Chez les Fun, tout le monde s’adore et les membres de la famille remercient chaque jour le ciel pour leur bonheur. Le père, Robert Fun, dessinateur d’un strip à succès dans lequel il met en scène sa propre famille et la mère, Marsha, femme au foyer modèle, ont quatre enfants, Robby, Molly, Mikey et J.T. Mais derrière cette façade de bonheur idéal se dissimulent de profondes fêlures.
À la mort de la mère de Robert, l’édifice se craquelle et la famille Fun se décompose. Le père devient neurasthénique, la fille aînée a des visions de sa grand-mère décédée et se transforme en dévote, la mère tombe sous l’emprise d’un gourou et le fils aîné, Robby, se fait passer pour son père afin d’assurer les revenus de la famille.
Satire extrêmement féroce et dérangeante de la famille idéale, La Famille Fun est aussi une charge violente contre la religion, contre certaines méthodes pédagogiques et contre les gourous du développement personnel...
Pour accentuer cette satire, Benjamin Frisch joue sur des contrastes saisissants, entre le dessin coloré et rond des personnages rappelant le style graphique des strips américains des années 1950, et la noirceur des situations auxquelles les membres de la famille vont être confrontés.
Sélection Angoulême 2017
Après la science (« Fables Scientifiques ») et la maladie mentale (« Fables Psychiatriques »), Darryl Cunningham se penche sur les relations entre la politique et l’économie, et plus précisément sur l’évolution des doctrines libérales et leur rôle dans le déclenchement de la crise de 2008, puis de la montée des extrêmes droites en Europe.
Dans un premier temps, Cunningham brosse le portrait d’Ayn Rand, auteure américaine, - notamment de « La Grève » - relativement peu connue en France mais qui a été extraordinairement influente aux États-Unis. Ayn Rand est à l’origine de la doctrine de l’objectivisme et a influencé de très nombreux hommes politiques américains, dont les libertariens, mais aussi des personnes clés de l’administration qui jouèrent un rôle prédominant au moment de la crise de 2008.
Cunningham décrit également dans le détail les mécanismes en cause dans cette crise et les ravages qu’elle a causés, parallèlement à un nouvel essor des politiques libérales et à la montée de l’individualisme dans nos sociétés. Son engagement est sans équivoque et il annonce clairement la couleur dans sa préface : "Dans des États démocratiques, où le droit de vote existe, nous sommes responsables d’avoir donné le pouvoir à ceux qui estiment vertueux de privilégier l’amoncellement d’argent au lieu de l’égalité de tous."
Titre original : Supercrash, How to Hijack the Global Economy
Traduction de Gabriel S. Colsim, lettrage de Hélène Duhamel
« La première fois que j’ai lu Storeyville a été l’un des moments clés de ma vie d’auteur de bandes dessinées, je considère ce livre comme l’une des étapes importantes du développement de ce medium. » Extrait de la préface de Chris Ware
Initialement auto-édité par Frank Santoro en 1995 au format des quotidiens américains et sur papier journal, Storeyville a été encensé dès sa parution par les principaux auteurs de la bande dessinée indépendante américaine, et notamment Chris Ware, Seth et David Mazzuchelli. Storeyville décrit la quête initiatique de Will Good, un jeune hobo issu de l’Amérique de la Grande Dépression. Condamné à la débrouille, acoquiné avec des petites frappes, et coincé dans les faubourgs de Pittsburgh, Will est impatient de déguerpir à la première occasion. Lorsqu’il apprend que son ancien mentor - un noir américain appelé Révérend Rudy - a été aperçu à Montréal, Will s’embarque dans une traversée de l’est des Etats-Unis.
Storeyville est construit sur la trame du traditionnel récit d’apprentissage en hommage aux grands auteurs classiques américains. Storeyville fait ainsi écho aux nouvelles de Mark Twain, John Steinbeck et Jack London. Au regard du relatif classicisme de la trame de l’histoire, le dessin de Storeyville est étonnamment avant-gardiste. Les illustrations et la composition des pages, réalisées dans un style brut qui tend parfois vers l’abstraction, s’inspirent à la fois des principes de l’improvisation jazz et de l’écriture automatique.
Publié en 2007 par le très prestigieux Crown Publishing Group, Arrête d’oublier de te souvenir est le livre le plus personnel de Peter Kuper, auteur récompensé par de nombreux prix pour ses illustrations de presse et ses adaptations de Franz Kafka et de Upton Sinclair.
Arrête d’oublier de te souvenir est l’auto parodie de la vie d’un auteur de bande dessinée, un parfait exemple d’auto fiction. Kuper se représente sous les traits d’un illustrateur embourgeoisé, pour une discussion avec le lecteur sur sa découverte du sexe, de la drogue, des dysfonctionnements de l’administration Bush et un vaste exposé sur les problèmes existentiels de l’Auteur, confronté à son quotidien de mari et de père...
Au cours du livre, Kuper juxtapose le quotidien de sa vie, et notamment la grossesse de sa femme et ses conséquences, avec la présentation de séquences de flashback sur sa jeunesse, séquences dont il est à la fois le présentateur et un spectateur critique. Couvrant une longue période, de 1972 à 2005, les séquences autobiographiques sont l’occasion de citer de nombreuses références culturelles, de la découverte des Pink Floyd aux classiques de la bande dessinée, de Popeye à Crazy Kat en passant par Mad Magazine auquel Kuper collabore. L’actualité politique est également très présente, à travers un regard extrêmement critique sur les mandats des Bush (père et fils), ce qui ne surprend pas de la part de cet auteur qui compte parmi les dessinateurs américains les plus engagés. Un grand roman autobiographique.
« La vie ordinaire, c’est un truc assez complexe », voilà la devise de Harvey Pekar, auteur de la mythique série American Splendor.
Au début des années 60, Pekar, critique de jazz et collectionneur de vieux disques, rencontre Robert Crumb et découvre la bande dessinée underground. Fasciné par les possibilités offertes par ce medium, il développe un projet de série autobiographique et, incapable de dessiner, il convainc Crumb et un dessinateur local, Garry Dumm, d’illustrer les premières histoires. En 1976 il décide d’auto-éditer la série, à laquelle la fine fleur de la scène indépendante américaine va participer.
Avec American Splendor, Harvey Pekar décrit le quotidien de la middle-class américaine, à travers sa propre expérience d’archiviste dans un hôpital public et ses relations sentimentales mouvementées, sans rien cacher de son caractère colérique ou des ses troubles maniaco-dépressifs. Il réalise également les portraits de personnages croisés ici et là et brosse un tableau désabusé de Cleveland, ville industrielle touchée de plein fouet par la crise des années 70. En se mettant ainsi en scène, Harvey Pekar, anti-héros d’une Amérique désenchantée après le choc du Vietnam, révolutionne le genre et créée la première série de bande dessinée autobiographique, qui influencera par la suite de nombreux auteurs et sera adapté au cinéma en 2003 (le film American Splendor remportera le Grand Prix du Festival de Sundance et sera sélectionné au Festival de Cannes cette année-là).
L’anthologie American Splendor rassemblera en trois volumes les meilleures histoires réalisées entre 1976 et 2006 et toute inédites en France. Le premier volume regroupe des histoires publiées entre 1976 et 1982, écrites par Harvey Pekar et dessinées par Gary Dumm, Robert Crumb, Gerry Shamray, Greg Budgett et Kevin Brown.
Titre original : Skyscrappers of the Midwest
Les Gratte-Ciel du Midwest est roman graphique singulier, un projet artistique semi-autobiographique, ancré à la fois dans la réalité et dans l’imaginaire d’un jeune garçon de dix ans, que l’on imagine être l’auteur.
Au fil des 288 pages que composent cette histoire, Joshua Cotter décrit l’univers mental tourmentée de son alter-ego et le quotidien de sa vie de jeune pré-ado vivant au fin fond du Middle West, le cœur de l’Amérique rurale. Un enfant mal dans sa peau, un peu trop gros, rejeté par ses camarades de classe et qui se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de robots.
L’auteur utilise une iconographie foisonnante et des symboles récurrents tout au long du livre, savant mélange de scènes de la vie quotidienne, d’imagerie religieuse, de faux courriers de lecteurs ou de pastiches de publicités, le tout étant inextricablement lié. Le jeune personnage principal, qui n’est jamais nommé, présente tous les symptômes du mal-être propre à de nombreux ados, mais de façon particulièrement exacerbée, il traverse des événements de sa vie (décès de sa grand-mère, baptême, dénigrement de la part de son entourage) comme un fantôme. On décèle les marques d’une dépression infantile, tempérée par les relations parfois conflictuelles mais également empreintes d’une certaine tendresse avec son jeune frère, Jeffrey.
Les Gratte-Ciel du Midwest est un livre unique qui marquera durablement les lecteurs qui sauront en trouver les clés de lecture.
Skyscrapers from the Midwest a reçu de nombreuses nominations pour des prix prestigieux : Ignatz Awards 2005, Eisner Awards 2007 et 2009, Harvey Awards 2009.
Le cauchemar de Mana Neyestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d’un hebdomadaire iranien.
Le problème est que le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri. Les azéris, un peuple d’origine turc vivant au nord de l’Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains, le dessin de Mana est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute. Le régime de Téhéran a besoin d’un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l’éditeur du magazine sont emmenés dans la Prison 209, une section non-officielle de la prison d’Evin, véritable prison dans la prison sous l’administration de la VEVAK, le Ministère des Renseignements et de la Sécurité Nationale. Ce n’est pas un endroit très agréable..
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Alors que le deux hommes subissent des semaines d’isolement et d’interrogatoires, les azéris organisent de nombreuses manifestations anti-gouvernementales. Les autorités font tirer sur les manifestants, faisant de nombreuses victimes. Pour les autorités, tout est de la faute de Mana.
Au bout de deux mois de détention, Mana obtient enfin un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s’enfuir avec sa femme. Après un long périple qui les fera passer par les Émirats Arabes Unis, La Turquie et la Chine, ils parviendront à atteindre la Malaisie pour s’y installer avant de rejoindre Paris en 2010.
Bouleversant, Une Métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Traduction de Fanny Soubiran
Pour mieux profiter de cet ouvrage composé de doubles planches, passez en mode plein écran (double-clic sur la couverture), puis en mode double page (double-clic sur une planche).
Suite au succès critique et public de 90 livres cultes à l’usage des personnes pressées en mars 2010 de 90 films cultes à l’usage des personnes pressées en octobre 2010, Lange s’attaque cette année à 90 autres livres cultes et nous livre de nouveaux résumés poilants en quatre cases de bande dessinée, du Monde Selon Garp de John Irving au Baron Perché d’Italo Calvino en passant par En Attendant Godot de Samuel Beckett.
Traduit du suédois par Fanny Tornberg.
Lettrage de Aurélia Monnier
Neptune est l’histoire d’Erika, une jeune et aventureuse élève de CM2 , de son agité de petit frère Patrick (CE2) et de leur fidèle chien Neptune (non scolarisé).
Le jour où Erika et Patrick ratent le bus de l’école, ils ne se doutent pas que des événements extraordinaires vont leur arriver. Entre une interminable marche jusqu’à l’école, des QCM surprise, un gigantesque ouragan et la perte de ses devoirs, Erika doit garder toute sa tête alors qu’elle tente de protéger son frère, son chien et peut-être même le monde entier.
Aron Nels Steinke tisse une joyeuse et énergique histoire pleine de rebondissements, avec des moments de comédie, de l’aventure, de l’émotion, et même une chanson.
Neptune est un livre pour enfants et adultes.
Enseignant en école primaire, Steinke est assez lucide pour admettre que les élèves détestent l’école. C’est cette honnêteté et sa volonté d’explorer le point de vue de ses jeunes personnages qui donnent de la profondeur à son livre.
A travers cette histoire présentée comme un conte, il montre des enfants confrontés à l’école, aux enseignants, à l’encadrement scolaire mais aussi les rapports entre élèves, et surtout leur impressionnante capacité à inventer des histoires fantastique sans éprouver le besoin de distinguer le réel de l’imaginaire.
Traduction : Hélène Duhamel
A l’été 1984, deux jeunes punks autrichiennes de dix-sept ans, Ulli et Edi décident sur un coup de tête de partir passer quelques semaines en Italie, sans papiers d’identité, avec pour seul bagage leurs sacs de couchage et les vêtements qu’elles ont sur le dos. Leur voyage durera deux mois, et les mènera de Vienne à Vérone, en passant par Rome et Naples pour terminer en Sicile...
Trop n’est pas assez est le récit autobiographique de cette aventure, à travers les quelques bonnes rencontres et les très nombreuses galères de Ulli et Edi. Après un départ presque bucolique à travers les Alpes, leur parcours se transforme progressivement en cauchemar : les deux femmes sont confrontées à une constante violence sexuelle, des macs italiens jusqu’aux mafiosi siciliens. Elles continueront leur voyage jusqu’au bout, envers et contre tout.
Ulli Lust raconte ce trip initiatique sur le mode de la tragi-comédie, sans aucune complaisance, avec beaucoup de retenue et une bonne dose d’humour. Publié en octobre 2009 en Allemagne, Trop n’est pas assez a connu un énorme succès critique depuis sa parution.
Markéta Hajská, anthropologue, et Máša Bořkovcová, ethnologue - spécialistes de la question Rom - ont rencontré Ferko, Keva et Albína lors d’une enquête sur les Roms de République tchèque et de Slovaquie. Elles ont décidé de raconter leurs histoires. Parce qu’« il faut commencer à parler des Roms en tant qu’individus et pas seulement en tant qu’ethnie ». Le dessinateur Vojtech Masek a mis ces récits en images, en travaillant d’après les photos, films et témoignages audios enregistrés au cours de ces rencontres. Le personnage principal du premier récit, Ferko, est un sexagénaire fauché qui se prétend issu de la famille tzigane la plus riche de Slovaquie. Keva, une jeune Rom Praguoise de vingt ans aux prises avec les discriminations, est au centre de la deuxième partie. La dernière histoire est celle d’Albína, 40 ans, femme battue et mère de sept enfants, qui finit par s’enfuir avec son amant tchèque. « Ce n’est pas une histoire politiquement correcte, précise le quotidien Lidové Noviny. Les auteurs ne censurent pas les aspects les plus sombres, comme la violence et la drogue. » En mettant en scène ces vies bancales, « la trilogie fait prendre conscience de l’ampleur de la dette de la société tchèque envers les Roms », estime le magazine Respekt. O Pribjehi – Histoires est un triple récit édifiant, une étude en profondeur du quotidien des Roms en Slovaquie et en République tchèque, deux pays à forte population Rom. Titre original : O PRIBJEHI
Traduit du tchèque par Milena Fucikova
Au delà de l’affaire des frégates, Taïwan nous évoque en général peu de chose au regard de la complexité de son histoire et de sa culture.
Li-Chin Lin, née en 1973 dans la campagne taïwanaise, et qui vit en France depuis dix ans, nous raconte son histoire. Elle aborde avec franchise et beaucoup de recul son enfance, tiraillée entre la culture de sa famille (ses grands parents parlent le japonais, souvenir des colonisateurs et langue honnie par le régime), ses envies (l’attrait du manga), et la doxa officielle.
Elle montre comment le régime dictatorial du Kuomintang qui dirige l’île d’une main de fer quasiment sans interruption depuis l’arrivé de Chiang Kaï-Chek, pratique un endoctrinent quotidien de la population taiwanaise en générale et des enfants en particulier...
Confrontée dès son plus jeune âge aux contradictions du régime, Li-Chin Lin appartient à la génération marquée par le soulèvement de Tian’anmen, qui sera amenée à remettre en question le culte de la personnalité de CKC et le parti unique.
Son regard toujours révolté sur la corruption et les ambiguïtés qui gangrènent la société taïwanaise se combine avec un dessin influencé par les codes du manga, et une imagination graphique débridée.
En janvier 2012 se sont tenues les élections présidentielles et législatives à Taïwan. Le Président sortant et candidat du Kuomintang, Ma Ying-Jeou, a été réélu avec 51% des voix.
Pourquoi le chiffre de 50 000 victimes revient-il aussi souvent dans les médias américains ?
Les journalistes devraient-ils annoncer leurs intentions de vote ?
Internet radicalise t-il nos opinions ?
Ce sont quelques-unes des questions soulevées par Brooke Gladstone, journaliste spécialiste des médias pour la radio publique américaine NPR. Avec l’aide du dessinateur de bande dessinée documentaire Josh Neufeld, elle retrace dans La Machine à influencer l’évolution des médias d’information et des pratiques journalistiques. Des premières dérives de l’information sous l’empire romain jusqu’aux errements des médias américains au moment de l’entrée en guerre contre l’Irak, Brooke Gladstone s’interroge et livre une grande leçon de journalisme.
Passionnant manifeste, La Machine à influencer réfute les théories qui représentent les grands médias en tireurs de ficelles tout-puissants.
De la censure aux journalistes « embedded » en zones de guerre, le livre recense les stratégies des politiques pour s’accommoder du quatrième pouvoir, décortique les différents biais qui affectent les journalistes, décrit le circuit des sondages et statistiques qui parviennent jusqu’à nous et explique comment nous en venons à croire ou rejeter certaines informations.
Brooke Gladstone et Josh Neufeld nous fournissent ainsi des outils pour décrypter les médias et rester des consommateurs (voire des producteurs) d’information vigilants.
Titre original : The Influencing Machine (États-Unis)
Traduit de l’anglais par Fanny Soubiran
A été choisi par l'Association des Critiques de Bandes Dessinées (ACBD), parmi la liste des « 20 indispensables de l'été ».
Situé au début des années 1980, dans la banlieue d’Akron, une ville de la Rust Belt frappée par la crise économique, Punk Rock et mobile homes est une comédie déjantée dans le milieu de la musique punk. Le personnage principal, Otto Pizcok, dit « Le Baron », est en terminale et vit dans le parc de mobile-homes appartenant à son grand-oncle. Gros balèze féru du Seigneur des Anneaux à la personnalité un peu borderline, il est à la fois admiré et incompris de ses camarades de classe. Grand fan de musique punk, il fréquente assidûment The Bank, la principale salle de concerts punk d’Akron, alors appelée « The New Liverpool ».
Grâce à son impressionnant aplomb, Otto parvient a se débarrasser de son image de nerd pour devenir le guide/roadie de sommités du Punk telles que Joe Strummer ou les Ramones. Il devient même chanteur, et parvient à ses fins avec la gent féminine, mais il finit par péter les plombs en plein concert et, comble de l’horreur, se retrouve seul à l’approche du bal de fin d’année.
Avec ses personnages baroques, ses dialogues et situations rocambolesques, Punk Rock et mobile homes est à mourir de rire, tout en étant un véritable documentaire sur la scène punk des années 1980, telle que Backderf l’a lui-même connue dans sa jeunesse.
Titre original : Punk Rock and trailer parks (Etats-Unis)
Traduction de Philippe Touboul, lettrage de Hélène Duhamel
Au début des années 60, Pekar, critique de jazz et collectionneur de vieux disques, rencontre Robert Crumb et découvre la bande dessinée underground. Fasciné par les possibilités offertes par ce medium, il développe un projet de série autobiographique et, incapable de dessiner, il convainc Crumb et un dessinateur local, Garry Dumm, d’illustrer les premières histoires. En 1976 il décide d’auto-éditer la série American Splendor, à laquelle la fine fleur de la scène indépendante américaine va participer.
Ce deuxième volume de l’anthologie consacrée à la série de Harvey Pekar couvre les années 1983 à 1991. Pekar connait une quarantaine mouvementée : il divorce de sa seconde femme, en épouse une troisième et acquiert enfin un semblant de notoriété grâce à sa participation au talk show Late Night with David Letterman , avant de se faire virer pour avoir critiqué trop ouvertement les propriétaires de la chaîne. On retrouve avec bonheur la verve du créateur de la première série de bande dessinée autobiographique, qui influencera par la suite de nombreux auteurs et sera adaptée au cinéma en 2003 (le film American Splendor remportera le Grand Prix du Festival de Sundance et sera sélectionné au Festival de Cannes cette année-là).
Lynda Barry est l’une des illustratrices américaines les plus réputées dans son pays. Depuis 35 ans, elle réalise des comic strips publiés par des dizaines de journaux américains.
Mes Cent démons est un ouvrage étonnant où Lynda Barry montre son talent unique pour parler de l’enfance avec naturel. Elle pratique avec bonheur l’autofiction, ou comme elle l’appelle, l’autobifictionalographie, et se met en scène sous les traits d’une gamine un peu gauche, un peu moche, aux cheveux roux incoiffables, parfaitement incapable de danser, mais mourant d’envie d’être cool.
La structure du livre est construite autour d’un exercice de dessin asiatique qui consiste pour l’artiste à faire sortir de sa plume une centaine de démons intérieurs.
Lynda Barry s’étend sur ses souvenirs dans de longues séquences narratives parfois douces et parfois douloureuses. Elle aborde aussi bien sa sensibilité aux odeurs des autres, sa consommation d’acide à l’âge de 16 ans, ou la couleur des poux que l’art de domestiquer les chiens victimes de violences.
Elle retranscrit avec beaucoup d’acuité la cruauté et les plaisirs de l’enfance, remémorés avec floraison de détails et sans fards et aborde pour la première fois sa propre histoire après des années de strips qui lui ont permis de peaufiner un ton et un style inimitables.
Le résultat est à la fois poignant et drôle...
Titre original : One Hundred Demons ! (États-Unis)
Traduit de l’anglais par Fanny Soubiran
Aujourd'hui, la campagne électorale américaine.
Demain, un empire du mal en proie au chaos.
L’opinion publique américaine est sens dessus dessous. Des suites d’un simple événement, le pays se retrouve déchiré dans un débat sur le sens du bien et du mal, et Reese Greenwood ne compte pas se taire face à ce peuple qui soutient les idées d’un homme fou.
Mais jusqu’à quel point les gens sont-ils capables de prendre position pour ce qu’ils croient ?
À travers les yeux d’une rappeuse underground en proie à un saut de conscience, Max Bemis explore les dérives de la politique pour nous conter l’évolution d’une société sombrant peu à peu dans un empire du mal.
Une fable politique qui se révèle pour le moins crédible lorsqu’on voit qu’une personnalité controversée comme Donald Trump a pu monopoliser le débat aux États-Unis...
Sous le titre Moon Lake trails ego comme x a réuni un choix d’histoires autobiographiques empruntées au comic « fleuve » King-Cat que John Porcellino autopublie depuis 1989.
L’auteur y convoque ses souvenirs, de l’enfant et de l’adolescent qu’il fut, à l’homme qu’il est devenu. Ceux du petit garçon inquiet et sensible qui s’accommode mal des jeux virils auxquels il préfère les escapades dans la campagne en harmonie avec son esprit contemplatif. Ceux de l’adolescent qui se heurte à l’incompréhension des adultes, à la difficulté d’être au monde que dans un mouvement contradictoire de rejet et de désir il cherche à appréhender et y trouver sa place dans la quête du bonheur.
De l’apprentissage de la cruauté et de la mort à ceux de l’Amour et de la perte, John Porcellino trace d’une ligne épurée et essentielle, les étapes d’une vie. L’évocation de son propre passé, les réminiscences d’une simple sensation ou d’une émotion, lui donne l’occasion d’approcher l’existence de tout homme.
L'argumentaire de cette dernière livraison de Rackham est attendu pour bientôt.
Pour vous faire patienter, voici de la lecture.
Argumentaire de En route pour le New Jersey
Après l'évocation des années grunge dans En route pour Seattle, Bagge nous plonge au sein des Bradley, prototype (un peu déréglé, il est vrai) d'une famille de classe moyenne qui habite la banlieue d'une grande ville : beaucoup de lecteurs reconnaîtront sans peine des situations qu'ils connaissent bien. Tout comme dans les premiers épisodes de Buddy l'inspiration est fortement autobiographique (Bagge a déclaré à plusieurs reprises n'avoir jamais raconté des histoires si personnelles) et cette proximité avec les personnages se ressent plus dans En route pour le New Jersey que dans les précédents épisodes des aventures de Buddy.
Un ton plus intimiste parcourt l'ensemble du récit; et pourtant, l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère : il met en scène les vies mornes de ses personnages avec une minutie qui provoque dans le lecteur un mélange bizarre de rire et de dégoût. Bagge semble observer ses créatures, tout en leur laissant la liberté de prendre en main le fil de l'histoire. Il se limite à prendre note des conséquences de leurs choix, le plus souvent désastreux pour eux mais hilarants pour le lecteur. Sa satire au vitriol atteint dans ces pages une profondeur sans précédent.
Argumentaire de En route pour Seattle
En route pour Seattle raconte avec humour les péripéties d'un jeune désœuvré, le fantasque Buddy Bradley, de ses copains et de son improbable famille. As de la débrouille, Buddy est tour à tour libraire, manager de rock, disquaire... Toujours avec les mêmes résultats apocalyptiques ! En plus, la relation amoureuse avec sa compagne Lisa est des plus tumultueuses et son jeune frère raciste lui gâche la vie. Heureusement, il lui reste la bière et le rock'n'roll ! !
Avec la saga de Buddy Bradley, Peter Bagge a construit une formidable galerie de personnages, sortant de la vie réelle tout en conservant sur eux un regard humain. Aussi médiocres, prévisibles, énervants soient-ils, Bagge en brosse des portraits touts en nuances et ne tombe jamais dans la caricature facile.
Lancé de Seattle au même moment que la vague Grunge, Buddy Bradley a été généralement associé à celle-ci, à l'instar que les œuvres de Gilbert Shelton pour le San Francisco hippy.
Les parents de Roz vivent depuis cinquante ans dans le même appartement de Brooklyn, convaincus qu'il leur suffit de ne pas penser à la mort pour la tenir à distance.
Mais quand les effets du grand âge se font sentir malgré tout, Roz n'a d'autre choix que de s'immiscer dans leur quotidien pour leur venir en aide. Une intrusion qui se révèle aussi perturbante pour le trio que la vieillesse elle-même...
Titre original : Can't we talk about something more pleasant ?
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Alice Marchand
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
9,99€
Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand