Un scénario/document mâtiné de fiction qui raconte la prise en otage des montres Lip par les ouvriers de l'usine. 329 jours de lutte racontés à travers le prisme d'une ouvrière, Solange, d'abord réticente puis partie prenante...
L'affaire Lip a tenu en haleine toute la France en 1973, les ouvriers ayant décidé d'occuper l'usine et de cacher le stock de 25 000 montres comme trésor de guerre.
Un roman graphique de 176 pages – dont un cahier supplémentaire inédit – pour découvrir la lutte des ouvriers dont le leitmotiv était : "On fabrique, on vend, on se paie !"
Préface de Jean-Luc Mélenchon.
Sous un angle réaliste, Laurent Galandon, au scénario, et Kas, au dessin, revisitent un fait divers parisien datant du début du 20e siècle et passé à la postérité grâce à un récit retraçant la vie d'Amélie Elie, devenue célèbre sous le sobriquet de Casque d'Or.
La fille de Paname est l'histoire d'une jeune femme qui ne voulait ni devenir blanchisseuse, ni se tuer au turbin comme ses parents. Mais le Paris des Apaches, des marles et autres voyous n'offre que peu d'alternatives à une aussi jolie fille : le pavé et les passes à quelques sous.
À moins, bien sûr, que ne vienne le prince charmant, foulard au cou, surin dans la pogne !
Une fable à "La vie est belle"
France, 1941.
Simon, un jeune orphelin juif fasciné par les oiseaux, est rattrapé par l’antisémitisme qui sévit jusqu’au fin fond des campagnes françaises.
Capturé par la milice après avoir aidé des résistants, il fait la connaissance de la jeune Ada dans le train qui les mène aux camps de la mort. Mis en cage au beau milieu de l’enfer, Simon devra s’accrocher à la moindre étincelle d’espoir pour survivre...et retrouver Ada.
Une fable à « La vie est belle ».
Placées chez Berthe, une vieille guérisseuse engagée dans la résistance, Ada et Luçja, devenues Camille et Alice, vont une fois de plus être obligées de fuir pour survivre.
Elles croient trouver la paix en zone libre dans une colonie d’enfants juifs protégés par le docteur Zimmerman. Malheureusement, en cet hiver 1942, les blindés nazis traversent la ligne de démarcation...
Un magnifique point final à la fresque historique sensible en deux cycles de Laurent Galandon sur la déportation d’enfants juifs.
La fin du triptyque choc sur les bagnes d’enfants.
Jean, Miguel, Adrien et Honoré sont toujours incarcérés aux «Marronniers». Les conditions de détention se dégradent encore, et le passé commun d’Adrien et Honoré qui refait surface n’aide en rien à la bonne entente et à l’entraide au sein du groupe.
À situation désespérée, acte désespéré. Et tout est permis pour s’évader...
Une fin de cycle au rythme enlevé !
Et vous, que feriez vous s’il ne vous restait qu’un an à vivre ?
1994. Diane et David vivent dans la crainte que l’un d’eux, l’ainé, va mourir.
Cependant, jumeaux dizygotes, il leur est impossible de savoir qui est né en premier. Et aujourd’hui, à la veille de leurs 34 ans, ils ont tous deux encore tant de raisons de vivre.
David est amoureux d’Eda, une infirmière Tusti qu’il vient de rencontrer alors le Rwanda bascule dans l’horreur du génocide. Quant à Diane, peintre à Paris, elle attend un enfant...
Coloriste : Scarlett Smulkowski
Mai 68. Quand la France perd son identité, Gabriel cherche la sienne...
De toute sa vie Gabriel ne s'est jamais plaint. Il n'a jamais osé se poser de questions non plus. Qui étaient ses vrais parents, par exemple ? Pourquoi en 1945 a-t-il été adopté par un couple de paysans de la Creuse ? Pourquoi un flic le traite-t-il un jour de "rejeton de Boche" ? Pour Gabriel, il est temps d'explorer ses origines.
En fouillant son histoire, l'"enfant maudit" va fouiller des épisodes obscurs de l'Histoire de France.
Et d'ailleurs, en même temps que Gabriel, le pays entier se remet en question. Car ce moment, c'est mai 68…
1942.
Il était une fois deux enfants qui fuyaient la nuit et le brouillard...
Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont sœurs. Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont juives. Comme des milliers d’autres, elles furent arrêtées avec leurs parents lors de la terrible rafle du Vel d’hiv’, le 16 juillet 1942.
Commence alors leur course effrénée pour la survie. Une aventure où, pour fuir la réalité et garantir leur sécurité, Ada invente à Lucja un monde où les princesses échappent aux loups à bottes cloutées...
Mais jusqu’à quand ?...
Un nouveau cycle pouvant se lire indépendamment.
Jeanne d’Arc, la Pucelle d’Orléans, fait partie de la mythologie de notre pays. Maintes fois instrumentalisée par tous les bords politiques, elle reste encore aujourd'hui un objet de fascination comme de controverse. Une petite bergère devenue capitaine d’armée pour bouter les Anglais hors de France jusqu’à mourir sur le bûcher ?
C'est ce destin incroyable et pourtant historique qui est ici revisité à travers le prisme de la sorcellerie et du féminisme.
Quand la bande dessinée s’intéresse à un pan complément occulté de l’Histoire : les bagnes d’enfants.
Janvier 1912.
Quatre jeunes parisiens sont conduits dans une lointaine campagne. Condamnés à diverses peines, ils rejoignent la colonie pénitentiaire agricole "Les Marronniers".
Les poulbots vont découvrir et apprendre de nouvelles règles dans ce lieu que l’on appellera plus tard les "bagnes d'enfants".
L’injustice et la violence, mais aussi l’amitié et la solidarité, constituent le quotidien des colons.
Jean a ses secrets, Adrien ses doutes, Miguel ses blessures, Honoré un caractère bien trempé… Et nos héros refusent d’être écrasés par le système pénitentiaire.
D’autant plus qu’à l’échelle de ce microcosme social, ils ont chacun leurs projets…
Publié en 1984, Meurtres pour mémoire, qui dénonçait la répression par la police d'une manifestation algérienne, est devenu un classique de la littérature policière engagée, étudié dans les collèges.
En 1991, ce roman paraissait illustré par Jeanne Puchol. Il était introuvable depuis quelques années.
50 ans après le drame, Futuropolis réédite cet ouvrage essentiel.
Le 17 octobre 1961, à Paris, des « Algériens français » organisent une manifestation de protestation contre le couvre-feu qui leur est imposé. Elle est sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. Elle fait quatre morts selon les sources officielles. 400 en réalité !
Au milieu de tout cela, Roger Thiraud, un jeune professeur d’histoire, croise l’un des cortèges sur les Grands Boulevards. Il est exécuté. Sa mort passe pour un des dommages collatéraux de la répression.
Vingt ans plus tard, à Toulouse, l'inspecteur Cadin enquête sur un homicide. Il s'agit de celui du fils du prof d'histoire…
Cadin devra se confronter à quarante années d’histoire non officielle de la France pour parvenir à élucider le mystère de ces deux assassinats.
Par temps de guerre, le bonheur n’a pas toujours le visage que l’on croit.
1919.
Voilà quelques temps que Félix est rentré au pays et qu’il a retrouvé femme et enfant. Alors qu’il tente de rattraper le temps perdu et de reconstruire son identité, emportée par un obus avec une partie de son visage, la tension monte dans le village.
L’étrange affaire du tueur de bêtes prend de l’ampleur, et le commissaire en charge de l’affaire fait une surprenante découverte sur Félix...
A. Dan et Galandon clôturent l’enquête, toujours en explorant, avec pudeur, la thématique du retour à la vie civile après le traumatisme de la Grande Guerre.
Une famille où, génération après génération, l’aîné meurt à 33 ans. Lequel de la Lignée mettra fin à cette malédiction ?
En 1974, Maxime a 32 ans et des poussières. Fils naturel et caché de Marius, il vit à Paris, dans un petit deux pièces avec sa compagne et ses jumeaux.
Après avoir traversé la période hippie, il plonge dans l’univers du Rock, mais aussi de la drogue et de l’alcool. Une attitude irresponsable qui fera fuir Alexandra avec ses enfants. Définitivement libre de se détruire, Maxime et deux potes, Fred et Claude, partent pour New York sur les traces d’un groupe de rock mystérieux dont-ils ont entendu quelques enregistrements : Les Ramones.
Alors qu’ils arpentent les rues de New York, Maxime est interpellé par l’affiche d’une exposition sur l’art aztèque. Le visuel, une tête « Muisca » de l’art précolombien, ressemble avec précision à celle dessinée dans le carnet que lui a laissé son père.
Entre délires psychédéliques et vraies croyances, Maxime et ses amis décident de s’emparer de la statuette, volée un siècle et demi plutôt par son ancêtre, pour la ramener à sa place d’origine et enfin stopper cette fameuse malédiction...
Jack Forster est en apparence un Américain sans histoire.
Pourtant, régulièrement, il a des crises incontrôlables et plonge dans les abîmes du temps, revivant inexplicablement ce qui semble être des vies antérieures, prenant alors l’identité de John Wilcroft, pendu un siècle plus tôt, du petit Jeremy, mort à l’âge de douze ans, ou encore de Jeffrey Hunter, sorcier disparu plus de deuxcents ans auparavant.
Mais pour Jack, l’heure de l’apaisement a sonné : sa quête d’identité touche à sa fin, et ne lui reste plus qu’à affronter le singulier «Homme en noir» qui le traque inlassablement…
Il est des drames qu'un enfant ne devrait jamais avoir à endurer, mais la vie se révèle parfois impitoyable.
Clara n'a que sept ans lorsque sa maman succombe à la maladie.
D'elle, il ne reste à la petite fille qu'une poupée, que Clara n'aime pas spécialement. Mais, de larmes en mauvais rêves, cette dernière va se révéler une alliée précieuse, un guide capable de l'accompagner sur le chemin tortueux du deuil, à travers toutes ses étapes, jusqu'à la dernière tour du château du Haut-Chagrin...
A la demande de sa petite fille, Dounia va lui raconter son parcours de vie allant de 1940 à la fin de la deuxième guerre mondiale.
L'histoire de Dounia commence avant le port de l'étoile. Elle raconte comment ses parents lui ont expliqué l'obligation de porter l'étoile. Un petit mensonge pour la protéger mais qui sera vite éventé par la petite Dounia.
A travers son parcours, elle explique la montée de l'humiliation et l'évolution des mentalités de ses camarades de classe et des enseignants. Cela aboutira à l'abandon de l'école.
Après cela, la situation va s'aggraver. Une nuit, la milice vient les arrêter. Le père de Dounia a le temps de cacher sa fille dans le double fond d'une armoire. Ensuite, la petite fille devra fuir constamment.
A travers des mots simples, la grand-mère tente d'expliquer à sa petite fille une page d'histoire qui est aussi un peu la sienne...
Coloriste : Greg Salsedo
Mars 1845.
Henri David Thoreau est revenu à Concord, Massachusetts, son village natal. Endeuillé par la mort de son frère, lassé des grandes villes et d'une société trop rigoriste pour le laisser pratiquer l'enseignement tel qu'il l'entendait, le poète philosophe a choisi de revenir à une vie simple, proche de la nature, entre les quatre murs qu'il s'est bâti.
C'est dans ce cadre qu'il écrira les essais qui feront de lui une des figures marquantes du XIXe siècle américain, dont les idées trouvent encore un écho, chaque jour plus actuel.
Après Nietzsche, Maximilien Le Roy nous prouve une nouvelle fois combien la philosophie d'un homme est intimement liée à sa biographie.
Une plongée dans la vie et la pensée d'un philosophe américain majeur !
Il a un job correct, un mariage aussi heureux que possible après 16 ans de vie commune, des enfants assez aimants...
Une vie moyenne, réglée comme du papier à musique d'ascenseur. Alors, faute de ressentir ou de s'exalter, il pense. A la mort, principalement. A la vacuité de ces vies ni bonnes ni mauvaises, qui jouent la partition sans se poser de question.
Il est l'homme du XXIe siècle.
Et il se laisse un mois, pour voir...
Thomas Mathieu raconte des histoires vraies (qui lui sont confiées par des filles) liées à des problématiques comme le harcèlement de rue, le machisme, le sexisme, avec une approche féministe et bienveillante vis-à-vis des femmes.
Dans ses planches, les hommes sont tous représentés en crocodiles verts tandis que les décors et les personnages féminins sont traités en noir et blanc de manière plus réaliste.
Son approche interpelle et fait réfléchir aux relations entre hommes et femmes dans notre société actuelle.
Maria, douze ans, habite chez sa mère et, de temps en temps, passe une petite semaine de vacances avec Miguel, son père, de préférence dans un village touristique aux îles Canaries. Pendant ces courts séjours, Maria et Miguel discutent, dressent des listes de personnes, mangent comme des ogres et se tordent de rire ; car Maria a un sourire contagieux, un sens de l'humour spécial et est autiste. Maria et moi est le journal d'un de ces voyages, rempli d'événements et de situations tout à fait banals qui, pour Maria et Miguel, se transforment en autant d'aventures ponctuées d'innombrables problèmes, souvent déclenchés par les personnes que Maria rencontre et leur incapacité à entrer en relation avec elle. Mélange de tranches de vie quotidienne et de réflexions, de pages de bande dessinée intercalées par des courts textes, Maria et moi n'est pas seulement un livre sur l'autisme mais sur la relation entre cette fille très spéciale et un père qui l'est autant.
Dessinateur, Gallardo est habitué a communiquer visuellement avec sa fille, à contourner par le dessin ses difficultés à exprimer ses émotions, à comprendre notre monde. Dans Maria et moi, il réussit, par ce même procédé, à nous introduire dans l'univers de Maria, à nous montrer la réalité telle qu'elle la voit, et à nous révéler l'absurdité de notre indifférence et de nos préjugés. Avec légèreté et délicatesse, et toujours avec beaucoup d'humour, Gallardo délivre un message d'espoir très simple, dénoué de toute intention moralisante : les murs qui entourent Maria sont hauts mais pas infranchissables. A nous de lui tendre la main.