Si vous avez lu Palaces, le premier ouvrage de Simon Hureau, vous saurez que l’auteur était en voyage au Cambodge. Ce que vous apprendrez avec Bureau des Prolongations c’est que son voyage a duré bien plus longtemps que prévu en raison des péripéties qu’il nous narre ici en détails et à l’issue desquelles il parviendra tout de même à rentrer en France. Si en plus d’être un peu casse cou, Simon est un peu distrait, il faut dire aussi qu’il est tout autant inconscient, et que curieusement, cela va lui sauver la mise… Simon, est donc contraint de rester au Cambodge car il s’est fait volé ses papiers avec toutes ses affaires, carnets de croquis et passeport compris. Seulement au Cambodge, on ne refait pas des papiers si rapidement que cela et, comme ailleurs, c’est tout un parcours, avec l’exotisme et la poussière en plus ! Alors tant qu’à rester contraint et forcé, autant continuer à visiter du pays, c’est ce que s’est dit Simon Hureau et c’est pour notre plus grand plaisir de lecteur…
Ainsi donc, après Palaces, Simon Hureau tend une nouvelle corde à son arc de virtuose, puisque c’est un article dans un journal trouvé sur un banc qui lui a donné la matrice de cette « fiction ». Mais c’est encore pourtant « la vie, la vraie » qui est aux commandes du scénario. Un scénario, comme elle seule peut en inventer et qui ne laisse jamais présager des destinées conduites par sa main experte et parfois cruelle…
Il y d’abord Colombe, qui mène une vie simple auprès de sa mère adoptive, avec juste quelques rêveries innocentes pour porter ses espérances… Suzanne, sa collègue et amie, a pour elle l’affection d’une grande sœur. Edmond, un jeune collégien un peu complexé, nourrit de précoces sentiments pour la belle Colombe. Étienne fait partie du scandaleux « Chass’ Foune Club ». Et puis il y a « la horde », la famille naturelle de Colombe…
Tous les protagonistes sont là pour jouer le rôle qui leur a été imparti.
Premier volume du récit d’un voyage au Cambodge qui s’est poursuivi avec Bureau des prolongations.
" Simon Hureau n’est pas de ces auteurs voyageurs pour qui le monde n’existe que parce qu’ils l’ont visité. On ne trouvera donc pas dans son récit les habituelles appréciations ethnocentrées de petit dessinateur de BD exilé en territoire inconnu. Cette fois, c’est le monde, le pays qui l’accueille (ici, le Cambodge) qui l’observe, s’amuse et nous amuse de l’inadaptation de cette sorte de SDF lunaire et risque tout.
Car, il risque sa vie, Simon, l’inconscient. Il dort au bord des rivières sans doute infestées de crocodiles, et enveloppé dans de douteux sacs de ciment trouvés sur place. Il a également une incompréhensible prédilection pour les nuits passées dans des temples abandonnées aux âmes errantes des crimes de Pol Pot. (…) Il se balade au crépuscule dans des champs de hautes herbes pas complètement déminés et remplis de serpents morts ou vivants qu’il s’amuse à ramasser pour sa collection. Il nourrit également une passion pour les reptiles, insectes et limules en tout genre qu’il rassemble très précieusement dans un sac qu’il se fera évidemment dérober avec le reste de ses affaires…
Enfin, on appréciera la véritable aisance de dessin et de narration dont fait preuve l’auteur pour rendre compte de ses pérégrinations, alors que quelques temples d’une jolie couleur de lichens vermillon viennent éclairer ce remarquable album de plusieurs pages d’une superbe bichromie orangée. "
l’avis des bulles
« En matière d’auteur-voyageur, Simon Hureau, touche à la perfection. C’est drôle. c’est glaçant. Le Cambodge n’a rien à envier aux cauchemars d’enfant, à la fois horrible et merveilleux. » Marianne
« Le tourisme de masse, n’est pas le truc de Simon Hureau. Avec PALACES, le routard normand propose une BD exotique aux puissants relents d’aventure moderne. On y suit ses périgrinations tragicomiques dans un Cambodge chargé d’une douloureuse histoire. le rythme est enlevé. Le script est malicieux. C’est comique parce que notre héros, trompe-la-mort malgré lui, accuse le don de se mettre dans des situations délicates (nuits passées dans des temples abandonnés, balades dans des champs minés ou infestés de serpents). C’est tragique aussi parce que les souvenir des crimes de Pol Pot se révèle encore très présent dans un pays qui s’ouvre peu à peu au tourisme. » 20 minutes
" Simon Hureau n’est pas de ces auteurs voyageurs pour qui le monde n’existe que parce qu’ils l’ont visité. On ne trouvera donc pas dans son récit les habituelles appréciations ethnocentrées de petit dessinateur de BD exilé en territoire inconnu. Cette fois, c’est le monde, le pays qui l’accueille (ici, le Cambodge) qui l’observe, s’amuse et nous amuse de l’inadaptation de cette sorte de SDF lunaire et risque tout. Car il risque sa vie, Simon, l’inconscient. Il dort au bord des rivières sans doute infestées de crocodiles, et enveloppé dans de douteux sacs de ciment trouvés sur place. Il a également une incompréhensible prédilection pour les nuits passées dans des temples abandonnées aux âmes errantes des crimes de Pol Pot. (…) Il se balade au crépuscule dans des champs de hautes herbes pas complètement déminés et remplis de serpents morts ou vivants qu’il s’amuse à ramasser pour sa collection. Il nourrit également une passion pour les reptiles, insectes et limules en tout genre qu’il rassemble très précieusement dans un sac qu’il se fera évidemment dérober avec le reste de ses affaires… l’avis des bulles
▪ Entretien avec Simon Hureau à la sortie de PALACES
▪ Autres chroniques de ce livre : benzinemag, le portillon
▪ couverture de la première édition sélectionnée pour le Prix du Meilleur premier album à Angoulême en 2004
▪ Lire gratuitement en ligne la première édition
Les lecteurs qui avaient apprécié Palaces puis Bureau des prolongations, seront heureux de lire ces Archives des récits autobiographiques de Simon Hureau, issus de diverses publications, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui…
Cette première partie sera suivie d’autres durant les mois à venir, et sera complétée de pages inédites.
L’auteur nous livre ici un long ensemble de bribes d’un voyage réalisé entre Bali et Java.
Ceux qui aiment le travail de Simon Hureau savent que son don d’observation, son regard passionné et sa stupéfiante mémoire visuelle, sont capables de nous révéler un lieu comme il n’est pas sûr que notre propre voyage sur place saurait le faire… c’est donc avec plaisir que nous partons une nouvelle fois à ses côtés !
Sommaire des Archives #1 :
▪ La fracassée insouciante, 10 pages, paru dans Formol 2 (2008)
▪ Vestiges du soir, une page, paru dans Formol 2 (2008)
▪ Sauvage et sacrifiée, 12 pages, paru dans Formol 2 (2008)
▪ Autant en emportent les vagues, 6 pages, paru dans Formol 2 (2008)
▪ Wagon-lie, 12 pages, paru dans Formol 3 (2008)
Ces récits sont issus de Formol 2 et 3, « comix » de l’auteur publié par L’Institut Pacôme, que nous remercions et auprès de qui vous pouvez vous les procurer.
Vous pouvez d’ailleurs lire sur le site du9 un article sur la série des Formol.
Du décalage horaire à la barrière de la langue, de la découverte insolite de décors somptueux à la rencontre de talents émergents de la bande dessinée indonésienne, cet ouvrage emporte le lecteur dans l'immersion totale qu'ont vécu quatre talentueux auteurs de la Boîte à bulles (Joël Alessandra, Clément Baloup, Simon Hureau et Sylvain-Moizie).
Avec l'humour et le style qui leur est propre, chacun dévoile une facette de son séjour, loin du chemin touristique.
Un album vivant et coloré qui invite à découvrir ce pays lointain qu'est l'Indonésie.
« Enfant, j’ai bien connu le monde de l’alcool et de la violence. Mes parents s’étaient séparés. Maman avait retrouvé un copain. Un pauvre type, toujours entre deux vins. Quand il était bourré, fallait qu’il cogne. Moi, il ne m’a jamais touché, faut être honnête là-dessus, mais c’était pas plus facile pour autant. J’aurais voulu pouvoir défendre ma maman. J’aurais voulu pouvoir, oui… »
« Je suis née et j’ai vécu mon enfance à Oran. Mon père… il est mort quand j’avais 7 ans. J’avais 5 frères et soeurs. Maman, elle faisait des ménages. On vivait chez ma grand-mère… Et mon oncle, il donnait un peu pour qu’on s’en sorte. C’était dur, tu ne peux pas t’imaginer. »
« À cause de leur travail, mes parents m’ont placé chez une nourrice, pendant les trois premières années de ma vie. Cette femme avait un gamin, qui était bègue. Sans le faire exprès, je me suis mis à imiter sa façon de parler. Quand mes parents m’ont repris avec eux, le mal était fait. J’ai jamais réussi à me défaire de ce bégaiement. »
Paroles d'illettrisme est co-édité avec l'association BD Boum.
L’association bd BOUM est née en 1984, à Blois, à l’initiative de travailleurs sociaux, d’enseignants et de militants de l’Éducation Populaire. Dés sa création, le projet associatif s’est démarqué avec une orientation pédagogique. Le festival éponyme, en novembre, est le point d’orgue d’une activité annuelle déclinée pour tous : scolaires, publics empêchés, professionnels du livre.
Depuis 1998, bd BOUM-festival de Blois développe un projet éditorial en utilisant la bd comme outil d’information et d’insertion en réalisant des ouvrages sur différents thèmes de société à travers des témoignages : détenus, sourds, toxicomanes, jeunes des quartiers sensibles, publics illettrés, immigrés. Ces histoires de vie permettent aux témoins de se comprendre et d’analyser les événements ayant jalonné leurs histoires et d'en faire un récit leur donnant du sens dans un contexte socio-historique. Ces ouvrages permettent également d’informer le grand public et de démontrer que la bande dessinée est un médium qui participe aux mouvements concomitants de l’art et de la société contemporaine.
Nous sommes dans un bourg quelconque en Basse-Normandie, au bord de la Nationale 13.
Les commerces du centre ville ont fermé les uns après les autres.
A la périphérie, Les centres commerciaux les ont remplacés, « c’est quand même plus pratique ». La population, elle aussi a changé. Les Parisiens ont racheté les vieilles fermes, ils viennent s'y ressourcer, y retrouver l'authenticité des choses, c'est des Parisiens, quoi.
Sabine et Alicia sont des lycéennes sans histoire. Pour les deux amies, le temps s’écoule infiniment lentement, au rythme de l’ennui tenace qui pèse sur leur quotidien. Les garçons sont vraiment nuls, pas la peine de s'y attarder, quant aux occasions de sortie, elles sont plus que limitées…
Bref, il n'y a pas grand chose à faire dans ce bled.
Et puis un jour, arrive Mélusine, la nièce du buraliste.
Mélusine est venue là pour quelques mois. À 17 ans, elle a déjà beaucoup bourlingué. Ancienne skinhead (« les vrais hein, pas les fachos »), elle apporte aux deux adolescentes ce souffle d’énergie et de rébellion qui leur manquait.
Grâce à elle, elles sortent de leur léthargie et de l'atmosphère déprimante de ce patelin pourri et moribond. Elles se disent que les lendemains peuvent être différents, qu’elles vont faire quelque chose de leur existence.
Mais le destin, qui n'est pas forcément un mec sympa, rattrape les trois jeunes filles. Leurs vies va basculer dans le drame et le fait divers…
Suite au décès de son grand-père adoré, Martial découvre sans le vouloir un bien curieux « héritage » : deux mystérieuses valises closes, destinées à un certain Félix Larose et une boîte remplie de lettres d’amour rédigées par un certaine Georgette Blizard résidant à Magnat l’Étrange.
Mis à la porte par sa compagne et passablement désœuvré, Martial met le cap sur ce petit village de la Creuse où il espère retrouver non seulement Georgette mais également Félix. Une bourgade rurale comme tant d’autres si ce n’est que sa population semble toute entière hostile à l’un d’entre eux, au point de défendre celui qui l’a sévèrement passé à tabac.
En outre, depuis quelque temps, les nuits, en ces abords du Camp militaire de la Courtine, sont anormalement riches en chauve-souris de tous horizons. Ce phénomène étrange attise la paranoïa des autochtones et attire une poignée de journalistes, de scientifiques et… de chasseurs de vampires…
Inutile de préciser que l’arrivée de Martial et les explications de ses motivations toutes personnelles laissent songeurs les habitants du village…
Simon Hureau aime les chemins de traverse… Les lecteurs de Kompilasi Komikus ou de Palaces savent déjà que le bougre, carnet en main, reste rarement sur les itinéraires touristiques mais aime s’échapper pour voir ce qui se cache derrière le décor, le mode de vie des personnes demeurant là, ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.
Absorbé par ce qu’il observe, il ne peut éviter certaines galères, le plus souvent drôles pour le lecteur, comme lorsqu’il est entré par inadvertance dans un terrain militaire et s’est retrouvé arrêté, son carnet de dessins confisqué !
La série Mille Parages devrait accueillir trois recueils de récits de voyage : l’un sur la Chine, l’autre sur l’Indonésie et, pour commencer, une compilation de périples effectués « ici et ailleurs », certains sous les tropiques et d’autres tout près de chez lui en Touraine…
Mais, ici ou ailleurs, la magie de son dessin, de son sens de l’observation et de sa narration nous emporte…
Créé à l’initiative du festival de bande dessinée et de musique « Les Courants » à Amboise et Saint-Ouen-les-Vignes, Au gré des courants rassemble plus d’une centaine de dessins croqués à Amboise et ses environs. Divisé en quatre parties distinctes (Amboise, Le Clos Lucé, Saint-Ouen-les-vignes et l’Île d’Or), ce carnet de pérégrination permet de découvrir - ou redécouvrir - ces lieux, leurs trésors cachés et un peu de ce qui fait leur âme.
Au fusain ou à l’aquarelle, à la craie ou à l’encre de Chine, les dessins de Simon Hureau donnent vie aux bâtiments et aux statues et fourmillent de détails et d’annotations poétiques.
Un bel album généreux qui nous permet d’ouvrir les yeux sur les beautés du patrimoine français.
En 1757, au coeur de Paris, Charles-Henri Sanson est effondré : exécuteur des hautes œuvres de son état, il ne se remet pas du cauchemar qu’il a vécu la veille, lors de l’interminable supplice du malheureux Damiens, auteur d’une éraflure sur la personne du Roi, et condamné pour régicide. Car c’est devant une foule compacte que le jeune Sanson fait montre de son inexpérience et de ses multiples maladresses: le feu de soufre ne prend pas, son oncle intoxiqué par la fumée doit lui céder sa très peu enviable place aux tenailles, le corps refuse de céder lors de l’écartèlement ...
Sur la place de Grève, le bon peuple assiste, les uns enthousiastes ou fascinés, les autres furieux et révoltés, à cette exécution hors normes, pleine de sang et de rebondissements, tandis que les nobles, du haut de leurs appartements loués à prix d’or, marient le plaisir du libertinage à celui de contempler cette boucherie publique…
Une histoire d’autant plus édifiante qu’elle est historique… Et que Charles-Henri Sanson deviendra lui-même, quelques années, plus tard le véritable régicide officiel, celui-là même qui guillotinera Louis XVI et Marie-Antoinette
Coloriste : Lucie Firoud
Didier est boucher, amateur de bande dessinée et... cocu !
Cela lui bousille la vie. Sandrine, son épouse, le trompe avec leur meilleur ami, Éric. Cela fait au moins un an que cela dure, depuis les vacances passées. Il aime sa femme plus que tout, il est patient, mais il ne supporte plus ses mensonges et ne peut définitivement plus encadrer son ancien copain.
Il décide donc de se venger. Le cocu magnifique prend les choses en main. Il organise leurs vacances avec Sandrine et celles d'Éric et de son épouse sur l'île de Noirmoutier. Il empêche par tous les moyens les deux amants de se retrouver seuls. Et il parvient à isoler le traître, afin de s'en débarrasser : de le tuer, ni plus ni moins !
Il a tout prévu. L'idée a germé en relisant une de ses bd préférées...
Au début des grandes vacances, alors qu’ils maraudent quelques prunes, deux frères découvrent une grande bâtisse abandonnée, point d’entrée d’une gigantesque galerie de pièces et d’étages, tout aussi abandonnés. Mais ce terrain de jeu qui les fascine est déjà le territoire d'une bande d'enfants de leur âge...
Après avoir réussi une épreuve d'initiation, les deux frères deviennent membres de la principauté des mille fenêtres, menée de main de fer par la redoutable « princesse ».
Cette œuvre, passée inaperçue lors de sa parution aux éditions Delcourt, trouve sa juste place dans la collection La Malle aux Images, avec sa nouvelle livrée de couleurs !
Couleurs : Romuald Reutimann
Acte 1 : Simon met aux enchères un « massacre » (trophée de chasse) trouvé par son amie Louise dans des affaires léguées à son grand-père par un ami cambodgien.
La mise en vente de ce massacre déclenche les hostilités entre deux collectionneurs qui s’arrachent l’antiquité à des sommes astronomiques.
Le vainqueur, le collectionneur Limul Goma invite Simon à passer le voir. Il lui explique que le trophée est celui d’un kouprey, animal mythique cambodgien dont la race est aujourd’hui éteinte.
Acte 2 (antérieur) : Limul Goma fait la rencontre (suite à un tuyau d’un de ses « informateurs ») d’un très vieil homme ayant vécu au Cambodge et qui s’accuse d’être à l’origine des malheurs de ce pays, d’un massacre au sens le plus habituel et le plus sinistre du terme.
Il était venu s’installer en Indochine française, après la grande guerre, dégoûté par les tueries auxquelles il avait survécu. Très solitaire, il se mêle tout de même à quelques activités avec les autres colons, notamment des parties de chasse où il se refuse à tuer le moindre animal.
Un jour, pourtant, afin de sauver un enfant qu’il pense chargé par un kouprey, il tue l’animal mythique.
De là viendraient tous les malheurs à suivre…
Couleurs : Lucie Firoud
Lucas Méthé a eu besoin de cinq années avant de donner à ego comme x un deuxième livre autobiographique. Avec L'apprenti, l’auteur nous livre, la suite de Ça va aller.
C’est à un apprentissage multiple auquel nous assistons : très concrètement - apprentissage du métier d’éditeur sous l’influence d’un très charismatique mentor ; apprentissage de sa propre pratique artistique et des questionnements qui y sont reliés ; enfin, apprentissage sensuel et amoureux, dont les étapes ponctuent ces années comme de petites délivrances, ou encore, apprentissage des rapports humains, de la vie…
Est narrée ici une période charnière de l’existence, où un jeune homme se cherche et peine à se trouver. À l’images de bon nombre de précédents littéraires, de Werther à certaines pages du journal de Charles Juliet, il apparaît que c’est dans ces « jeunes heures », alors qu’un individu se forme, qu’il est le plus démuni tandis que surviennent les premiers bouleversements du monde adulte. Servi par un dessin d’une époustouflante maturité, Lucas Méthé fait montre, encore une fois, d’une parfaite maîtrise de son médium - en ce sens qu’il l’interroge sans cesse. Délaissant cases et dialogues, cherchant à se délivrer de la mise en scène, l’auteur ne conserve qu’écriture et dessin, pour les mêler de manière très authentiquement dépouillée.
NO MAS PULPO est la réédition intégrale en un seul volume de la trilogie No mas pulpo - No mas chorizo - Que cigares, parue initialement en 1990, 1992 et 1993 chez PLG. C’est une œuvre fondatrice de l’histoire de la bande dessinée autobiographique dont Joe G. Pinelli est l’un des précurseurs. NO MAS PULPO prend la forme d’un récit de voyage passant par l’Espagne, Liège et Ostende.
L’auteur y déploie ses obsessions : l’amitié, les voyages, le sexe…
Cette réédition complète, 20 ans après une première publication à 666 exemplaires, apparaît aujourd’hui on ne peut plus nécessaire, à l’heure où la si consensuelle « nouvelle bande dessinée », illustrant surtout un nouveau classicisme, a peut-être un peu oublié de s’inspirer de la saine et très libératrice révolte de ses aînés.
Frédéric Boilet est un cachottier… Voici pourtant qu’il nous livre de délicates histoires de jeunes filles, pour la plupart encore inédites en France.
Elles sont enfin publiées en un seul volume et toutes en couleurs : « rouge comme la carrosserie du tuk-tuk », « jaune comme les lacets des chaussures d’Émilie », « vert comme l’intouchable fruit dans l’arbre », bleu comme les papillons sur un soutien-gorge ou violet comme le pubis d’une inconnue.
Neuf récits où l’auteur effeuille une fois encore la marguerite - je t’aime… beaucoup, passionnément, à la folie - et où ses partenaires s’offrent à l’unisson de références à François Truffaut, Christian Vincent, Cédric Klapisch ou Alain Resnais dans le cinéma intime de l’auteur de L’ÉPINARD DE YUKIKO.
La bande dessinée est décidément un bien beau métier, lorsqu’elle est pratiquée avec le désir de partager avec le lecteur de si sensuels moments !
Voici le livre de la délicatesse. Frédéric Poincelet y explore avec une infinie justesse, les multiples chemins du sentiment amoureux… Tout est dit, de la rencontre à la rupture, dans les quelques mots que ces couples échangent, ou n’échangent pas. L’auteur s’immisce là où l’amour se partage, là où les êtres résistent, où ils se blessent, tombent et se relèvent dans cette danse perpétuelle des âmes et des corps… Tout est dit, donc ! Mais n’est exhibitionniste que celui qui impose une vision à qui ne souhaite pas la regarder, et n’est voyeur que celui qui regarde ce qu’il n’est pas autorisé à voir. Ce livre et le lecteur ne sauraient donc être ni l’un ni l’autre.
Assurément, une grande réussite du maître « es sentiments » Frédéric Poincelet qui nous avait déjà tant troublé par ses précédentes oeuvres. Il nous offre de surcroît ici une nouvelle facette de son talent de dessinateur…
« Frédéric Boilet a rapporté du Japon un drôle de voyage au bout de la nuit. À nous les petites Japonaises ? Quand la réalité se déchaîne, le rêve en prend un sacré coup !
(…/…)
Comme souvent chez Frédéric Boilet, le héros vit cruellement le décalage entre l’amour parfait qu’il imagine et une réalité décevante. Junko est pour lui un idéal de pureté, presque une abstraction de l’amour. Pour la retrouver, il affronte un pays hostile dont il parle très mal la langue, le climat rude de Sapporo en plein mois de décembre et la perspective de ruiner complètement sa carrière de fonctionnaire. Il semble rechercher les ennuis et le malheur, comme si ses tribulations devaient d’une certaine façon témoigner de la sincérité de ses sentiments. Mais ses efforts sont bien mal récompensés. Junko, qui se sait filmée par un caméraman du jeu télévisé auquel elle doit participer, reste évasive et enfantine. Il est clair que cette gamine d’à peine 17 ans joue à l’amour. À l’opposé, David, fragilisé peut-être par la mort récente de sa mère - à moins que cet événement ne lui ait fait prendre conscience de sa propre mortalité - cherche dans la relation intensité et profondeur.
(…/…)
Le graphisme de Boilet, tout de taches noires et blanches, fait merveille pour montrer cette image inusitée du Japon entre la nuit de l’hiver et le blanc de la neige, image bien éloignée des cartes postales classiques du pays printanier des fleurs de cerisier. Boilet travaille son dessin d’après photos, ce qui donne une ressemblance frappante à ses jeunes japonaises - et le pays d’images qu’est le Japon ne pouvait que le fasciner. Son récit s’appuie sur plusieurs séjours au Japon. Love Hotel est une moisson d’images passées au tamis d’un univers très personnel. Photos, bandes dessinées, images de télévision sont réarrangées en une mosaïque de taches noires et blanches. Mais l’image finale qui émerge est la même à Paris et à Sapporo, de même que David affalé sur la table d’un McDonald est le même à Paris et à Sapporo. C’est celle de la boule de neige de Venise. L’image d’un amour impossible parce que celui qui le cherche ne souhaite peut-être pas vraiment le trouver mais seulement le rêver. »
Jean-Paul Jennequin - Mangazone nº 7, 1993
Préface de Roland Jaccard
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
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Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand