Voici la seconde partie de la Suite japonaise, entamée avec Love hotel, réalisée avec la collaboration de Jirô Taniguchi et préfacé par Dominique Noguez.
« Sur un scénario joliment ficelé, Boilet et Peeters ont exactement réussi ce qui est l’ambition même de la BD réaliste : être un roman en images.
Tout ici est parfait, à commencer par l’art de Boilet. Son dessin à la fois vif et épuré, que renforce le moelleux des trames de Jirô Taniguchi qui griffe la page de noir et blanc. La mise en case est inventive et dynamique, et le réalisme des dessins laisse toujours la place à l’émotion. À l’aise dans tous les registres, il dessine un Tôkyô réaliste, mais vu à sa manière, avec un refus du cadrage touristique ou trop dramatique. Au passage, il tord le cou à quelques idées reçues sur les Japonais(es), bien aidé en cela par le scénario astucieux, tonique et drôle de Peeters.
Bref, une réussite totale, à des années lumières des poncifs qu’on nous sert trop souvent sur le pays du Soleil levant. »
Denis Sénié, La Voix du Nord
Des mêmes auteurs
▪ Coffret Love hotel / Tôkyô est mon jardin (à paraître).
▪ Love hotel.
A propos de ce livre :
▪ Conversation entre Frédéric Boilet et Jiro Taniguchi (2004)
▪ Entretien avec Frédéric Boilet (1997)
« Frédéric Boilet a rapporté du Japon un drôle de voyage au bout de la nuit. À nous les petites Japonaises ? Quand la réalité se déchaîne, le rêve en prend un sacré coup !
(…/…)
Comme souvent chez Frédéric Boilet, le héros vit cruellement le décalage entre l’amour parfait qu’il imagine et une réalité décevante. Junko est pour lui un idéal de pureté, presque une abstraction de l’amour. Pour la retrouver, il affronte un pays hostile dont il parle très mal la langue, le climat rude de Sapporo en plein mois de décembre et la perspective de ruiner complètement sa carrière de fonctionnaire. Il semble rechercher les ennuis et le malheur, comme si ses tribulations devaient d’une certaine façon témoigner de la sincérité de ses sentiments. Mais ses efforts sont bien mal récompensés. Junko, qui se sait filmée par un caméraman du jeu télévisé auquel elle doit participer, reste évasive et enfantine. Il est clair que cette gamine d’à peine 17 ans joue à l’amour. À l’opposé, David, fragilisé peut-être par la mort récente de sa mère - à moins que cet événement ne lui ait fait prendre conscience de sa propre mortalité - cherche dans la relation intensité et profondeur.
(…/…)
Le graphisme de Boilet, tout de taches noires et blanches, fait merveille pour montrer cette image inusitée du Japon entre la nuit de l’hiver et le blanc de la neige, image bien éloignée des cartes postales classiques du pays printanier des fleurs de cerisier. Boilet travaille son dessin d’après photos, ce qui donne une ressemblance frappante à ses jeunes japonaises - et le pays d’images qu’est le Japon ne pouvait que le fasciner. Son récit s’appuie sur plusieurs séjours au Japon. Love Hotel est une moisson d’images passées au tamis d’un univers très personnel. Photos, bandes dessinées, images de télévision sont réarrangées en une mosaïque de taches noires et blanches. Mais l’image finale qui émerge est la même à Paris et à Sapporo, de même que David affalé sur la table d’un McDonald est le même à Paris et à Sapporo. C’est celle de la boule de neige de Venise. L’image d’un amour impossible parce que celui qui le cherche ne souhaite peut-être pas vraiment le trouver mais seulement le rêver. »
Jean-Paul Jennequin - Mangazone nº 7, 1993
Préface de Roland Jaccard
Frédéric Boilet est un cachottier… Voici pourtant qu’il nous livre de délicates histoires de jeunes filles, pour la plupart encore inédites en France.
Elles sont enfin publiées en un seul volume et toutes en couleurs : « rouge comme la carrosserie du tuk-tuk », « jaune comme les lacets des chaussures d’Émilie », « vert comme l’intouchable fruit dans l’arbre », bleu comme les papillons sur un soutien-gorge ou violet comme le pubis d’une inconnue.
Neuf récits où l’auteur effeuille une fois encore la marguerite - je t’aime… beaucoup, passionnément, à la folie - et où ses partenaires s’offrent à l’unisson de références à François Truffaut, Christian Vincent, Cédric Klapisch ou Alain Resnais dans le cinéma intime de l’auteur de L’ÉPINARD DE YUKIKO.
La bande dessinée est décidément un bien beau métier, lorsqu’elle est pratiquée avec le désir de partager avec le lecteur de si sensuels moments !
« Pour son deuxième livre en solo, Frédéric Boilet a choisi de vivre lui-même l’aventure qu’il relatait, et d’avancer dans son récit avant d’en connaître le dénouement. 36 15 Alexia commence par une rencontre sur minitel. Elle est mannequin professionnel ; il lui arrache des confidences qui exacerbent son désir, mais qui vont peu à peu se révéler mensongères. Alexia s’offre et se dérobe, elle promet et ne tient pas, elle se laisse filmer mais n’honore pas ses rendez-vous. Elle prendra finalement l’initiative de la rupture, mais, la fiction ayant des droits sur le réel, c’est au dessinateur qu’il appartient de doter l’album d’un fin qui l’agrée.
Moderne dans son propos comme dans sa forme, 36 15 Alexia fait l’objet d’une mise en abyme astucieuse, et procède par ruptures de style successives. Boilet démontre avec un réel brio la plasticité d’un médium qui sait faire fusionner les catégories du vrai et de l’imaginaire. Sans doute vient-il de signer l’une des premières bandes dessinées portant la marque des années 90. »
Le Monde - 2 mars 1990
« Voici l’un des albums les plus surprenants de toute l’histoire de la bande dessinée. Pourtant, les moyens qu’il utilise sont parmi les plus simples : une histoire d’amour presque insignifiante, un dessin d’un réalisme quasi photographique, un texte d’un réalisme quasi radiophonique (…)
Tout se passe comme si l’auteur nous racontait en temps réel la petite aventure qu’il a eue avec Mlle Yukiko Hashimoto. »
(Lire)
N.B : après sa publication originale par Ego comme X, L’Épinard de Yukiko a donné lieu à de nombreuses éditions que vous pouvez découvrir ici.
▪ Texte de Dominique Le Duc (en Anglais) sur l’Épinard de Yukiko
▪ Chronique de ce livre sur le site bdparadisio
▪ Chronique de ce livre sur le site zata.free.fr
Ce volume regroupe trois histoires d'un représentant tardif mais non moins inspiré de la célèbre "ligne claire", quelque part entre Jacobs et Floc'h. Chaque récit s'inscrit dans une veine où le policier ou l'espionnage se mêle d'une touche d'insolite ou d'étrange.
Ainsi Plagiat ! raconte les tourments d'un peintre victime d'un imitateur qui semble devoir dépasser son modèle... Le Théorème de Morcom nous lance à la recherche d'une prodigieuse "machine universelle" après la mort suspecte de son mathématicien de créateur. Quant à Northreed Project (initialement paru chez Dargaud), sur fond de tension Est-Ouest, c'est une affaire d'espionnage qui débouche sur une incroyable manipulation. Mystère, fausses pistes, double jeu, dans ces histoires le réel se dérobe sans cesse sous nos pieds et pourtant, il est toujours là, comme dans les tours les plus vertigineux des prestidigitateurs.
Un autre titre pour Mon meilleur ami pourrait être « Petits et grands désordres amoureux à l’épreuve de l’amitié ».
En effet, pour son premier livre, Gabriel Dumoulin explore, rapporte et signe - à la manière d’un Denys Arcand ou d’un Éric Rohmer - un constat particulièrement éloquent des errances relationnelles de ses contemporains. Une nouvelle carte du tendre, également, pour une génération en roue libre dans une société qui n’a pas encore envisagé de « développement durable » des nouvelles relations de couple. Ainsi, l’auteur prélève dans la vie (fouillant en une enquête méthodique dans sa propre intimité) les échantillons d’une humanité tourmentée pour bâtir un ouvrage au montage très cinématographique, servi par un dessin mêlant sensibilité et réalisme poussé. Gabriel Dumoulin y use d’une mise en scène audacieuse, composée d’une succession de courtes scénettes souvent traitées en visions subjectives, aux dialogues particulièrement incisifs et à l’humour ravageur… très à propos.
Troisième livre de Karl Stevens à paraître chez ego comme x, après Guilty et The lodger.
Yeon-Sik Hong, auteur de manhwas éducatifs, et son enthousiaste compagne So-Mi quittent Séoul et tentent d’effectuer un surprenant « retour à la terre » dans ce pays en ultra-développement qu’est la Corée du Sud…
Bientôt locataires d’une maison isolée dans la montagne, avec trois chats, un chien et des poules, ils ont fort à faire pour subvenir à leurs besoins. De plus, Yeon-Sik aura bien du mal à assurer ses accaparants travaux de commandes, et parvenir à conduire le travail d’auteur, dont il rêve depuis des années…
Rudes sont les hivers et terribles certaines angoisses, mais l’équilibre reviendra bientôt par l’observation de la nature, la cueillette et le travail du potager.
Fort d’une grande variété de détails et d’un beau classicisme formel, cet attachant récit donne une certaine vision de l’auto-subsistance, de la jouissance que procure la vue de beaux paysages, et du réconfort qu’apportent les nuits au coin du poêle…
Ces trois courts récits d’Aristophane, parus entre 1993 et 1996 dans la revue Ego comme X (#2, #3, #4), peuvent être considérés comme des chapitres autonomes et préliminaires du livre Les Sœurs Zabîme.
On y fait connaissance avec les trois petites héroïnes, en proie à de fâcheux soucis…
Le livre Les Sœurs Zabîme est à nouveau disponible, dans la nouvelle collection de livres à la demande.
« Première journée de vacances pour Célina, Ella et Ma Rose. Sous le soleil matinal de la Guadeloupe, les gamines, « sœurs chamaille » d’à peine plus de 10 ans, s’en vont attraper des crabes à la rivière, chaparder des mangues juteuses, taquiner leurs copains rencontrés en cours de route…
Les scènes et le dialogues traduisent avec justesse ce monde de l’enfance pas toujours tendre. Aristophane joue avec talent du mouvement, de la profondeur, des angles et de l’espace. Un pinceau, de l’encre noire, trait épais ou acéré : ses cases sont des images de cinéma. »
Télérama, 1997
CLUMSY est l’histoire aigre-douce d’une relation amoureuse à distance qui durera une année. Une année d’allers et retours entre le Michigan où vit Jeffrey, et la Floride où habite Thérésa. Une année de retrouvailles et de séparations dans les aéroports, de coups de téléphone, de moments d’intimité, de ballades, de jeux, d’apprentissages sexuels, de malaises indicibles, de fâcheries, de réconciliations…
Par petites touches, et avec une grande sincérité, Jeffrey Brown dépeint le quotidien de Jeff et Thérésa dans un style expressif et spontané où la justesse des attitudes amplifie l’effet émotionnel et active le souvenir de nos propres histoires d’amours.
American elf est un projet titanesque qui tient davantage de la performance artistique que du journal en bande dessinée. James Kochalka est certainement le premier auteur à mener une telle tentative : englober la totalité de ce qui fait un être humain et toucher à son essence même... L'entreprise a débuté en octobre 1998 et se poursuit aujourd'hui. L'auteur produit un stripde quatre cases par jour et le diffuse contre un abonnement modique sur Internet.
De la contrainte et de l'accumulation de ces fragments quotidiens, souvent hilarants,absurdes, poétiques, parfois anecdoctiques ou encore scatologiques... naît une oeuvre puissante, singulière et totalement unique. Kochalka nous révèle par cette vision fantasmagorique un univers où les animaux, les plantes, les objets parlent et où les humains sont des elfes ou des chiens. On s'émerveille à toutes les pages de tantde grâce désinvolte et de profondeur mêlées !
American Elf fait partie de la Sélection officielle du Festival d'Angoulême 2009.
Pour son premier livre autobiographique, Pierre Druilhe a tout naturellement laissé un temps Les Requins Marteaux pour se tourner vers Ego Comme X. Enfin, de là à devenir sérieux, il y a un grand canyon qu’il n’a pas osé franchir pour autant en se rendant aux États-Unis. Car quand un auteur de bande dessinée aussi loufoque que lui, issue de la patrie de Voltaire, se rend dans celle Stan Lee, on ne peut pas s’attendre non plus à ce qu’il fasse son Kerouac... ou alors, peut-être son Bukowski (au regard de la persévérance dont il fera preuve à parcourir en tout sens les rues de Philadephie pour y trouver «the good bar») ?! Mais ce voyage sera aussi pour l’auteur l’occasion de nous éclairer de ses très fulgurantes constatations : l’américain parle étranger en disant «coin, coin», les croisements sont toujours perpendiculaires, les pots de moutarde française sont exposés dans le même musée que les tableaux de Norman Rockwel («Ce pot de moutarde de Paris est pour les États-Unis ce qu’est la grotte de Lascaux pour notre beau pays.»), les kangourous sont en acier inoxydable, les serveuses sont amoureuses de lui et il n’y a que là que les super-héros pouvaient enfiler ces seyants costumes au goût si sûr... Pour le reste, Pierre Druilhe nous prouve là, un évident talent graphique : il dessine très bien les immeubles !
LE GOÛT DU PARADIS, le premier livre de Nine Antico, pourrait se lire comme une version moderne des Mémoires d’une jeune fille rangée, transposées dans une banlieue du 93. Comment trouver sa place quand on est une gentille fille à papa, blanche de surcroît, tiraillée entre sa bonne éducation et une fascination voluptueuse pour les petits caïds de la cité ?
Il y a d’abord la petite fille qui se rêve en femme et « fait la drague contre l’arbre » de la cour d’école. Puis, vient l’adolescente qui s’ennuie ferme le dimanche en famille, préoccupée par les garçons, la boom de Soizic et les moyens pour gagner l’amitié de Nanou, la fille charismatique du lycée. C’est tout une époque, celle des années 90, qui jaillit de cette joyeuse effervescence de culture populaire et urbaine, où sont convoqués, pêle-mêle, le tiercé de Guy Lux, Hélène et les garçons, Barbie, les dimanches de Jacques Martin, Carlos et Rondo Véneziano...
Le goût du paradis fait partie de la Sélection officielle du Festival d'Angoulême 2009.
Énigmatique et minimaliste que ce titre, AEIOU, qui clôt la Trilogie des petites amies de Jeffrey Brown. Contraction de «Any Easy Intimity Of Us» (fragments de notre intimité) il évoque les voyelles d’un alphabet amoureux dont Jeff et Sophia font l’apprentissage.
Sur le même principe, de micro scènes extraites du quotidien, Jeffrey Brown construit une histoire en pointillés, alternant avec malice, humour, autodérision et désespoir, sélectionnant des moments clés ou des détails à priori dérisoires, mais qui additionnés les uns aux autres restituent, par une vibration magique, l’essence de la relation amoureuse.
Deuxième livre de Karl Stevens, après Guilty et avant Whatever, The lodger est un recueil de strips parus chaque semaine à partir de 2009 dans les pages du quotidien Boston Phoenix sous le titre générique Failure (Fiasco).
Le statut de ce livre est composite : mélange de pages de bande dessinée, d’illustrations au trait et de portraits peints, il oscille, pour ce qui est de la partie narrative du livre, entre chronique autobiographique et instantanés ironiques de la vie de Karl Stevens, qui ne cache rien de ses propres travers : exagérément porté sur les boissons alcoolisées et les joints (il rêve de pouvoir être payé à se soûler), velléitaire et inconséquent, post-adolescent irresponsable, amant largué et souvent peu glorieux…
Mais aussi travailleur acharné et esprit ironique qui tape souvent très juste sur lui-même, son milieu ou l’état actuel de son pays. Les commentaires acerbes de la chienne Cookie offrent un contrepoint bienvenu à certaines assertions tranchées de son maître Karl.
Justement réputé aux Etats-Unis pour la précision de son travail graphique, Stevens offre ici quelques unes de ses meilleures pages, minutieux enchevêtrements de traits en croisillons ou portraits en couleur, tous d’une étonnante acuité.
Au total, The lodger se comprend comme le portrait éclaté d’un diariste narquois et sans illusion.
Jean-Pierre Mercier (traducteur)
En anglais / English
Après No mas Pulpo, réédition de la suite de l’œuvre autobiographique de Joe G. Pinelli.
Enseignant aux beaux-arts de Liège, Pinelli accepte de s’embarquer pour la célèbre "foire des éleveurs de chiens d’Angoulême" (!) où il est chargé de faire affaires…
C’est le point de départ d’un périple qui s’avère plus long que prévu, car les dernières volontés d’un élève récemment suicidé soumettent notre baroudeur à un curieux jeu de piste sur les traces de la "dinde sauvage".
En chemin il rencontrera d’étonnants personnages, dont un certain Milo (celui de La voix intérieure), des femmes, et puis… une femme.
Ce récit est initialement paru en trois volumes chez PLG : Sainte Victoire (1996), Mont Ararat (1997) et La Soufrière (1999).
A l’occasion de ses dix ans, Ego comme X a coédité avec la Maison des Auteurs d’Angoulême un ouvrage hors commerce désormais disponible en téléchargement. Seules les 20 premières planches sont feuilletables sur digiBiDi.
Xavier Mussat et Fabrice Neaud, auteurs historiques d’Ego comme X, et résidents de la Maison des Auteurs durant plusieurs années, évoquent leur occupation de ces lieux lors de l’arrivée d’un nouveau résident, Philippe Squarzoni, auteur de Garduno (éditions les Requins Marteaux).
C’est l’occasion pour eux de se livrer à diverses réflexions sur la politique locale qui a conduit la ville d’Angoulême à créer la Maison des Auteurs, et d’évoquer le statut d’artiste dans la société contemporaine.
A voir sur ce site : discussion filmée entre Fabrice Neaud et Philippe Squarzoni durant le festival bd engagée de Cholet en 2008.
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
9,99€
Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand