Du fond de la fosse 9, Orfeo, un jeune « meneux d’quéviaux », s’apprête à faire sortir par le monte-charge, Pigeon, un vieux cheval qui travaille au fond de la mine depuis plus d'une décennie. Mais au lieu d’arriver sur le carreau du puits, ils se retrouvent devant une structure de verre : le musée du Louvre à Lens, vide de tout visiteur. Par quel mystère ont-ils traversé le temps? Peu importe...
Orfeo est frappé par la beauté de ce lieu inconnu et étrange pour lui. Parcourant les galeries, il décrit ce qu’il voit à Pigeon, dont il a bandé les yeux pour les protéger de la lumière.
Dans une atmosphère irréelle, leur chemin croise des œuvres d’époques très lointaines et très différentes, qui s’animent sur leur passage. Il y a l’Idole aux Yeux qui parle, vole, explique, raconte ; le cul d’Hermaphrodite qui lui rappelle tant Yvette, la Muse des mineurs ; les Ouchebtis, en grand nombre, à la recherche de la sépulture de leur maître ; la déesse Bastet sous l’apparence d’un chat... Un dialogue débute entre Orfeo et les œuvres d'art.
Celles-ci lui expliquent leurs fonctions, tandis que le jeune homme leur déroule l'histoire de la fosse 9. Ouvertes en 1889, les galeries de la fosse 9 sont inondées, chevaux compris, les machines démontées par les Allemands, afin de détruire l’industrie du charbon, pendant la Grande Guerre. Elle reprend du service en 1924 seulement, le temps de tout remettre en marche, pour devenir après la Seconde Guerre, un camps pour les prisonniers allemands, puis le lieu des garnisons britanniques.
C’est alors qu’Orféo et son meilleur ami le Grand Dédé — celui qui ressemble tant à la statue du Kouros de Paros, exposée dans la Galerie du Temps —, descendent à leur tour comme les pères et grands-pères dans la mine. Pigeon y est alors depuis déjà 10 ans.
Entre le monde de la mine et les œuvres d'art, des correspondances sémantiques se créent, un lien intime se tisse entre les générations. C’est un dialogue à travers le temps, qui raconte l'histoire des hommes, de leur vie de labeur, de leurs souffrances, et l’histoire de l’art. Une réflexion fine, légère, intelligente sur le rôle de l’art, qui prend tout son sens, en ce musée construit en plein cœur du bassin minier du Nord Pas-de-Calais, région tant de fois meurtrie par les guerres et l’exploitation intensive du charbon.
Coédition Futuropolis / Musée du Louvre Éditions / Musée du Louvre-Lens
Au lendemain de la guerre 14-18, un ancien soldat allemand, Werner, erre quelque part en Indochine. De la guerre il garde une blessure à l’endroit du coeur. Un ami, Georg, l’a sauvé d’un tir ennemi mourant à sa place. Werner se sent coupable de cet épisode. Georg avait femme et enfants. Werner pense qu’il ne pourra racheter ce sacrifice que s’il parvient à trouver l’amour et fonder une famille à son tour.
Dans l’Indochine française, il est surtout un paria rejeté des colons. Il vit de menus travaux, et échoue dans une petite ville du Laos, Savannakhet. Il trouve refuge dans une énorme manufacture pareille à une forteresse de style chinois.
Son activité est obscure : des matériaux entrent dans l’enceinte, une armée d’employés s’active. Ils sont étranges, vieux, gris, mutiques, éteints.
Dans la ville, tout le monde craint la famille chinoise qui possède la manufacture. Des histoires courent à son propos. On dit qu’elle est maudite, prisonnière d’un mal tout-puissant. Les maîtres auraient une fille unique, atteinte d’une maladie rare qui lui interdit de s’exposer à la lumière du jour. La jeune fille ne sortirait de sa chambre qu’à la nuit tombée pour se promener au bord de l’étang, dans la cour intérieure.
Pour vérifier ces rumeurs, Werner se cache dans le jardin et attend la nuit…
Après L’Art du chevalement, Loo Hui Phang et Philippe Dupuy reviennent ensemble avec un conte fantastique et sensuel, une histoire de vampire chinois, dans l’Indochine des années 20…
Un récit hypnotique écrit par l’auteur de L’Odeur des garçons affamés (avec Frederik Peeters au dessin, publié aux Éditions Casterman) sublimé par le dessin tout en poésie de Philippe Dupuy, Grand prix d’Angoulême 2008.
Il est des évènements familiaux qui se muent en secrets et continuent de hanter les vivants, d’opérer dans l’ombre leur travail de destruction. La tragédie est un héritage invisible. À travers Louis, est décrite la sourde angoisse engendrée par le secret.
L’oiseau de Louis est mort.
Mais il vit dans les rêves éveillés, les cauchemars ou les fantasmes de l’enfant. À la fois protecteur et guide, l’oiseau, devenu énorme et décharné, conduit Louis sur une terre de cendres, désolée et morbide. Il faut y voir, bien sûr, le lieu métaphorique du génocide cambodgien, cette terre ravagée par les Khmers rouges, qui déportèrent et assassinèrent 1,7 millions de personnes entre 1975 et 1979.
L’oiseau apprendra à Louis que son père n’était pas un tueur, comme il le craignait, mais bien une victime de la folie meurtrière des Khmers rouges.
Louis, peu à peu, avec l’aide de l’oiseau, esquisse le portrait jusqu’alors vide de son père, l’homme que sa mère aima, jusqu’à la douleur.
La série phare de Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
Entre les galères des copains qui débarquent sans crier gare pour s'installer sur le canapé, les crises existentielles des couples face à l'arrivée de leur premier enfant, les fiancées avides d'engagement et le caractère lunatique de sa concierge, Monsieur Jean essaie tant bien que mal de préserver son quant à soi.
Parisien, écrivain et trentenaire, il est le héros de ces chroniques pleines d'humour sur la vie d'un citadin bien de son temps.
La série phare de Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
Entre les galères des copains qui débarquent sans crier gare pour s'installer sur le canapé, les crises existentielles des couples face à l'arrivée de leur premier enfant, les fiancées avides d'engagement et le caractère lunatique de sa concierge, Monsieur Jean essaie tant bien que mal de préserver son quant à soi.
Parisien, écrivain et trentenaire, il est le héros de ces chroniques pleines d'humour sur la vie d'un citadin bien de son temps.
La série phare de Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
Entre les galères des copains qui débarquent sans crier gare pour s'installer sur le canapé, les crises existentielles des couples face à l'arrivée de leur premier enfant, les fiancées avides d'engagement et le caractère lunatique de sa concierge, Monsieur Jean essaie tant bien que mal de préserver son quant à soi.
Parisien, écrivain et trentenaire, il est le héros de ces chroniques pleines d'humour sur la vie d'un citadin bien de son temps.
Henriette est petite, rondouillarde et myope : pas toujours facile à vivre quand on est une adolescente ! Surtout quand on est flanqué de parents un peu idiots et de copines complètement fashion victim.
Alors Henriette se confie à son journal intime auquel elle raconte, avec humour et parfois un brin de cruauté les péripéties du quotidien.
Par le duo Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
Henriette est une petite fille de 13 ans parfaitement ordinaire, avec des parents, des amies, et même un chien. Elle n'est pas un canon de beauté, ne s'intéresse ni au dernier magazine people, ni à la couleur préférée de Tom Bouse. Elle aime lire, se confier à son journal intime, écouter Jacques Brel et écrire des aventures dont l'héroïne serait une Henriette adulte, fine et charismatique.
Pour l'instant un peu ronde, petite, avec des lunettes et des vêtements ringards, elle doit supporter le regard des autres, de son père pas très finaud, de sa mère femme au foyer et de ses copines aussi branchées qu'hystériques. Quand elle n'en peut plus d'endurer la stupidité générale de son entourage, elle se réfugie dans son monde intérieur, où elle imagine des vengeances hilarantes aux mille petites humiliations du quotidien.
Mais heureusement, grâce à certaines amitiés indispensables, les victoires existent aussi dans la vraie vie…
Par le duo Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
L'intégrale de la série, en édition limitée et à prix réduit, à l'occasion des 40 ans des Humanoïdes Associés.
Entre les galères des copains qui débarquent sans crier gare pour s'installer sur le canapé, les crises existentielles des couples face à l'arrivée de leur premier enfant, les fiancées avides d'engagement et le caractère lunatique de sa concierge, Monsieur Jean essaie tant bien que mal de préserver son quant à soi.
Parisien, écrivain et trentenaire, il est le héros de ces chroniques pleines d'humour sur la vie d'un citadin bien de son temps.
La série phare de Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
Entre les galères des copains qui débarquent sans crier gare pour s'installer sur le canapé, les crises existentielles des couples face à l'arrivée de leur premier enfant, les fiancées avides d'engagement et le caractère lunatique de sa concierge, Monsieur Jean essaie tant bien que mal de préserver son quant à soi.
Parisien, écrivain et trentenaire, il est le héros de ces chroniques pleines d'humour sur la vie d'un citadin bien de son temps.
La série phare de Dupuy et Berbérian, ayant reçu le grand prix d'Angoulême en 2008.
Entre les galères des copains qui débarquent sans crier gare pour s'installer sur le canapé, les crises existentielles des couples face à l'arrivée de leur premier enfant, les fiancées avides d'engagement et le caractère lunatique de sa concierge, Monsieur Jean essaie tant bien que mal de préserver son quant à soi.
Parisien, écrivain et trentenaire, il est le héros de ces chroniques pleines d'humour sur la vie d'un citadin bien de son temps.
Coloriste : Claude Legris
L'histoire d'Henriette, une adolescente grassouillette, très complexée et très rêveuse.
Pour échapper à sa dure condition de pauvre petite fille myope, elle confie à son journal sa version, corrigée, de la réalité.
Henriette est publiée par le mensuel 'Je Bouquine'
Après cinq numéros consacrés à Hedi Slimane, The Doors, Sofia Coppola, JR et Stanley Kubrick, le mensuel culturel Trois Couleurs réalise son sixième hors-série en collaboration avec les dessinateurs Dupuy & Berberian, rédacteurs en chef invités.
Lauréats du Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2008, auteurs acclamés des BD Monsieur Jean, Henriette ou Boboland, Charles Berberian et Philippe Dupuy tiennent depuis juin 2007 une chronique dessinée dans le mensuel Trois Couleurs, intitulée Tout ou rien, où ils présentent, chaque mois, leurs coups de cœur culturels. Ce hors-série compile ces quarante chroniques, et les prolonge à travers des dessins rares et inédits, mais aussi une douzaine d’articles exclusifs, coécrits par la rédaction de Trois Couleurs et par Dupuy & Berberian : portraits (Jijé, Haruki Murakami, Jean-Claude Carrière…), interviews (Moebius, Pierre Etaix, Areski Belkacem, Flóp…) ou reportages (San Francisco), ces textes dressent la carte des goûts et des couleurs du duo, et s’articulent autour de six grandes parties, comme autant d’entrées dans l’univers mine de rien très touche-à-tout de Dupuy & Berberian :
Comptant les participations d’écrivains (Bernard Quiriny, Anna Rozen), de documentaristes (Jean-Yves Guilleux), d’universitaires (Matthieu Remy), de rock-critics (Wilfried Paris) et de critiques de bande dessinée (Joseph Ghosn), le magazine combine textes, dessins et photos pour former un autoportrait en creux de Dupuy & Berberian, et de la revue qui accueille depuis quatre ans leurs coups de crayon pleins d’humour, d’allant et de curiosité.
A l'occasion de la réédition de La Théorie des gens seuls, livre hors série mettant en scène Monsieur Jean, le personnage phare de Dupuy & Berberian, les Humanoïdes Associés ont réédité les intégrales petit format Monsieur Jean, publiées en 2007 et qui avaient été presque instantanément épuisées. Une fabrication qualitative, avec jaquette et pelliculage mat, proche de celle des intégrales sorties en 2007.
Couleurs : Claude Legris
Le personnage phare de Dupuy et Berberian est de retour !
Dans cette réédition de La théorie des gens seuls en bichromie, vous redécouvrirez les coulisses de la vie de Monsieur Jean et replongerez dans un univers plein de finesse et d’humour.
Appel à tous les curieux et autres indiscrets: Dupuy et Berberian explorent les jardins secrets de l'emblématique Monsieur Jean : Que fût l'adolescence de Jean, Clément et Félix ? Sont-ils restés fidèles à leurs promesses d'antan ? Quels sont les cauchemars de Monsieur Jean ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répondent les auteurs, élaborant même au besoin des théories que vous trouverez dans cet album.
Dans ce Monsieur Jean hors-série, Dupuy et Berberian se penchent sur les à-côtés des aventures de l'attachant personnage, sur des anecdotes non développées au cours de la série. Ils explorent avec délices le petit monde de Monsieur Jean, empruntent les chemins de traverses et tissent ainsi des liens entre tous les épisodes.
Odilon Dédou est un jeune homme qui apprend à faire pousser des plantes grâce à des techniques psychosensorielles. Il se découvre un pouvoir particulier ; avec lui les plantes atteignent la taille des arbres en quelques instants. Odilon, qui ne maîtrise pas son énergie, est pris en charge par des maîtres. Ceux-ci lui permettent de découvrir le but de sa vie : engendrer la vie sur les planètes désertiques. Pour réaliser sa vocation, Odilon apprend la musique, seul langage propre à donner une forme harmonieuse et maîtrisable à son pouvoir. Il compose une ‘Symphonie de la Vie’ qui sera jouée par un orchestre végétal puis se rend sur une planète où il fait pousser des plantes et des arbres.
Avec la collaboration de Jean-Marc Desrues.
Odilon Dédou est un jeune homme qui apprend à faire pousser des plantes grâce à des techniques psychosensorielles. Il se découvre un pouvoir particulier ; avec lui les plantes atteignent la taille des arbres en quelques instants.
Odilon, qui ne maîtrise pas son énergie, est pris en charge par des maîtres. Ceux-ci lui permettent de découvrir le but de sa vie : engendrer la vie sur les planètes désertiques. Pour réaliser sa vocation, Odilon apprend la musique, seul langage propre à donner une forme harmonieuse et maîtrisable à son pouvoir. Il compose une ‘Symphonie de la Vie’ qui sera jouée par un orchestre végétal puis se rend sur une planète où il fait pousser des plantes et des arbres.
Avec la collaboration de Jean-Marc Desrues.
Henriette est petite, rondouillarde et myope : pas toujours facile à vivre quand on est une adolescente !
Mais grâce à son humour bien trempé, la demoiselle saura faire face aux intempéries de la vie.
Couleurs : Véronique Grisseaux
Vorax est une mignonne créature, un être bigrement attachant, entre le koala et le lémurien. Un bébé craquant, adorable, stupide dans ses besoins primaires. Puis il grandit, vite, devient un enfant à la forme et l’esprit évolué. Intelligent, doté du sens de l’humour, et toujours câlin avec ça !
Aïe, son père, c’est Karnax. Et ça, c’est pas de veine ! Il va pousser ce petit ange à suivre sa voie, à devenir le plus fort, à supplanter les autres, à laisser aller sa rage de domination. Dans la pure tradition de la loi de la nature: seuls les plus forts survivent. Vorax développe, à son adolescence, une mâchoire à mi-chair, mi-métal qui lui permet un appétit de lion, un appétit de monstre.
Mais Vorax est toujours plein d’amour, se montre parfois même romantique, et sa libido est aussi dévorante que son appétit ! Il serait pourtant vain de lutter contre sa nature…