Vendeuse en librairie, Lisa n’en finit pas d’enchainer les « jobs » précaires. Il n’y a pas si longtemps, ça lui plaisait, cette absence d’engagement professionnel, cette liberté de changer en profitant parfois du chômage. De même avec les hommes, auxquels elle préférait sa précieuse liberté. Mais depuis quelques temps, Lisa a comme une envie de tourner la page…
Serait-ce le besoin de bénéficier de revenus plus réguliers ? La crise de la trentaine qui la titille ? Ou tout simplement l’envie de s’accomplir plus avant ? Il faut dire que côté cœur, Elisa vit depuis quelques mois (un record !) avec Paul, un garçon posé et bien dans sa peau de tous points de vue…
Reste à savoir quelle orientation prendre quand on est diplômé de Lettres classiques et que les conseils manquent cruellement quand notre parcours sort des sentiers battus… Idéaliste, refusant d’entrer dans un moule, de singer une intégration factice, Lisa essaye de se frayer un chemin sur le marché du travail, entre découragement et culot.
Après bien des difficultés, elle décroche un travail d’attachée de presse. Presque le rêve !
Mais pour Lisa, toujours en quête de vraies valeurs, le plus dur reste peut-être à venir : affronter une nouvelle réalité et en accepter les limites… face au regard et aux attentes de ses collègues, de sa famille qui se félicitent de la voir ainsi « devenir raisonnable ».
Couleurs : Virginie Blancher
Jiro, un charbonnier, tombe par hasard sur un cadavre transpercé d’une flèche, gisant à la croisée de chemins. Des chemins qui ne sont plus très sûrs dans cette campagne japonaise du XVIIe siècle, depuis que sévit la horde du terrible Kuemon.
Témoin de cette découverte macabre, Kaze, rônin de passage, assiste aux investigations du magistrat Nagato, au service du Seigneur Manase.
A son grand amusement, l’enquête n’a de judiciaire que le nom et choisit rapidement le pauvre charbonnier comme coupable. Homme d’honneur, Kaze décide de mettre sa propre quête entre parenthèses (il recherche la fillette de ses défunts maîtres) et de rester pour prouver l’innocence de Jiro.
Contre toute attente, il se lie d’amitié avec le Seigneur Manase, un virtuose de l’art théâtral du Nô…
Pour mieux profiter de cet ouvrage d'art composé de doubles planches, passez en mode plein écran (double-clic sur la couverture), puis en mode double page (double-clic sur une planche).
Du 25 avril au 12 mai 2008, Gildas Chasseboeuf et Emmanuel Lepage se sont rendus dans la région de Tchernobyl en Ukraine. Ils ont découvert le sarcophage de béton, des lieux de désolation mais également le retour de la vie, celle des plantes, celles des hommes (même si la leucémie frappe toujours…).
L'objectif de ce voyage était de créer au retour un livre et une exposition au profit de l'association Les Enfants de Tchernobyl. Les Fleurs de Tchernobyl a ainsi été initialement publié par l’association militante « Les Dessin’acteurs de bandes destinées », fin 2008. L’ouvrage est désormais épuisé et l’association ne comptait pas le rééditer.
La Boîte à Bulles en présente donc une seconde version, revue et enrichie, à l’occasion de la sortie chez Futuropolis, du même récit mais sous forme de bande dessinée signée par le seul Emmanuel Lepage.
Un bel ouvrage pour ouvrir la collection des Carnets de La Boîte à Bulles.
Printemps 2012.
Depuis de longs mois désormais, le Québec est témoin, spectateur, détracteur ou acteur d’une crise sociale qui, quoi qu’il advienne, a d’ores et déjà marqué son histoire, au même titre que les événements d’octobre 1970.
Initialement portée par un mouvement étudiant sans précédent au Canada – la lutte des carrés rouges contre la hausse des frais de scolarité – catalysée par la Journée de la Terre du 22 avril, cette lutte a pris une valeur et une dimension politiques inédites, après l’adoption par le parlement québecois de la loi spéciale 78 destinée à enrayer le mouvement (dénoncée par l’ONU et Amnesty International) puis l’adoption par le parlement fédéral de la loi C-38 officialisant le retrait du pays du Protocole de Kyoto.
Après des mois de manifestations quotidiennes, d’initiatives en tous genres, un collectif artistique est né : Je me souviendrai.
Journalistes, auteurs, illustrateurs, penseurs et musiciens ont répondu à cet appel pour donner une voix emplie d’optimisme et de promesses à ce « printemps québecois », à ces indignés du Nouveau Monde qui se sont levés pour dire non.
« Le monde, ce monde absurde, cessera d’être absurde, il ne tient qu’à vous. Le monde sera ce que vous le ferez. » André Gide
Apprenti puis ouvrier, Jacques a acquis son indépendance et profite des temps libres offerts par le Front Populaire à tous les ouvriers. Avec l’insouciance de ses vingt ans.
Mais de l’autre côté des Pyrénées, les Espagnols subissent le joug fasciste. Et fuient par milliers vers cette France qu’ils croient hospitalière.
Puis c’est la mobilisation et bientôt la guerre. Réformé, Jacques n’y prend pas part, de même que son frère Marceau, trop jeune. La débâcle de 40 amène à Bordeaux le gouvernement français immédiatement suivi des troupes allemandes.
Commence alors le temps de l’Occupation, du couvre-feu, des rationnements. Des dilemmes, des premiers engagements, des premiers amis disparus…
Un récit vivant, poignant, directement tiré de la vie du narrateur, le propre père de Bruno Loth.
Le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation de Gironde a confié à Bast la responsabilité d’animer un atelier de bande dessinée au quartier pour mineurs de la Maison d'Arrêt de Gradignan (33), ateliers qui se déroulèrent de 2004 à 2007.
L’objectif était de faire découvrir aux détenus une nouvelle forme d’expression à travers le dessin et l’écriture de scénarios. De trouver un moyen de se raconter, de se dévoiler à travers des fictions, de proposer un lieu de communication et d’échange entre détenus et de développer leur imaginaire.
A travers En chienneté, Bast nous fait partager la vie au sein de cet atelier : « C’est le récit d’une expérience particulière qui m’a permis de passer "de l’autre côté" des murs et d’être témoin d’un drôle de microcosme régulé et cloisonné. C’est un regard à la fois distancié et poétique, l’intention est descriptive, l’humeur douce amère… ».
Ce documentaire retrace le premier contact de Bast avec l’univers carcéral, puis ses rencontres avec les jeunes et nombre d’anecdotes sur les ateliers et leurs participants. Il propose également une réflexion sur la situation actuelle des prisons françaises et se conclut par la reproduction de quelques œuvres produites par les jeunes détenus au fil de ces trois ans.
Préface :
D. Simmonot, G. Mouesca
L'album a été récompensé par le Prix France-Info 2014
On avait quitté Nicolas en Afghanistan ; on le retrouve au cœur du désert iranien, venu assister à l’inauguration du centre culturel Zoroastrien de Yazd. A travers ce séjour en Perse, mais surtout dans les coulisses du tribunal Criminel de Genève, il nous dévoile les dessous d’une affaire qui avait bien peu de chances d’arriver jusqu’à nous…
Son amie Sophia a perdu son père, le dénommé Cyrus Yazdani. Figure emblématique de la culture Zoroastrienne (une des plus vieilles religions monothéistes du monde après le judaïsme) en Iran doublé d’un humaniste au franc-parler, Cyrus s’était attiré les foudres de la république islamique à plusieurs reprises, se voyant régulièrement pris à parti ou menacé de mort.
Son assassinat intervient dans une vague de meurtres ayant touché les leaders Zoroastriens à travers le monde (entre 2005 et 2008) mais qui ressemblent plus à des affaires de mœurs qu’à des assassinats politiques…
Sans perdre son indéfectible sens de l’humour, Nicolas décortique les « non-dits » d’un procès instruit comme une banale affaire de mœurs… et nous propose sa propre version des faits.
S’inspirant de la vie de Kasra Vadarafi, Nicolas Wild a préféré créer le personnage de Cyrus Yazdani afin de pouvoir jouer sans complexe avec la vérité…
En co-édition avec ARTE EDITIONS
Sollicitée par le CIVAM (Centre d'Initiative pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu Rural), la bande des Carnettistes Tribulants a sillonné la France à la rencontre de femmes agricultrices (éleveuses, maraîchères, herboristes, viticultrices, oléicultrices, accueillantes sociales....) et qui, toutes, exercent ce métier par choix.
Un voyage au cœur d'un monde rural en mutation où les femmes défendent fièrement cette palette de métiers exigeants – dont le choix tient le plus souvent de la « vocation » – et s’engagent pour relever les défis d'avenir qui leur sont attachés.
19 portraits d’agricultrices par 14 auteurs aux sensibilités graphiques multiples.
Une échappée au cœur de nos campagnes, aux beautés souvent rudes et transcendées par la palette des talents des Carnettistes Tribulants. Un bel ouvrage au diapason de la nouvelle collection [Les Carnets] de La Boîte à Bulles.
Mirranda Burton a animé, plusieurs années durant, une classe d’art réservée aux adultes présentant des problèmes psychologiques ou intellectuels (autisme, mongolisme…). L’occasion pour elle de sortir des sentiers battus et de s’ouvrir à l’inconnu, en rupture de tous ses repères habituels.
Dans son ouvrage Cachés, elle nous conte ses rencontres avec différents élèves aussi surprenants qu’attachants.
Il y a Eddie qui, consciencieusement, accumule des points noirs sur sa feuille de papier, Steve le trisomique qui adore dessiner, à sa façon et au tableau, les prévisions météorologiques, Julie qui semble si absorbée dans son œuvre qu’elle ne voit plus le reste du monde…
Une galerie de portraits qui vous vont droit au cœur.
Lehman, la crise et moi est l’adaptation en bande dessinée de l’ouvrage Ma petite entreprise a connu la crise, de Nicolas Doucerain.
Paru aux éditions François Bourin en janvier 2011, réédité en février 2012, ce témoignage retrace le parcours d’un patron de PME dont l’entreprise, Solic (spécialisée dans le conseil en recrutement) se retrouve violemment frappée par la crise de 2008 et les répercussions de la chute de Lehman Brothers.
Jour après jour, le lecteur suit Nicolas Doucerain et ses collaborateurs dans leur combat pour sauver Solic de la faillite : endettement, licenciements, confrontation aux banques, dépôt de bilan et mise en redressement judiciaire, menace de faillite personnelle, captation de nouveaux clients, sauvetage final de l’entreprise.
Les éléments de cette dramaturgie haletante, de cette course ivre pour la survie sont tous issus du quotidien que doivent affronter les salariés et dirigeants de PME. Une leçon de solidarité et de combativité.
Pour mieux profiter de cet ouvrage composé de doubles planches, passez en mode plein écran (double-clic sur la couverture), puis en mode double page (double-clic sur une planche).
Tout le monde veut être aimé. C’est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.
Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d’un simple mot ou grâce à un élixir.
Pour Napoléon, c’est Eloïsa. Et pour Eloïsa, c’est Napoléon. Même si elle est grande et grognon, lui minuscule et souriant.
Ils se sont croisés, un jour, au marché aux fleurs. Et si Eloisa s’est enfuie, Napoléon n’en a pas moins décidé qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, pour la vie !
Quand l’amour se fait poésie…
« "Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien" m’a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d’infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d’affinité comme on le connaît rarement dans une vie.
J’ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d’Arsène Lupin ! L’humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m’a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l’indifférence.
Par ce récit, je voudrais dire qu’il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous "bien portants". Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d’accéder à l’autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par "la demoiselle aux yeux verts" ! "Parole d’indien !".»
C’est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d’attention trop souvent portée aux personnes âgées.
Émouvant et riche de questionnements.
Albin n’a pas seulement hérité d’un physique voyant, il est aussi très timide et peu en réussite tant sur le plan social qu’affectif. Solitaire et réservé, il a passé la trentaine et vit avec un poisson rouge doué d’amusantes facultés littéraires. C’est quand il décide de tout plaquer que le destin place Zélie sur sa route… et qu’il en tombe aussitôt amoureux.
Pourtant Zélie, jeune fille libre de 22 ans, de retour à la cité natale, est tout sauf disposée à recevoir les hommages de cet imposant bonhomme.
Il faudra donc que la rationalité s’efface, que des martiens emmènent Albin & Zélie en des territoires inconnus pour que ces deux-là finissent par s’apprécier… et même plus !
Une épopée romantique tout sauf cartésienne !
Joshua est le fils d’un trappeur. Il vit, avec ses parents et sa petite sœur, une existence difficile, perdu dans la nature. Une existence rendue d’autant plus difficile, que son ivrogne de père dilapide le fruit de la vente des peaux dans les bordels et les saloons et exprime violemment ses frustrations sur sa femme et ses enfants.
Joshua se retrouve brutalement orphelin après l’attaque de la maison familiale par des indiens.
Commence alors pour lui, une existence encore plus précaire où il doit apprendre à subsister par ses propres moyens, sans argent, sans domicile, totalement immergé dans la nature sauvage, avec ce qu’elle a de magnifique et de cruel.
Le sort s’acharne sur cet homme sans instruction, vivant en marge d’une société pourtant déjà frustre adaptée à un environnement difficile.
Sur fond de western, une aventure humaine poignante malgré son cynisme…
Émile, grand chef, a choisi de prendre sa retraite pour s’adonner aux activités qui lui tiennent vraiment à cœur : culture potagère, parties de pêche entre amis et surtout recherches culinaires sans contraintes.
A travers la (non-)histoire de pêche d’un « esox lucius », un fabuleux brochet d’au moins 1 mètre et pesant 15kg, Conte de la rivière révèle différentes manières d’envisager la création et le rapport au monde, au travers de ses trois principaux protagonistes, en mêlant ambiances délicates et personnages délicieusement ciselés.
Avec beaucoup de simplicité, en mettant en scène un quotidien plein de non-dits, Sarah Masson dévoile son « idéal » d’auteure créatrice.
Un véritable précis de philosophie – d’une grande fluidité narrative – des plaisirs simples et du goût.
Suite au décès de son grand-père adoré, Martial découvre sans le vouloir un bien curieux « héritage » : deux mystérieuses valises closes, destinées à un certain Félix Larose et une boîte remplie de lettres d’amour rédigées par un certaine Georgette Blizard résidant à Magnat l’Étrange.
Mis à la porte par sa compagne et passablement désœuvré, Martial met le cap sur ce petit village de la Creuse où il espère retrouver non seulement Georgette mais également Félix. Une bourgade rurale comme tant d’autres si ce n’est que sa population semble toute entière hostile à l’un d’entre eux, au point de défendre celui qui l’a sévèrement passé à tabac.
En outre, depuis quelque temps, les nuits, en ces abords du Camp militaire de la Courtine, sont anormalement riches en chauve-souris de tous horizons. Ce phénomène étrange attise la paranoïa des autochtones et attire une poignée de journalistes, de scientifiques et… de chasseurs de vampires…
Inutile de préciser que l’arrivée de Martial et les explications de ses motivations toutes personnelles laissent songeurs les habitants du village…
Au centre d’hébergement des Acacias, une poignée d’éducateurs accompagne chaque jour le quotidien d’une cinquantaine d’handicapés mentaux.
C’est dans ce centre que Nono et Lucy ont découvert qu’ils s’aimaient. Et si leurs journées continuent d’être rythmées par les prises de médicaments et par un travail de manutentionnaire en CAT, désormais, ils sont deux.
Un jour, Lucy vole un livre sur les océans et mers de France dans un hypermarché. Conquis à l’avance par des paysages comme ils n’en ont jamais vu, ils décident d’entreprendre le voyage de leur vie…
En rentrant du festival de Saint-Malo, Domas fait une rencontre étonnante, qui le bouleverse. Une rencontre sans lendemain, sans conséquence, anecdotique. Mais qui le marque. Il décide alors de la mettre en images.
Naît alors chez l’auteur de Litost, l’envie de mettre en images d’autres rencontres du même genre… et plus largement d’autres moments uniques de sa vie.
Si Brassens nous a si joliment chanté ces Belles Passantes « qu’[il] n’a pas su retenir », Domas, lui, met en images ses instants de vie avec de "beaux passants", instants qui n’avaient pas vocation à se prolonger mais dont on « se souvient », pour longtemps.
Pourtant doué à l’école, le jeune Jacques préfère devenir apprenti dans les imposants ateliers de construction navale, à Bordeaux. Mais si le besoin d’un salaire de plus se fait sentir à la maison, où la maman est souvent alitée, Jacques a aussi envie d’acquérir une certaine autonomie…
A l’usine, Jacques apprend son travail dans l’atelier des moteurs, au traçage, puis sur la coque du navire « L’Indochinois ». Mais il apprend aussi et surtout à se faire respecter. C’est qu’il y a les ouvriers bienveillants… et les autres ! Les apprentis (ou "arpettes", pour reprendre l’expression consacrée) sont souvent considérées comme corvéables à merci, voire comme des souffre-douleurs…
Nous sommes en 1936 et un vent d’espoir souffle sur le monde ouvrier avec la victoire du Front Populaire aux élections. Tout en s’affirmant à l’usine, Jacques n’en oublie pas de vivre son adolescence, dessinant, lisant, sortant au cinéma avec son complice de frère et faisant ses premières expériences de l’amitié et… des filles, bien sûr !
Un récit tout à la fois intime et historique…
C’est bientôt Noël, et dans cette période de préparatifs intenses, sept personnages vivent leur vie d’homme, de femme, de mère, d’amants, d’amoureux transis.
Il y a Maïwenn, l’artiste-peintre délurée dont le modèle, Roni, se laisse gagner par une forte « émotion »…
Maximilien, lui, rencontre Camille, sa future petite amie, en se trompant d’étage alors qu’il rend visite à un copain.
Camille est une charmante fille mais ses conversations téléphoniques – érotiques et rémunérées – sont plutôt dérangeantes pour leur passion naissante...
Veuve, Anne-Marie vit désormais avec Pablo tout en redécouvrant les bonheurs de la chair et de l’insouciance avec Jérôme, son jeune amant quinquagénaire. Une insouciance qu’elle perd vite lorsqu’elle croise sa fille, en proie à de multiples difficultés, notamment financières.
Et puis il y a Sophie et Patrice, deux jeunes parents dont le couple a bien du mal à retrouver son équilibre après la naissance de leur petit Théo.
Ainsi Danse est un récit choral mettant en scène sept personnages en butte aux difficultés de vivre et surtout d’aimer.
Un récit intimiste dans une veine proche de Dérives mais avec davantage de légèreté et d’humour. Le dessin de Michel-Yves a gagné en assurance, en élégance sans rien perdre de sa sensibilité.
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
9,99€
Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand