites. Cet artiste sait tout dessiner, le sérieux comme la fantaisie.
Reprenant à son compte l’écriture de Brautigan par petites scénettes, Nicolas Dumontheuil nous fera découvrir une étonnante tribu indienne qui a su adapter les traditions ancestrales aux valeurs libérales contemporaines. Et il nous permettra aussi de découvrir quelles sont les conséquences à donner le droit de votes aux femmes.
Couleurs : Isabelle Merlet
On avait laissé nos deux tueurs professionnels - enfin, professionnels, c’est tout de même vite dit - empêtrés dans un tas de questions existentielles : Ned pourra-t-il continuer à ne pas tuer ? Zeb est-il bien un nègre normal, avec son tic ? Et les femmes : ont-elles une âme ? On retrouve Ned et Zed accompagnant toujours Magic Child à la recherche de sa sœur, en escort-boys sans peur et sans reproches (ou si peu).
Leur chemin s’avère initiatique, et mystique, tant il est hanté par la présence du Bigfoot, et par les cauchemars de Ned.
Reprenant à son compte l’écriture de Brautigan par petites scénettes, Nicolas Dumontheuil nous fera découvrir une étonnante tribu indienne qui a su adapter les traditions ancestrales aux valeurs libérales contemporaines. Et il nous permettra aussi de découvrir quelles sont les conséquences à donner le droit de votes aux femmes.
D'après l'oeuvre de Richard Brautigan
Couleurs : Isabelle Merlet
Ned et Zed sont deux tueurs professionnels du Middle West.
Zed adore compter, tout compter. Le nombre de balles tirées, de fois où il a été victime du mal de mer, ou plus sympathique, le temps passé pour arriver à l’orgasme…
Son copain Ned est pire. Il a des problèmes existentiels (et sexuels). Résultat des courses, il n’a plus envie de tuer.
Sa vie retrouve un sens quand il décroche un vieillard pendu à un arbre. Et Zed, qui n’a jamais connu son paternel, décide d’en faire son père adoptif.
Malgré tout, il leur ne sera pas toujours facile de suivre cet « old timer », victime de la terrible malédiction du braquemart…
Le destin des deux tueurs bascule le jour où ils rencontrent, dans un boxon, Magic Child, une Indienne (mais est-ce vraiment une Indienne ?) qui les engage pour retrouver Miss Hawkline, sa sœur disparue.
Arrivés dans la propriété des Hawkline, Ned et Zed découvrent les autres membres de la famille, le père et aussi un monstre étrange, émanation d’une légende locale, « Saswatch »…
Couleurs : Isabelle Merlet
Nous sommes au temps des premières croisades, dans une ville des bords de la Méditerranée.
Au cours d’une cérémonie religieuse, un vieil évêque apparaît au balcon de la cathédrale. Tremblant de tous ses membres, il laisse maladroitement tomber la relique de la pointe de la lance sacrée, celle qui transperça le Christ sur la croix, sur un modeste chasseur de rats, Berto. Le passant s’en tire sans gravité et pour la foule, c’est un miracle, Dieu leur a indiqué le nouveau sauveur.
Mais le clergé et la noblesse sont sceptiques. Comment cet humble inconnu pourrait-il être un saint ?
Pour l’éloigner, ils décident alors que, dès qu’il sera guéri, il devra partir pour Jérusalem. Berto n’apprécie pas du tout ce qui lui arrive. Il tremble à l’idée de partir en guerre et se demande comment il pourrait bien être saint puisqu’il a toujours aimé les excès !
Une rencontre va changer la donne...
Dans ce nouveau numéro de l'anthologie Lucha Libre, la fin des Tikitis revivant l'Odyssée dans le Pacifique ; la suite de Tequila, toujours aux mains d'Orville ; la suite, enfin, du Loup-Garou de Solvang, l'histoire de la jeunesse d'El Gladiator dessinée par Christophe Gaultier.
Ils seront bien sûr en la compagnie - devenue indispensable - du Profesor Furia et des Luchadoritos.
Au menu de cette nouvelle anthologie, le retour de Tequila, avec la suite de l'histoire parue dans les numéros 7, 8 et 9. Notre grosse brute amoureuse va-t-elle vaincre son vieil ennemi Orville devenu une sorte d'IronMan ? Et va-t-il retrouver Chéryl, sa bien-aimée ?
La suite des Tikitis de Fabien M. que nous avions laissé aux mains de Zeus et des squelettes aux ailes d'oiseau...
La suite aussi du Loup-Garou de Solvang de Christophe Gaultier, découvert dans le numéro 10 : El Gladiator doit non seulement retrouver le loup-garou qui terrorrise la ville, mais aussi Madame Belle qui s'est fait kidnapper.
Sans oublier les incontournables Profesor Furia (de Witko) dont on va découvrir un pan de sa vie privée... presque respectable et Melindez, notre Luchadorito préféré, talentueusement dessiné par Romuald Reutimann.
Tequila va retrouver Chéryl !
Parti en vain chercher du travail, Tequila se trouve une fois encore face aux Pom-Pom Ninjas (pour leur plus grand malheur, bien sûr). A peine rentré chez lui, sa femme Céryl est enlevée.
Premier épisode d'une histoire en deux parties, le second album de Tequila marque le retour en force deu plus imposant catcheur de la Lucha Libre ! Toujours aussi mélancolique, fâché et prêt à tout casser, Tequila va cette fois trouver adversaire à sa taille...
Pour fêter dignement ce premier numéro à deux chiffres de l'anthologie toute la bande de Jerry Frissen accueille en son sérail un nouveau membre, Christophe Gaultier, sur une nouvelle série : Le Loup-Garou de Solvang. Terrifiante ? Pas tant que ça quand on sait qu'il y a aussi des faux loups-garous qui se baladent au milieu des vrais dans cette bonne ville de Solvang, fondée par des immigrants danois en Californie.
On y rencontre El Gladiator, apprenti justicier (puisque l'histoire se passe 15 ans avant Les Luchadores Five) et déjà attiré par les histoires louches accompagné de sa partenaire de l'époque, une immigrante belge qui s'habille en tigresse et qui porte le nom évocateur de Madame Belle. De quoi lui faire tourner la tête et perdre son flair habituel...
On retrouve aussi dans cette anthologie les désormais classiques Profesor Furia pour une histoire courte de six pages, Les Luchadoritos toujours sous la plume de Reutimann, qui a repris le flambeau au numéro précédent, les Tikitis et enfin Luchadores Five avec la fin très attendue de la deuxième aventure commencée dans l'anthologie #4. Nos héros vont-ils retrouver leur pote Diablo Loco et dans les mains de quel gang ?
Il y a longtemps... Avant... Tequila faisait partie des Luchadores Five. Suite à un différend avec El Gladiator, il en fut exclu. Il partit en exil avec son poncho, sa caravane et s'installa au milieu du désert, dans un trailer park. Tequila a un caractère sanguin, très sanguin, extrêmement sanguin. Doté d'une force herculéenne, il est en guerre perpétuelle contre le monde et n'a peur de rien... sauf de Cheryl, sa femme, 47 kilos de rage pure. Dans un langage qui le caractérise, Tequila dit à qui veut l'entendre et à qui peut le comprendre que ses parents sont deux cactus sauvages de Mexico. Tequila a beaucoup d'ennemis : la majorité des gens qu'il a rencontrés et surtout ses voisins qui ne supportent que difficilement les odeurs de sa cuisine... particulière.
Cette vie de rêve va être troublée par la découverte d'un de ses voisins sauvagement assassiné et pendu par les pieds à un cactus. Même si tout accuse Tequila, il nie farouchement et échappe à la police pour mettre la main sur le vrai coupable. Lors de sa quête, de nombreux ennemis vont resurgir du passé. El Panda, le catcheur communiste, Paquito Furioso, l'ancien fleuriste devenu catcheur, les Pom-Pom Ninjas qui haïssent Tequila depuis un mystérieux incident et surtout, une créature dont personne ne croyait en son existence.
Voici déjà le neuvième numéro de Lucha Libre. Dans ce numéro, grâce à de multiples pirouettes scénaristiques, ce sera la fi n de la deuxième histoire des LUCHADORES. On y apprendra qu'El Gladiator n'est pas mort, enfi n pas tout à fait. De son côté, TEQUILA continue sa descente aux enfers de la culture redneck, alcool, moteur, viande et dégénérescence cérébrale. Les TIKITIS quant à eux se retrouvent à bord d'une galère grecque au beau milieu du Pacifique, berceau de toutes les civilisations... paraît-il. Pas de Lucha Libre sans l'abominable PROFESOR FURIA qui continue à exploiter ses élèves à tous les niveaux. Un changement pourtant dans ce numéro.
Sous une élégante couverture d'Hervé Tanquerelle, ce sera la dernière participation de ce dernier à Lucha Libre. Sur les huit pages des LUCHADORITOS, six seront signées par son remplaçant, l'extraordinaire Romuald Reutimann.
East Los Angeles, 3 a.m., la ville dort...Paisiblement ? Non, on ne dort jamais paisiblement à East L.A. Qui pourrait se reposer quand les gangs ont pris possession de la ville ? Heureusement, cinq hommes, cinq héros, ont décidé de faire face. Ils ne sont pas beaux, pas forts. Ils n'ont pas de travail, du moins pas tous. L'un d'entre eux a de l'embonpoint. Un autre vit chez sa mère...
Ces cinq personnes hors du commun ont pourtant décidé de rendre East L.A. à ses habitants. Revêtus de leurs masques, ils arpentent les rues dangereuses à l'affût de l'ennemi. Pourquoi des masques, me direz-vous ? Parce tous les cinq sont des adeptes de la Lucha Libre, le catch mexicain, un sport dont la noblesse et l'honnêteté ne sont plus à démontrer. Leurs noms : Dr. Pantera, Diablo Loco, Red Demon, King Karateca, et leur chef, un homme au courage exemplaire, un être d'exception aux capacités physiques et cérébrales surdéveloppées, El Gladiator, votre serviteur... à nous cinq, nous sommes les Luchadores Five et nous veillons sur la ville. Une ville aux mains de loups-garous voleurs d'autoradios, d'extra-terrestres, de guerriers Tikis, d'un nain qui se prend pour Elvis et d'un gang de créatures particulièrement diabolique : des Français.
Pourtant, malgré tout le bien que nous faisons pour la communauté, mes voisins se foutent en permanence de ma gueule... De toute façon, moi, El Gladiator, je les emmerde.
Pas facile de rester les Luchadores Five quand les bagarres, les femmes et le quotidien reprennent le dessus ! C'est ce que nos héros vont apprendre aux dépens de la cohésion du groupe.
Alors quand Diablo Loco est contacté par un de ses potes pour enquêter sur une bande de surfeurs qui terrorise la plage, il n'y aura plus que les Luchadores... Two pour débarquer à Huntington Beach.
Cow-boys centenaires, surfeurs musclés, étranges créatures amphibies... Autant de raisons pour nos catcheurs épris de justice de retrouver foi en leur mission et en l'amitié !
Par une nuit d'orage, un avion s'écrase sur Luau-Luau. Ses étranges passagères, des sirènes mangeuses d'hommes, vont semer une sacrée pagaille dans l'île. Partis secourir les pilotes de l'avion, Philoloco, Polynôme Z et DoctorSumo sont kidnappés et emmenés en sous-marin jusqu'à une île où règne le tyran Zeus, dieu autoproclamé, qui condamne nos trois malheureux Tikitis aux galères.
Entretemps, Cerebrex et King Katch vont devoir débarrasser Luau-Luau des sirènes, et faire face à un nouveau venu, l'inquiétant Polyphemus...Décidément, les Tikitis ne pourront jamais profiter de leur retraite !
Cette nouvelle aventure en deux tomes met une fois de plus à l'épreuve les quatre catcheurs savants, grâce au trait sûr de Fabien M. et par une mise en couleurs toujours plus riche et audacieuse.