Au 1er étage de L'Immeuble d'en face réside une mère célibataire et enceinte. Au second, un couple entre deux âges. Et au troisième un couple de jeunes amoureux, Claire et Louis. Un immeuble comme tant d'autres avec ses croisements dans l'escalier, sa solidarité et ses petites histoires, amoureuses ou douloureuses.
Des tranches de vie pleines de justesse et de fraîcheur.
Un malicieux "manga à la française", préfacé par Frédéric Boilet qui devrait séduire les amateurs aussi bien de shojo que de romans graphiques !
Ramon Sanchez avait tout pour lui : la santé, un travail, une famille… jusqu’à ce qu’un changement de poste et un lumbago foudroyant le réveillent subitement d’un songe qui durait depuis 20 ans !
Dans le reflet des bulles d’un aquarium, Ramon ne se reconnaît plus. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Qu’a-t-il fait de ses rêves de jeunesse ?
Débute alors un long voyage introspectif dans lequel il va prendre conscience de ce qu’il a oublié, de ce qu’il désire et de qui il est vraiment.
Signé d’un des plus grands auteurs espagnols, une balade introspective d’une grande finesse, humoristique et pleine de poésie.
Max Collins s’est lancé dans une carrière politique par conviction, marié par amour. Il a tout ce qu’il faudrait pour être heureux : il travaille pour l’homme qui devrait, prochainement, devenir le maire de Londres, a fondé une famille modèle.
Mais, à l’occasion du quinzième anniversaire de sa fille, d’un soulèvement social, vont revenir à sa mémoire toutes ces compromissions, ces petites trahisons qui lui ont fait oublier ce en quoi il croyait lorsqu’il était lui-même adolescent puis étudiant.
Un dessin dépouillé et élégant, une narration fluide, des regards qui en disent davantage que les mots, The Birthday Riots est une chronique douce amère sur la quarantaine, l’adolescence et les illusions perdues…
2013 : Nalaxa est policière au poste de New Tsakane, à l’est de Johannesburg. Sur son bureau, des dossiers à trier et à classer.
Parmi ceux-ci, l’un brûle les mains de la jeune femme : celui de Noxolo, une mère de 2 enfants, âgée de 24 ans qui fut violée puis battue à mort en 2011. Pourquoi ses tortionnaires n’ont-ils pas été identifiés et appréhendés ? N’y avait-il pas moyen de recueillir les indices nécessaires ?
Et son orientation sexuelle ne serait-elle pas à l’origine du calvaire qui lui a été infligé, dans une Afrique du sud où le « redressement de lesbiennes » est une pratique sinistrement répandue ?…
Malgré les mises en garde de sa hiérarchie, Nalaxa ne peut s’empêcher de mettre son nez dans cette affaire. Elle contacte un groupe de défense des droits des homosexuels, EPOC…
Un ouvrage conçu et publié en partenariat avec Amnesty International.
Pour mieux profiter de cet ouvrage composé de doubles planches, passez en mode plein écran (double-clic sur la couverture), puis en mode double page (double-clic sur une planche).
Tout le monde veut être aimé. C’est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.
Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d’un simple mot ou grâce à un élixir.
Pour Napoléon, c’est Eloïsa. Et pour Eloïsa, c’est Napoléon. Même si elle est grande et grognon, lui minuscule et souriant.
Ils se sont croisés, un jour, au marché aux fleurs. Et si Eloisa s’est enfuie, Napoléon n’en a pas moins décidé qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, pour la vie !
Quand l’amour se fait poésie…
Albin n’a pas seulement hérité d’un physique voyant, il est aussi très timide et peu en réussite tant sur le plan social qu’affectif. Solitaire et réservé, il a passé la trentaine et vit avec un poisson rouge doué d’amusantes facultés littéraires. C’est quand il décide de tout plaquer que le destin place Zélie sur sa route… et qu’il en tombe aussitôt amoureux.
Pourtant Zélie, jeune fille libre de 22 ans, de retour à la cité natale, est tout sauf disposée à recevoir les hommages de cet imposant bonhomme.
Il faudra donc que la rationalité s’efface, que des martiens emmènent Albin & Zélie en des territoires inconnus pour que ces deux-là finissent par s’apprécier… et même plus !
Une épopée romantique tout sauf cartésienne !
Joshua est le fils d’un trappeur. Il vit, avec ses parents et sa petite sœur, une existence difficile, perdu dans la nature. Une existence rendue d’autant plus difficile, que son ivrogne de père dilapide le fruit de la vente des peaux dans les bordels et les saloons et exprime violemment ses frustrations sur sa femme et ses enfants.
Joshua se retrouve brutalement orphelin après l’attaque de la maison familiale par des indiens.
Commence alors pour lui, une existence encore plus précaire où il doit apprendre à subsister par ses propres moyens, sans argent, sans domicile, totalement immergé dans la nature sauvage, avec ce qu’elle a de magnifique et de cruel.
Le sort s’acharne sur cet homme sans instruction, vivant en marge d’une société pourtant déjà frustre adaptée à un environnement difficile.
Sur fond de western, une aventure humaine poignante malgré son cynisme…
Suite au décès de son grand-père adoré, Martial découvre sans le vouloir un bien curieux « héritage » : deux mystérieuses valises closes, destinées à un certain Félix Larose et une boîte remplie de lettres d’amour rédigées par un certaine Georgette Blizard résidant à Magnat l’Étrange.
Mis à la porte par sa compagne et passablement désœuvré, Martial met le cap sur ce petit village de la Creuse où il espère retrouver non seulement Georgette mais également Félix. Une bourgade rurale comme tant d’autres si ce n’est que sa population semble toute entière hostile à l’un d’entre eux, au point de défendre celui qui l’a sévèrement passé à tabac.
En outre, depuis quelque temps, les nuits, en ces abords du Camp militaire de la Courtine, sont anormalement riches en chauve-souris de tous horizons. Ce phénomène étrange attise la paranoïa des autochtones et attire une poignée de journalistes, de scientifiques et… de chasseurs de vampires…
Inutile de préciser que l’arrivée de Martial et les explications de ses motivations toutes personnelles laissent songeurs les habitants du village…
Au centre d’hébergement des Acacias, une poignée d’éducateurs accompagne chaque jour le quotidien d’une cinquantaine d’handicapés mentaux.
C’est dans ce centre que Nono et Lucy ont découvert qu’ils s’aimaient. Et si leurs journées continuent d’être rythmées par les prises de médicaments et par un travail de manutentionnaire en CAT, désormais, ils sont deux.
Un jour, Lucy vole un livre sur les océans et mers de France dans un hypermarché. Conquis à l’avance par des paysages comme ils n’en ont jamais vu, ils décident d’entreprendre le voyage de leur vie…
Eddy, flic en fin de carrière, avait minutieusement mis au point un vol d’objets d’art religieux. Le plan parfait. Malheureusement, le hasard de la vie et des rencontres va compliquer les choses…
Manu est un malfrat qui rêve de devenir l’ennemi public numéro 1. Sa vie va basculer le jour où sa route croise celle d’Eddy.
Gaz et Dante sont deux glandeurs vivant aux crochets de papa, garagiste magouilleur et alcoolique. Une nuit, ce dernier se fait agresser dans le garage familial : c’est le début des complications…
Ces personnages, sortes de Pieds Nickelés wallons, vont se retrouver pris dans un engrenage de situations inattendues, parfois loufoques, parfois violentes, où ils ne vont cesser de se croiser, de se poursuivre, de se confronter. Un album en noir et blanc palpitant qui plonge le lecteur dans une atmosphère sombre et réaliste mais néanmoins cocasse.
Prix Sang 9 2011
Notre corbeau a du vague à l'âme. Et ce n’est pas quelques cadavres de hérissons grignotés sur les routes départementales qui vont le dérider.
Su-Wan, la jolie mainate qui avait rejoint sa bande, est morte. Depuis ce jour tragique, notre corbeau semble porter un secret bien lourd pour ses petites plumes. Son innocence s'est envolée à l’horizon et il traîne son spleen à tire d’aile, jetant un regard narquois sur sa vie, le monde et les êtres humains.
À force d’errance, il finit par croiser la route d'un truand blessé en cavale et d'une vieille femme qui vit seule dans une pauvre cahute…
Ces rencontres vont libérer un cocktail d’émotions tout ce qu’il y a de plus noir : beaucoup de culpabilité, de la tendresse (celle, infinie d’une vieille mère pour son fils) et bien sûr la passion torride du corbeau pour la jeune mainate...
Couleurs : Vallale
Le Chat du kimono n’est pas une série comme les autres : plus que l’intrigue de ses albums, ce qui captive ses lecteurs, c’est son ambiance, ses personnages, son graphisme…
Nancy recrée une Angleterre plus victorienne que nature, empreinte d’Art Nouveau et d’influences japonisantes. Cet univers bien entendu peuplé de chats, elle le fait vivre également hors des bulles et des cases, au travers d’objets et d’images…
Sa complice, Céline Badaroux Denizon, lui donne même un prolongement presque théâtral avec la création de costumes issus des livres et leur mise en scène soignée, qui permettent de mettre sur photo des Alice Barnes et Victor Neville plus vrais que nature…
Un ouvrage étonnant, un régal pour les yeux…
Suite à un nouveau pari lancé par deux lords de la très haute société victorienne, Viktor Neville est envoyé en Ecosse, à Montrose Castle. Sa mission ? Retrouver la recette des succulents « black shortbreads » inventée en son temps par la Duchesse de Montrose, Moira Grantham.
Face à lui, la très jolie, mais non moins dangereuse Alice Barnes (rencontrée dans Tea Party), mais aussi… son propre frère, Percy Neville, mandaté par Sir Barnes pour prêter main forte à sa fille.
Les retrouvailles entre les deux frères ne manquent pas de sel. Leur père, Lawrence Neville, fut employé à Montrose Castle. Cookery Counseller de génie, il chercha en vain cette fameuse recette avant de trépasser dans d’étranges circonstances… Or, Neville père était à la fois un cuisinier virtuose et un espion de talent.
Chacun de ses fils ayant hérité d’une seule de ces qualités, pourront-ils s’affronter et néanmoins mettre la main sur cette recette ?
Couleurs : Drac
Victor Neville est conseiller culinaire à Londres. Il souffre d’une étrange maladie : il s’endort sans le vouloir et fait toujours le même rêve, obsessionnel.
Dans le cadre d’une « Tea Party » organisée entre 2 lords prestigieux, il est engagé pour dénicher le meilleur thé possible et mener son employeur à la victoire.
Si un maître de thé japonais vient en personne pour le préparer à cette mission, Neville va connaitre bien des difficultés, face à la concurrence du conseiller commissionné par l’adversaire de son employeur. Heureusement, il rencontre la propre fille de son concurrent, Alice (la petite fille de Chat du kimono), qui semble décidée à l’aider afin de contrer l’arrivisme de son père par tous les moyens.
Dans ce match « culinaire » de prestige, Victor n’est pas au bout de ses surprises...
Pourtant doué à l’école, le jeune Jacques préfère devenir apprenti dans les imposants ateliers de construction navale, à Bordeaux. Mais si le besoin d’un salaire de plus se fait sentir à la maison, où la maman est souvent alitée, Jacques a aussi envie d’acquérir une certaine autonomie…
A l’usine, Jacques apprend son travail dans l’atelier des moteurs, au traçage, puis sur la coque du navire « L’Indochinois ». Mais il apprend aussi et surtout à se faire respecter. C’est qu’il y a les ouvriers bienveillants… et les autres ! Les apprentis (ou "arpettes", pour reprendre l’expression consacrée) sont souvent considérées comme corvéables à merci, voire comme des souffre-douleurs…
Nous sommes en 1936 et un vent d’espoir souffle sur le monde ouvrier avec la victoire du Front Populaire aux élections. Tout en s’affirmant à l’usine, Jacques n’en oublie pas de vivre son adolescence, dessinant, lisant, sortant au cinéma avec son complice de frère et faisant ses premières expériences de l’amitié et… des filles, bien sûr !
Un récit tout à la fois intime et historique…
En rentrant du festival de Saint-Malo, Domas fait une rencontre étonnante, qui le bouleverse. Une rencontre sans lendemain, sans conséquence, anecdotique. Mais qui le marque. Il décide alors de la mettre en images.
Naît alors chez l’auteur de Litost, l’envie de mettre en images d’autres rencontres du même genre… et plus largement d’autres moments uniques de sa vie.
Si Brassens nous a si joliment chanté ces Belles Passantes « qu’[il] n’a pas su retenir », Domas, lui, met en images ses instants de vie avec de "beaux passants", instants qui n’avaient pas vocation à se prolonger mais dont on « se souvient », pour longtemps.
Vendeuse en librairie, Lisa n’en finit pas d’enchainer les « jobs » précaires. Il n’y a pas si longtemps, ça lui plaisait, cette absence d’engagement professionnel, cette liberté de changer en profitant parfois du chômage. De même avec les hommes, auxquels elle préférait sa précieuse liberté. Mais depuis quelques temps, Lisa a comme une envie de tourner la page…
Serait-ce le besoin de bénéficier de revenus plus réguliers ? La crise de la trentaine qui la titille ? Ou tout simplement l’envie de s’accomplir plus avant ? Il faut dire que côté cœur, Elisa vit depuis quelques mois (un record !) avec Paul, un garçon posé et bien dans sa peau de tous points de vue…
Reste à savoir quelle orientation prendre quand on est diplômé de Lettres classiques et que les conseils manquent cruellement quand notre parcours sort des sentiers battus… Idéaliste, refusant d’entrer dans un moule, de singer une intégration factice, Lisa essaye de se frayer un chemin sur le marché du travail, entre découragement et culot.
Après bien des difficultés, elle décroche un travail d’attachée de presse. Presque le rêve !
Mais pour Lisa, toujours en quête de vraies valeurs, le plus dur reste peut-être à venir : affronter une nouvelle réalité et en accepter les limites… face au regard et aux attentes de ses collègues, de sa famille qui se félicitent de la voir ainsi « devenir raisonnable ».
Couleurs : Virginie Blancher
Quel est le point commun entre nous tous, qui sommes à la recherche d’un moment de plaisir, d’abandon de soi ou de tendresse ? Nous sommes tous différents. L’avantage, c’est que ces différences, ces fragilités et ces tentations qui nous sont propres finissent par générer… des moments uniques !
En clin d’œil à chaque signe du zodiaque, Virginie Vidal compose des tranches de vie d’hier et d’aujourd’hui. Entre une danse amoureuse qui n’en finit pas, une couche de peinture qui dérape ou encore une séduction post-divorce, c’est l’instant qui commande, crée les situations et laisse agir les personnages.
Et il ne faut surtout pas se fier aux apparences.
Sous des allures parfois classiques, les personnages de Des Astres peuvent transformer un dîner raté en nuit torride, ou une attente de bus en coup de folie...
« "Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien" m’a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d’infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d’affinité comme on le connaît rarement dans une vie.
J’ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d’Arsène Lupin ! L’humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m’a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l’indifférence.
Par ce récit, je voudrais dire qu’il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous "bien portants". Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d’accéder à l’autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par "la demoiselle aux yeux verts" ! "Parole d’indien !".»
C’est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d’attention trop souvent portée aux personnes âgées.
Émouvant et riche de questionnements.
Lehman, la crise et moi est l’adaptation en bande dessinée de l’ouvrage Ma petite entreprise a connu la crise, de Nicolas Doucerain.
Paru aux éditions François Bourin en janvier 2011, réédité en février 2012, ce témoignage retrace le parcours d’un patron de PME dont l’entreprise, Solic (spécialisée dans le conseil en recrutement) se retrouve violemment frappée par la crise de 2008 et les répercussions de la chute de Lehman Brothers.
Jour après jour, le lecteur suit Nicolas Doucerain et ses collaborateurs dans leur combat pour sauver Solic de la faillite : endettement, licenciements, confrontation aux banques, dépôt de bilan et mise en redressement judiciaire, menace de faillite personnelle, captation de nouveaux clients, sauvetage final de l’entreprise.
Les éléments de cette dramaturgie haletante, de cette course ivre pour la survie sont tous issus du quotidien que doivent affronter les salariés et dirigeants de PME. Une leçon de solidarité et de combativité.