Dans son premier album, Un Automne à Hanoï (en 2004), Clément Baloup racontait quelques moments privilégiés d’un séjour au pays de ses ancêtres à l’occasion d’un stage en école d’art.
Avec Quitter Saigon, il donne cette fois la parole à ses proches (dont son propre père), vietnamiens condamnés à l’exil par les mouvements de l’Histoire, les occupations tour à tour japonaise, française et américaine et la victoire des troupes du Nord.
Des témoignages émouvants portés par des dessins et une palette de couleurs d’une extrême sensibilité. L’occasion de mieux appréhender les sources et raisons de l’exil de ces milliers de vietnamiens réfugiés en France dans les années 1970 et 1980.
Une réédition augmentée d’un 4ème récit sur les boat people et d’un rappel historique. Un ouvrage qui intègre la fort réputée collection Contre-cœur (Kaboul Disco, Dans la Secte...).
Un album poignant et d’une extrême sensibilité.
Prix du Jury oecuménique de la bande dessinée, Angoulême 2011
Prix Melouah-Moliterni, Aubenas 2011
Jeune couple soudé et plein de projets, Emma et Guillaume ont tout pour être heureux… excepté une chose : un enfant. D’essais infructueux en échecs répétés, les deux jeunes mariés se heurtent à la stérilité. Rude épreuve pour Guillaume lorsqu’il découvre, après les tests, qu’il est celui qui pose problème.
Mais qu’à cela ne tienne, ils l’auront, cet enfant !
Ensemble, ils se lancent alors dans les déroutantes démarches de la fécondation in vitro. Hanté par les hyperboles de doctissimo et la culpabilité de l’infertilité, Guillaume éprouve le quotidien des embarrassants dons de spermes, des tests aux résultats redoutés et des consultations sans fin. Et c’est sans compter sur le spectre de son propre père, paternel indigne et distant qui réapparaît soudainement dans sa vie…
Avec un regard réaliste empreint d’autodérision, William Roy partage avec humour et justesse une expérience profondément humaine, hissée par un espoir inébranlable.
Dans un Vietnam médiéval, un vieil homme ronchon au faciès de singe fait son apparition dans un petit village. Très vite, celui que l’on appelle « le Vaurien » se retrouve embarqué dans une mission qui ne l’enchante pas : celle de retrouver une jeune fille mystérieusement disparue.
Accompagné du faible et pathétique Lau, le mystérieux Vaurien, à la fois sage, opportuniste et alcoolique, doit alors se rendre à la ville. Mais avant d'y arriver ils devront faire face aux tigres de la forêt.
Retrouver l’amie de Lau s’avérera plus compliqué que prévu et c’est à coup de péripéties parfois burlesques, parfois mystiques mais toujours inattendues que se poursuit la quête de ce personnage haut en couleurs.
Une épopée rocambolesque pleine d’originalité et au souffle vivifiant.
Activistes et membres des Black Panthers, Robert Hillary King, Albert Woodfox et Herman Wallace se sont engagés pour la défense de leurs droits humains au sein même de leur centre de détention dit d’Angola, en Louisiane.
Placés à l’isolement en 1972 après avoir été – a priori – injustement accusés du meurtre d'un gardien du pénitencier, le plus "chanceux" des trois, Robert King a été libéré en 2001.
Herman Wallace aura, lui, peu profité de sa liberté puisqu’il est décédé le 4 octobre 2013, soit 3 jours à peine après sa remise en liberté.
Quant à Albert Woodfox, il reste encore détenu…
Inspiré entre autres par le témoignage direct de Robert King (que les auteurs ont rencontré), Panthers in the hole reprend l'histoire de ces hommes pour en faire un récit poignant sur la ségrégation raciale aux États-Unis et sur l’inhumanité des conditions d’incarcération imposées à nombre de détenus, aux États-Unis… et ailleurs dans le monde.
Un ouvrage rigoureusement documenté, sincère et poignant, co-édité avec AMNESTY INTERNATIONAL
Du décalage horaire à la barrière de la langue, de la découverte insolite de décors somptueux à la rencontre de talents émergents de la bande dessinée indonésienne, cet ouvrage emporte le lecteur dans l'immersion totale qu'ont vécu quatre talentueux auteurs de la Boîte à bulles (Joël Alessandra, Clément Baloup, Simon Hureau et Sylvain-Moizie).
Avec l'humour et le style qui leur est propre, chacun dévoile une facette de son séjour, loin du chemin touristique.
Un album vivant et coloré qui invite à découvrir ce pays lointain qu'est l'Indonésie.
Lorsque Camille rentre de ses vacances au Canada, tout se précipite : son amoureux québécois (resté sur place) exerce sur elle une sorte de chantage affectif et l’arrivée des examens n’est pas de nature à la rassurer… S’ensuit une montée de stress qui va bouleverser à jamais sa vie !
Epuisée, constamment au bord des larmes, Camille découvre le quotidien d’une bipolarité (maniaco-dépression) qui lui donne plusieurs fois envie d’en finir. Elle enchaîne les séjours en centres psychiatriques, au grand désespoir d’un entourage qui a parfois du mal à la comprendre...
Entre euphories passagères, expérimentations diverses et rechutes brutales, Camille tente de retrouver une vie de jeune femme « normale »…
Le journal d’une bipolaire est le récit autobiographique bouleversant d’une jeune femme en proie à une fluctuation anormale des troubles de l’humeur. Si le trouble bipolaire est une pathologie psychiatrique bien connue, rares sont les témoignages qui la présentent simplement, dans son apparition et ses conséquences sur le quotidien.
Un témoignage authentique, qui n’est pas sans rappeler Dans la secte, un livre déjà scénarisé par Patrice Guillon, alias Pierre Henri, qui met ici en forme le récit de sa propre fille.
Un récit porté par les dessins vifs et expressifs de Sébastien Samson, un débutant au dessin déjà mature…
Postface : Christian Gay
Recueil de tranches de vie et de moments intimes, Dans ta Bulle laisse une porte ouverte sur le coeur et les émotions de son héros.
Cette intégrale raconte les histoires d’amour et d’amitié de Domas, sa rencontre avec Coquillage ainsi que les mille et un détails du quotidien qui sont autant de petits bonheurs disséminés dans la mémoire. Au gré de son trait virtuose, se dessinent toute la douceur et la légèreté que peut avoir la vie.
Un ouvrage sensible et intimiste dont les récits ont inspiré le spectacle éponyme, comédie romantique qui mélange théâtre, dessin et musique et sillonne la France depuis 2011.
Une ode à la vie et aux instants qui comptent, aux sentiments, à la bonté, à la fraternité...
Max et Coquillage sont maintenant mariés et parents d’une petite fille. Ils attendent leur deuxième enfant, leurs vieux amis sont toujours là et le travail ne manque pas.
En somme, tout serait parfait si un point noir ne venait entacher leur quotidien : Marie, la mère de Max, souffre du syndrome de Benson. Oublis fréquents, perte de repères, diminution des capacités intellectuelles... Pour Max, cette nouvelle réalité est dure à accepter car sa mère n’a plus rien de la femme qu’il a connue.
Désorienté, le jeune homme alterne entre mélancolie et colère. Alors qu’il a plus que jamais besoin de son soutien, Coquillage s’éloigne, dépassée par ce mal-être. Leur vie de famille devient difficile, d’autant que Max se réfugie de plus en plus dans le travail…
Un récit touchant sur les personnes atteintes de maladies neurodégénératives et sur l’impact de celles-ci sur leur entourage.
Appelé du contingent, Alexandre Tikhomiroff dit Tiko, 21 ans, débarque en 56 sur les collines brûlées d’Algérie, déjà secouées par la guerre d’Indépendance.
Sur le chemin qui le mène d’Alger à l’école d’infanterie de Cherchell, il découvre avec fascination cette terre inconnue et son éblouissante lumière. Mais bien que son œil et son âme soient à même de savourer la beauté des montagnes algériennes, Alexandre peut difficilement fermer les yeux sur ce qui se passe alentour.
Car depuis sa caserne, l’apprenti soldat ne découvre pas seulement le quotidien du service militaire : il découvre aussi ce que représentent fameux « événements d’Algérie », euphémisme de l’époque pour désigner une guerre coloniale…
Un témoignage authentique sur une guerre trop longtemps étouffée mais qui a marqué une génération de jeunes hommes, dans chaque famille.
1957, Cuba aux temps de la dictature de Batista. Benigno, jeune paysan cubain amoureux et bientôt père voit sa vie s’effondrer quand sa femme tombe sous les balles des soldats.
Aveuglé par son désir de vengeance, il rejoint les guérilleros qui campent près de chez lui et s’engage aux côtés de Fidel Castro, Camillo Cienfuegos et du Che. Il les suivra jusqu’à la prise de La Havane. Fidèle à ses compagnons et à l’idéal révolutionnaire, il continuera le combat dans d’autres pays, notamment en Bolivie où il sera du dernier combat de Che Guevara.
Parmi les seuls survivants de cette révolution manquée, il a rejoint Cuba avant de partir, des années plus tard, en exil en France. C’est là qu’il a confié à Christophe Réveille ses souvenirs de lutte. Celui-ci en a d’abord fait un livre (Benigno, dernier compagnon du Che) puis le scénario d’une bande dessinée historique captivante, mise en images par le jeune et talentueux Simon Géliot.
Tout à la fois l’itinéraire d’un homme sans éducation que la révolution façonne, un témoignage historique et un thriller…
« Je suis né quelques jours après la fin de la révolution, le 29 janvier. Fidel Castro et les barbudos venaient de renverser le dictateur Batista… »
Alejandro González Raga est un Cubain comme les autres, un enfant de la révolution. Il étudiera même dans des écoles militaires et sera donc abreuvé à satiété de propagande castriste.
Mais le jeune homme aime le rock and roll et, sans doute plus que d’autres, souffre des conditions de vie imposées sur la grande île : surveillance permanente, liberté de mouvement entravée et contrôlée.
Il se met donc à écrire des articles et à militer dans des partis politiques demandant le rétablissement de la démocratie.
C’en est trop pour le régime qui déclenche en mars 2003 l’opération Printemps Noir et arrête ses opposants les plus gênants.
Alejandro ne sortira de prison qu’en 2008, suite aux tractations de l’Union Européenne et de l’église cubaine et grâce au soutien d’organisations telles que Reporters sans frontières et Amnesty International.
A travers l’itinéraire d’un homme, la description des errements d’une révolution pourtant initialement légitime...
En co-édition avec Amnesty International
A.D. retrace l’itinéraire de sept personnes ayant survécu à Katrina, le terrible ouragan qui a frappé la ville de La Nouvelle Orléans le 28 août 2005 et a laissé dans le sillage de ses vagues de 11m, de ses vents de 280km/h, pas moins de 1836 morts ainsi que des dizaines de milliers de sans abris.
Si Denise, Léo, Michelle, Abbas, Darnell, Kwane et le Docteur ont donc survécu au drame, ils ont connu des fortunes diverses, sur place ou à l’extérieur… Mais aucun d’eux n’est sorti indemne de la catastrophe.
Venu sur place en tant que volontaire de la Croix Rouge, le dessinateur Josh Neufeld a pris le soin de les écouter, a recueilli leur témoignage et en a tiré un roman graphique d’abord diffusé sur internet avant d’être publié en livre.
Il offre sur cet événement marquant un point de vue sans parti pris mais multiple et saisissant. Une lecture dont on ne sort pas indemne, nous non plus.
Un livre sur une mère est en général tendre, doux. Celui de Raphaël Terrier ne peut l’être :
“J’avais besoin d’exprimer les ravages que peut produire l’alcool dans un foyer. Et la complexité des sentiments que peut éprouver un enfant dans de telles circonstances. ”
Un sujet qui s’imposait à lui :
“Je tenais à ce que ma première BD traite de ce sujet, de cette histoire de famille compliquée.”
Raphaël a six demi-frères et une demi-sœur. Il adorait sa maman mais n’a pas supporté de la voir se détruire.
Raphaël raconte son parcours, de l’amour le plus pur à la coupure sans retour, depuis dix ans. Sans faux-semblants, sans effets larmoyants, sans apitoiements. Avec une franchise, une force brute – tant dans la narration que dans les dessins – qui frappent et captivent.
Une BD cathartique :
“A force d’enterrer les souvenirs douloureux, je commençais à ne plus me souvenir de mon enfance, à ne plus savoir pourquoi j’avais quitté ma mère et si c’était pour de bonnes raisons. Désormais je me rappelle ; faire cette BD m’a permis de mettre les choses au clair.”
Un coup de cœur et un choc.
Une réflexion teintée d’humour noir portée par la force visuelle et le symbolisme du récit. Toujours en quête d’aventures extravagantes, le prince Florizel et son acolyte, le colonel Géraldine, font un soir la rencontre d’un étrange jeune homme, qui les convie à participer à une soirée au Club du suicide. Ils découvrent alors avec horreur et fascination une partie de cartes diabolique où le seul gain est… la mort.
Originellement écrit en roman-feuilleton, ce recueil de nouvelles regorgeant de digressions, d’ellipses et de changements d’atmosphères a permis aux auteurs d’interpréter et d’imaginer des scènes entières, tout en restant le plus fidèle possible à R. L. Stevenson.
Simon Hureau aime les chemins de traverse… Les lecteurs de Kompilasi Komikus ou de Palaces savent déjà que le bougre, carnet en main, reste rarement sur les itinéraires touristiques mais aime s’échapper pour voir ce qui se cache derrière le décor, le mode de vie des personnes demeurant là, ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.
Absorbé par ce qu’il observe, il ne peut éviter certaines galères, le plus souvent drôles pour le lecteur, comme lorsqu’il est entré par inadvertance dans un terrain militaire et s’est retrouvé arrêté, son carnet de dessins confisqué !
La série Mille Parages devrait accueillir trois recueils de récits de voyage : l’un sur la Chine, l’autre sur l’Indonésie et, pour commencer, une compilation de périples effectués « ici et ailleurs », certains sous les tropiques et d’autres tout près de chez lui en Touraine…
Mais, ici ou ailleurs, la magie de son dessin, de son sens de l’observation et de sa narration nous emporte…
Deux histoires, deux époques.
Nantes, au XXIe siècle.
À la limite du vagabondage, Lucien débarque en ville, sans argent ni repères. Le hasard lui fait croiser le chemin d’Ernest, un vieil homme paisible.
Ernest... Est-il vraiment ce qu’il paraît être ? Un petit vieillard solitaire, doux et sans histoires ? Petit à petit, son passé remonte à la surface… Un passé étonnant…
Ile de Gorée, au XVIIIe siècle.
Un sorcier vaudou négocie avec un capitaine négrier la libération de son « stock » de marchandises... Un marché au prix inestimable.
Au fil des chapitres, le lien entre ces deux époques se dessine et donne à voir furtivement un pan peu glorieux de l’histoire de Nantes...
Un album sans paroles au graphisme puissant et singulier, doté d'un habile jeu sur les ambiances et les couleurs.
A travers des aquarelles et des portraits réalistes magnifiés, A.Dan retrace son périple de presque deux mois au Congo Brazzaville aux côtés de primatologues du CNRS.
Une aventure scientifique exceptionnelle qui permet de découvrir ces grands singes menacés par le braconnage et le virus ebola, ainsi que les efforts continus des chercheurs pour étudier leur comportement et assurer leur sauvegarde.
Une aventure humaine où il est nécessaire de composer avec les hommes, les cultures et les problèmes sociaux-économiques.
Coup de coeur MSF 2014 des Rendez-vous du carnet de voyage (Clermont Ferrand)
Oscar est un dominateur-né qui aime être entouré de courtisans ou plutôt de souffre-douleur. En compagnie de sa bande de suiveurs, il prépare l’exposition qui fera irrémédiablement exploser son talent.
Oscar est sans pitié. Il a aimé sa voisine, Anna, abusé quelques temps de sa naïveté avant de rompre. Point final de l’histoire, pensait-il. Mais Oscar se trompait, Anna lui réservait quelques surprises.
A l’origine Anna s’appelait Hôtel Particulier.
Le premier tome de ce thriller psychologique était paru aux éditions Soleil en album cartonné. Sans suite.
La Boîte à bulles en propose désormais une version intégrale entièrement revue par les auteurs dans sa collection Contre-jour.
L’occasion de découvrir enfin cet album, le plus intimiste dans l’œuvre de Christophe Bec, entièrement réalisé d’après des images tournées pour l’occasion. Une peinture de mœurs aussi saisissante que cruelle et ironique et une plongée dans le milieu de l’art contemporain caustique à souhait.
Un microcosme que Stéphane Betbeder connaît bien pour l’avoir fréquenté quelques temps.
Un beau matin, Elias se réveille heureux.
Sans raison apparente, l’insouciance prend place dans sa vie et le journaliste semble s’éveiller d’un long songe où le cynisme était de rigueur. Faisait-il un « déni de bonheur » ?
C’est en tout cas ce que lui suggère Sabrina, une sage-femme rencontrée à la terrasse d’un café, qui pense que son métier consiste à accoucher les esprits autant que les corps.
Tous deux se situent à un moment clef de leur vie où s’entremêlent doutes, remises en cause et questionnements existentiels. Sabrina envisage de devenir rabbin tandis qu’Elias souhaite réorienter sa carrière...
Dès lors ils s’engagent ensemble sur un même chemin et décident de voir leurs vies avec un oeil nouveau. Un regard qui sera, peut être, susceptible de leur apporter une paix intérieure...
Une histoire du quotidien pleine de sagesse et d'optimisme sur la notion de bonheur, teintée de philosophie positive et d’humour.
Un lycée qui pourrait être celui de Royan va célébrer son centenaire. C’est une occasion pour ses anciens élèves de venir renouer avec leur passé, leurs racines. Parmi eux, trois hommes et trois femmes de quarante ans, ainsi qu’une jeune sexagénaire. Ce retour vers leur jeunesse, ces retrouvailles, plus ou moins inattendues vont être l’occasion, pour eux, de faire le point sur leur existence passée, actuelle et future.
Juliette, la prof de français à la vie si bien rangée descend de Paris avec, Lucas, le bobo dont la vie sentimentale est moins brillante que la carrière….
Brigitte, la mère de ce dernier, serait une retraitée épanouie si elle ne souffrait du silence cruel de sa fille Hélène… A cette fête se rendent également Frank, l’employé de mairie encaisse mal de départ de sa femme et Marianne, une jolie fille promise à un brillant avenir qui a finalement trouvé son équilibre en devenant agricultrice… Ce qui ne manque pas d’intriguer ses ex-soupirants - en particulier Olivier, un docteur revenu s’installer en ville, qui en pince toujours pour elle…
Portée par les dessins délicatement aquarellés de Benjamin Bouchet, une BD chorale où s’entrecroise sept destins croqués avec finesse et justesse par Patrice Guillon qui fait entendre au fil du récit sept voix off, avec chacune sa sensibilité, son langage, son humour. La vie, la vraie, avec ses coups de cœur et ses coups de gueule, ses ruptures, et ses retrouvailles. Prenant et poignant.