Après Gaza 1956, c'est le grand retour de Joe Sacco, en exclusivité mondiale!
Ce livre rassemble la plupart des reportages que Joe Sacco a réalisé au fil des années pour des magazines, des journaux et des livres collectifs. Joe Sacco revient sur les deux conflits majeurs qui l’ont fait connaître, la guerre en ex-Yougoslavie et dans les territoires occupés, et nous conduit également en Irak, en Inde, ou auprès des femmes tchétchènes, donnant la parole aux sans voix, aux oubliés des actualités internationales.
Dans son introduction, Sacco interpelle et répond avec précision et sincérité à ceux qui contestent la légitimité du reportage journalistique en bande dessinée, objectant principalement que le dessin est subjectif par essence, interprétatif par nature, alors que le sacro-saint précepte du journalisme est d’abord l’objectivité !
Ce faisant, c’est toute la conception de son métier, de son éthique intellectuelle et de ses choix graphiques qu’il explique.
Pour le lecteur qui n’aurait pas été convaincu par ce manifeste théorique, les récits qui suivent lui apportent la preuve définitive de la légitimité de la bande dessinée de reportage.
Publiés dans l’ordre chronologique des voyages effectués sur le terrain, Sacco ajoute après chacun de ses récits, quelques notes qui resituent l’époque, le contexte et la façon dont il a procédé.
— Il est d’abord au tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie de la Hayes, où il assiste au procès d’un docteur serbe accusé de génocide.
— Suit un chapitre de trois récits sur la Palestine, conflit qui fit découvrir son travail.
— C’est ensuite à la condition des femmes tchétchènes réfugiées en Ingouchie qu’il s’attelle.
— En Irak, auprès des soldats américains et irakiens, Sacco est, ce qu’il est convenu d’appeler, un journaliste embarqué, c’est-à-dire intégré aux forces de combat.
— Pour parler de la migration clandestine africaine en Europe, il choisit tout naturellement de se rendre à Malte, son pays natal. Même si ses sympathies vont aux Indésirables, il explique les peurs et appréhensions des Maltais.
— Enfin, à la demande de la revue XXI, Sacco s’est rendu Inde, et plus précisément dans la région de Kushinagar, pour rendre compte de l’extrême pauvreté des dalits, le plus bas échelon du système de castes, autrefois appelés les Intouchables.
Joe Sacco et Chris Hedges ont entrepris d’examiner les zones sinistrées des USA, ces régions qui ont été sciemment exploitées au nom du profit, du progrès et de l’avancée technologique.
Ils ont voulu montrer à quoi ressemblait la vie des populations dans ces endroits où les lois du marché régnaient en maître, où les êtres humains et la nature furent exploités avant d’être ensuite abandonnés afin d’en tirer un maximum de profits. Ils ont voulu voir ce que l’idéologie du capitalisme décomplexé signifie pour les familles, les villes, les travailleurs et l’écosystème.
De la réserve indienne de Pine Ridge dans le Dakota aux militants d’Occupy Wall Street, les auteurs dressent un constat peu optimiste sur l’Amérique contemporaine, celle dont le taux de pauvreté est le plus élevé des pays industrialisés.
À l’occasion d’un reportage dans la bande de Gaza en 2001, Joe Sacco se remémore une note de bas de page lu dans un rapport des Nations Unis durant la crise de Suez en 1956. Cette note parlait d’un massacre de près de 275 villageois par l’armée israélienne. Difficile à croire, aussi le dessinateur reporter se rend une fois encore en Palestine, en 2003 cette fois-ci, pour recueillir les témoignages des survivants. Petit à petit, il remonte le fil de l’histoire pour nous délivrer un compte-rendu cruel et documenté. Comme à son habitude, Joe Sacco se met en scène, nous permettant de mieux connaître les témoins et aussi de nous monter la dureté de la vie quotidienne en Palestine depuis plus de 50 ans.
Joe Sacco raconte cette journée, en une fresque muette de près de 7 mètres de long, qui est présentée en un livre accordéon. Un livret l’accompagne avec les commentaires de l’auteur, qui explique heure par heure, le déroulement de ce jour tragiquement historique. Hanté par la Première Guerre mondiale depuis l’enfance, mais accaparé dans sa carrière journalistique par d’autres conflits plus récents, et considérant que Jacques Tardi avait traité le sujet de façon définitive avec La Guerre
des tranchées, Sacco ne s’est jamais imaginé dessiner sur le sujet. En octobre 2011, à la demande d’un ami éditeur new-yorkais, il y réfléchit pourtant. Il décide de se concentrer sur le premier jour de la bataille de la Somme, car c’est à partir de ce jour-là que l’homme du peuple a pris conscience de la véritable nature de la guerre moderne.
Joe Sacco fait le choix de s’inspirer de la Tapisserie de Bayeux, joyau de l’art médiéval, qui raconte l’histoire de l’invasion de l’Angleterre par les Normands. Il peut donc montrer ce qui s’est passé ce jour-là, sans avoir recours à aucun commentaire.
Le déroulé des événements parle de lui-même quant aux responsabilités du haut-commandement, et le sacrifice des soldats. S’il représente ce premier jour de la bataille de la Somme du seul point de vue britannique, c’est que les documents, les écrits militaires anglo-saxons et les histoires relatives aux Anglais lui sont les plus familiers, ce sont ceux qui ont imprégné sa conscience. Une oeuvre surprenante, tant par sa forme que son fond et son traitement graphique En effet, Joe Sacco donne ici un dessin compact et fouillé, ne négligeant aucun détail, ignorant délibérément perspectives et proportions réalistes. Il réalise une peinture miniature comme une image d’Épinal.
Bande dessinée de 50 pages en accordéon, avec un livret intitulé 1er juillet 1916, contenant un préambule et des annotations de l'auteur, et une préface d'Adam Hochschild.
Édition bilingue (français, allemand)
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était informe, et vide ; les ténèbres couvraient l’abîme. Et l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Et Dieu dit alors : Que la lumière soit…
Des millénaires plus tard, nous devons constater que cela a sacrément dérapé : pollution, violence, pauvreté, misère, corruption.
C’est dans ce contexte particulier que le capitaine d’aviation Joe Sacco, de l’escadron 617, est amené à bombarder Téhéran.
Fort heureusement, son véritable statut d’auteur de roman graphique est rapidement découvert et le voilà redevenu simple soldat. Il est l’assistant d’un colonel moustachu qui, pour défaire l’ennemi teuton, a décidé de « baiser le kaiser » et tous ses hommes. Dans cette optique il vit nu, prêt à en découdre.
Traduit de l’américain par Sidonie Van den Dries
- « Qu'il arpente les jungles de Bornéo, la place Tian'anmen ou les sous-bois du Périgord, Troubs sait être à la fois au plus près de son sujet et – paradoxe du dessinateur ? – s'effacer, pour mieux entendre et voir ce qu'il va raconter. »
De la préface d'Étienne Davodeau
Motivé par le désir d'en savoir plus sur ce monde nocturne et discret, sur cet ancien métier promis à la disparition, mais aussi soucieux de connaître plus en profondeur la réalité qui l'entoure (l'auteur habite la Dordogne), Troubs est devenu à la fois commis et chroniqueur. Il s'est affairé près de la « machine », son carnet toujours à portée de main, a observé les gens et écouté leurs conversations pour tirer de ces huit mois de travail une bande dessinée marquée d'humanisme et d'humour, riche d'anecdotes et de détails sur le métier de bouilleur, ses usages, ses outils. Dix ans plus tard, Troubs a retrouvé le monde de la « bouille » et ajouté un nouveau chapitre à son livre : qu'en est-il aujourd'hui des bouilleurs de cru, que sont devenus ces hommes, que reste-t-il de cet univers riche en traditions et en humanité...
La préface de cette nouvelle édition de La bouille est signée Étienne Davodeau.
Vasco est toujours à la recherche de son ami Juan, disparu en Amérique Latine des années auparavant.
Du Mexique zapatiste (La pipe de Marcos) à la forêt amazonienne (Rio Loco), en passant par le Nicaragua (L'île de jamais jamais), la quête de notre héros post-moderne le mène enfin au Brésil.
C'est ici, au milieu des luttes des paysans sans terre, que Vasco retrouve enfin Juan et reçoit une réponse aux questions posées dans les épisodes précédents de Les voyages de Juan Sans Terre.
Dénouement attendu d'une saga de plus de 600 pages, Sur la terre des sans terre n'est pas seulement la conclusion d'un récit d'aventures qui nous a fait traverser tout un continent, ses conflits, ses problèmes économiques et culturels face au libéralisme et à la globalisation : Javier de Isusi y synthétise les différentes facettes de son histoire et donne sa définition du mot « voyager » dans laquelle tout routard s'y reconnaîtra sans difficulté.
Sous le ciel gris d’une ville de province, se croisent les destins d’une poignée de gens ordinaires. Ils sont serveurs dans des salles de bingo sordides, paparazzi à la recherche du scoop à tout prix, femmes au foyer névrosées ou affairistes avides et sans scrupules : tous saisis à un instant « quelconque » de leur vie sans idéaux ni ambitions, faite de relations intéressées et d’événements insignifiants.
Leur existence s’enlise dans la médiocrité, dans un quotidien à la banalité affligeante, rompu par de soudaines poussées de haine envers tout ce qui est étranger ou différent. À l’annonce du débarquement imminent d’une civilisation extra-terrestre, tous n’y voient que l’opportunité de profiter de ces nouveaux arrivants.
Prisonniers de leur égoïsme cynique, incapables d’établir un vrai contact avec cette civilisation supérieure ou même de se protéger de toute attitude hostile, ils se laissent emporter avec le reste de l’humanité.
Giacomo Monti est aux antipodes de tout lyrisme, ton épique ou raffinement graphique ; son écriture et son dessin sont secs, concis, débarrassés de tout superflu.
Monti ne distille que les éléments nécessaires à décrire une ambiance ou un personnage, les résumant parfois à un détail ou un simple geste. Son trait minimaliste, ses cases minuscules, amplifient l’atmosphère grise et monotone de ses récits et structurent une sorte de « grammaire » du banal qui est loin de l’être.
Les dix neuf tranches de vie de Personne ne me fera de mal sont parfois si absurdes que l’irruption soudaine du fantastique nous paraît presque plausible et le caractère excessif des personnages – frôlant souvent la caricature – nous arrache un sourire amusé. En refermant ce livre, nous réalisons enfin que cette tragi-comédie hallucinée – peuplée d’aliens et d’aliénés – n’est autre que le tableau fidèle d’une condition humaine qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la solitude et la misère morale.
Personne ne me fera de mal a par ailleurs inspiré Gipi (Ma vie mal dessinée, Notes pour une histoire de guerre) pour son long-métrage L’ultimo terrestre (Le dernier terrien) présenté à la 68e Mostra de Venise en août 2011.
Dans une interview donnée au quotidien italien La Repubblica à l’occasion de la sortie de son film, Gipi a déclaré : « Giacomo Monti est un auteur génial et son livre est beau. Il est allé plus loin que moi et a eu des intuitions sur l’Italie contemporaine qui sont parfaites pour construire une histoire. Personnellement, j’ai tendance à toujours renouer avec mon registre autobiographique.
Ici, j’ai eu envie de travailler plus sur la technique et l’écriture. J’ai pris l’histoire de Giacomo et je l’ai adaptée…»
Lors d’une conférence de presse après ses fiançailles avec Diana, le prince Charles dut répondre à la question : « Êtes-vous amoureux ? » Après une petite hésitation, il répondit : « Oui… Quel que soit le sens du mot “amour” ».
Or, en lisant la presse people quelques années plus tard, on constata que de toute évidence Charles et Diana n’attribuaient pas du tout le même sens au mot « amour »…
En feuilletant les mêmes magazines, on pouvait aussi se demander comment Whitney Houston avait pu tomber amoureuse d’un sale type comme Bobby Brown, et de remarquer au passage qu’en matière d’amour, le bonheur de l’un ne fait pas forcement celui de l’autre. « Qu’est-ce donc que l’amour ? »
Forte du constat que les déconvenues sentimentales sont loin d’être l’apanage exclusif de quelques chanteuses ou têtes couronnées, la dessinatrice suédoise Liv Strömquist mène sa réflexion sur le pourquoi du comment de la relation amoureuse.
Ainsi, les moindres faits et gestes de Charles, Diana, Whitney, Bobby Brown (et d’une foule de philosophes, écrivains et hommes politiques qui peuplent les pages de Les sentiments du Prince Charles) se mêlent à des faits historiques ou à des situations tirées du quotidien et font voler en éclats nombre de poncifs sur le sujet. À force d’exemples choisis, Liv Strömquist démontre méthodiquement qu’en amour, les rôles et les comportements de chacun sont loin d’être des données de fait inhérentes à une nature humaine immuable.
En replaçant les liaisons sentimentales dans leur contexte socio-culturel, elle invite à reconsidérer la relation amoureuse autrement que selon la norme hétérosexuelle-monogame.
En refermant Les sentiments du Prince Charles, nous en saurons certainement un peu plus sur pourquoi Charles a quitté Diana et Whitney est tombée amoureuse de Bobby Brown mais, plus important encore, nous ne regarderons plus du même œil notre vie de couple.
Essai en bande dessinée rigoureux et documenté, Les sentiments du Prince Charles est avant tout un plaidoyer passionné pour l’autodétermination et la libération des corps et des consciences.
Par son humour décapant et salvateur, Liv Strömquist insuffle à son livre une exceptionnelle vitalité, tout en réussissant – par son trait à première vue naïf – à l’imprégner d’une fraîcheur singulière qui renforce son propos.
L’hiver du dessinateur est l’histoire d’un combat pour la dignité et la liberté ; une bataille perdue par un petit groupe d’artistes qui se battent pour être maîtres de leurs choix, de leurs œuvres et de leur destin.
Dans l’Espagne de la fin des années 50, les dessinateurs vedettes de la Editorial Bruguera, le plus important éditeur de bandes dessinées du pays, quittent la maison d’édition pour fonder une revue entièrement autogérée, Tio Vivo, dont ils sont à la fois propriétaires, directeurs éditoriaux et principaux auteurs.
Tout en étant parmi les créateurs plus brillants et populaires du moment, ils fuient l’oppressante tutelle de leur tout-puissant employeur qui les tient en l’état de simples tâcherons du dessin. Payés à la page, et le moins possible, ils doivent au demeurant céder leurs planches à l’éditeur, ne possèdent aucun droit moral sur leurs créations et ne perçoivent aucun droit d’auteur.
Ils ne sont pas seulement soumis aux contraintes de la censure franquiste mais, surtout, aux diktats émanant de la direction éditoriale, incarnée par l’intraitable Rafael González Martínez. Celui-ci leur impose ses choix en écartant tout projet qui n’entrerait pas dans sa ligne éditoriale mais il leur interdit aussi de travailler pour une maison concurrente.
Le rêve de liberté et d’autonomie de Tio Vivo ne dure pas longtemps.
La revue est d’emblée soumise à la pression de Bruguera, qui n’hésite pas à publier des magazines qui la concurrencent directement, à en saboter la distribution, pour enfin venir à bout de la résistance de ses fondateurs et la racheter quelques années plus tard.
Fruit d’un long travail d’enquête et de documentation, l’épopée de Tio Vivo est racontée avec une finesse et une fraîcheur remarquables.
Paco Roca, jeune dessinateur valencien, trace le portrait mélancolique d’un pays qui, à peine sorti de la guerre, commence à connaître l’euphorie de la société de consommation. Reflet de cette formidable transformation économique et sociale, Bruguera, petite maison familiale et refuge des persécutés du franquisme, va détenir en quelques années le monopole de l’édition de bande dessinée tout en exploitant sauvagement ses employés. Les dessinateurs de Tio Vivoincarnent alors cette partie de la société qui, une fois libérée de son extrême misère entame un nouveau combat pour sa liberté et ses droits.
Pétris de doutes et contradictions, de courage et de faiblesses, les personnages de Roca n’ont rien de manichéen. Brossés tout en nuances, ils donnent au récit une extraordinaire vitalité, bien au-delà de la simple évocation de l’âge d’or de la bande dessinée espagnole : à l’image du personnage de Rafael González Martínez, « l’homme au crayon rouge », ancien journaliste persécuté par le franquisme, devenu directeur éditorial tyrannique et chien de garde de la propriété de Bruguera.
Victime et complice des bourreaux, il est le symbole d’un peuple deux fois vaincu et incarne l’archétype de tous les « hommes au crayon rouge » contemporains.
L’hiver du dessinateur a été la seule bande dessinée retenue parmi les 50 meilleurs livres espagnols de 2010 par un jury de journalistes, critiques et libraires.
Il a aussi reçu les prix du meilleur album et du meilleur scénario à l’occasion de l’édition 2011 du Salon Internacional del Cómic de Barcelone. Paco Roca est né à Valencia (Espagne) en 1969. Il a commencé sa carrière de dessinateur comme illustrateur en ouvrant un studio de création publicitaire dans sa ville natale.
Parallèlement à son activité professionnelle, il s’est d’abord simplement intéressé à la bande dessinée avant que celle-ci ne devienne son autre principale activité. Il a publié Gog (La Cúpula, 2000), El juego lúgubre (La Cúpula, 2001), El Faro (Astiberri, 2007, publié en France par Six Pieds sous Terre sous le titre Le Phare), Hijos de la Alhambra (Planeta, 2007), Arrugas (Astiberri, 2007, publié en France par Delcourt sous le titre Rides), Las calles de arena (Astiberri, 2009, publié en France par Delcourt sous le titre Rues de sable), Senderos (Laukatu, 2009), Emotional World Tour (Astiberri, 2009, avec Miguel Gallardo), El Ángel de la retirada (Bang, 2010).
Il a travaillé à la réalisation d’un dessin animé tiré de Arrugas qui sort en salle en Espagne à la fin janvier 2012.
En juillet 2006, pour pouvoir terminer dans la tranquillité son Arrête d’oublier de te souvenir (paru en France chez çà et là), Peter Kuper décide de s’installer au Mexique, dans la ville de Oaxaca (prononcer ou-rha-ca).
Parti de New York pour fuir les polémiques autour de l’Iraq, Kuper se retrouve au cœur des affrontements entre la police et la APPO (Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca) dans ce qu’on appellera plus tard la révolte d’Oaxaca. Journal d’Oaxaca est le résultat du hasard : se trouver au bon endroit au mauvais moment. Kuper commence à consigner, dans des courrier électroniques qu’il envoie à ses amis, les faits qui mettent à feu et à sang la ville mexicaine, un peu pour rassurer ses proches mais aussi en réaction aux mensonges et approximations des médias qui couvrent la révolte. Ses mails font le tour du monde, sont relayés par de nombreux sites internet et font apparaître au grand jour la féroce politique répressive du gouvernement mexicain. Carnet de croquis à la main et appareil photo en bandoulière, Kuper parcourt les rues d’Oaxaca, dessine les barricades et les charges de la police mais s’attarde aussi sur la beauté d’un visage ou d’un cactus majestueux, pour satisfaire sa nécessité « d’illustrer les moments obscurs d’Oaxaca et d’en capturer en même temps la lumière ».
En décembre 2010, Kuper est retourné à Oaxaca, sur les lieux de la révolte de 2006, et a ajouté un dernier chapitre au livre en mettant ainsi en perspective son témoignage et ses impressions. Entre carnet de voyage et reportage dessiné, Journal d’Oaxaca démontre une fois de plus le talent de Peter Kuper, observateur attentif de la vie qui l’entoure et chroniqueur engagé du monde contemporain.
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Dans son salon de thé, Sigfrido – l'Ours malais – sert à boire à tous ceux qui s’accoudent à son comptoir pour raconter leur vie.
« J'ai toujours aimé écouter les histoires des autres... – dit-il – aider dans la mesure de mes moyens les gens qui viennent ici, voilà la meilleure des thérapies pour moi, sans compter que c'est un divertissement édifiant qui m'aide à égrener mes journées avec le sourire. » Le troquet de Sigfrido marche à merveille : sa clientèle se compose de soiffards fidèles et assidus comme Edgardo Moitiedhomme , mais aussi de nombreuses célébrités : Adam Kent, le super-héros, ou Caetano Crayon qui, avant l'accident qui l'a rendu aveugle, était le super-protecteur de la ville. Le secret de l'Ours malais est simple : « écouter... aider avec discrétion, proposer des infusions et des liqueurs avec son coeur, en pensant aux personnes qui vont les boire... il suffit d'observer le client pour lui proposer le breuvage qui... lui fera du bien, car les gens viennent dans cet établissement pour fuir leurs problèmes, chercher des réponses ou simplement et le plus souvent, parce que ils sont déboussolés. » Car les clients de Sigfrido ont une chose en commun : ils sont tous torturés par leurs sentiments, poussés à bout par l'amour, la haine ou la peur. Héros habités par la rage, amants dévorés par la passion, hommes cassés ou confus, ils sont tous arrivés à un carrefour où ils ne savent pas bien quel chemin emprunter.
En douze histoires (où l’on retrouve souvent les mêmes personnages dans les mêmes lieux ) David Rubín dépeint la condition humaine avec intelligence et délicatesse. Ses personnages fragiles et attachants sont tous des héros déchus, des Prométhées des temps modernes : Rubín brosse leurs portraits avec une sensibilité qui parfois se mue en mélancolie. Il y juxtapose un graphisme élégant, dynamique, accompagné d’une maîtrise du rythme et de la composition remarquablement efficaces. Influencé par des auteurs tels Muñoz et Sampayo, Siqueiros, Toriyama, mais aussi Frank Miller, Kioke ou Miguelanxo Prado, Davíd Rubín a su synthétiser un style original qu'il affine sans relâche en s'affirmant comme un des auteurs le plus intéressants de la jeune génération espagnole.
Davíd Rubín est né à Ourense (Galice, Espagne) en 1977. Il s’intéresse très tôt à la bande dessinée et publie dans des fanzines et revues (Humo, Barsowia, BdBanda, Dos veces Breve). En 2005 sort son premier livre, El circo del desaliento (nommé au Salón del Cómic de Barcelone en 2006 ; une partie de ce récit a été publiée en France par Rackham sous le titre Hors d’atteinte). Le salon de thé de l'ours malais a reçu 4 nominations au Salón del Cómic de Barcelone 2007 (auteur révélation, meilleur scénario, meilleure œuvre et meilleur dessin tout en gagnant le prix Josep Toutain décerné à l'auteur révélation ) et a été récemment publié en République Tchèque. Rubín travaille en ce moment à El Héroe, une impressionnante saga de plus de 500 pages – entre mythologie et science-fiction – dont le premier tome sortira très prochainement en Espagne chez Astiberri. Davíd Rubín est aussi très actif dans le domaine du cinéma d'animation et travaille pour la maison de production galicienne Dygra Films. En 2008, il a réalisé (avec Juan Carlos Pena) le dessin animé El Espiritu del bosque (qui a connu un certain succès en Espagne) et, plus récemment, a réalisé (avec Juan Galiñanes) Holy Night, une comédie d'animation de 90 minutes en digital 3D dont la sortie est prévue pour Noël 2011.
Traduit de l'espagnol par Alejandra Carrasco Rajal
Meti est le récit des rencontres régulières entre Aapo et sa grand-mère Meti, âgée de plus de 80 ans, qui coule une vie tranquille dans sa maison au fin fond de la forêt finlandaise, très loin du tumulte citadin qui est le quotidien de son petit-fils. Au cours de ces rencontres, cette femme qui a traversé presque tout le 20e siècle, raconte avec sérénité et franchise les épisodes les plus marquants de sa longue vie qui, on va l'apprendre, n'a pas toujours été un long fleuve tranquille : aux récits des tracasseries au travail ou des relations parfois difficiles entre les deux sexes s'intercalent des anecdotes savoureuses, toutes agrémentées par l'humour subtil de Meti, qu'Aapo - toujours très attentif à la vie des petites gens - enrichit avec ses considérations de jeune homme du 21e siècle. De cette évocation, jamais nostalgique, d'une époque révolue et d'une société disparue, ressort en filigrane le constat de comment notre monde a changé, pour le meilleur et pour le pire.
Maria, douze ans, habite chez sa mère et, de temps en temps, passe une petite semaine de vacances avec Miguel, son père, de préférence dans un village touristique aux îles Canaries. Pendant ces courts séjours, Maria et Miguel discutent, dressent des listes de personnes, mangent comme des ogres et se tordent de rire ; car Maria a un sourire contagieux, un sens de l'humour spécial et est autiste. Maria et moi est le journal d'un de ces voyages, rempli d'événements et de situations tout à fait banals qui, pour Maria et Miguel, se transforment en autant d'aventures ponctuées d'innombrables problèmes, souvent déclenchés par les personnes que Maria rencontre et leur incapacité à entrer en relation avec elle. Mélange de tranches de vie quotidienne et de réflexions, de pages de bande dessinée intercalées par des courts textes, Maria et moi n'est pas seulement un livre sur l'autisme mais sur la relation entre cette fille très spéciale et un père qui l'est autant.
Dessinateur, Gallardo est habitué a communiquer visuellement avec sa fille, à contourner par le dessin ses difficultés à exprimer ses émotions, à comprendre notre monde. Dans Maria et moi, il réussit, par ce même procédé, à nous introduire dans l'univers de Maria, à nous montrer la réalité telle qu'elle la voit, et à nous révéler l'absurdité de notre indifférence et de nos préjugés. Avec légèreté et délicatesse, et toujours avec beaucoup d'humour, Gallardo délivre un message d'espoir très simple, dénoué de toute intention moralisante : les murs qui entourent Maria sont hauts mais pas infranchissables. A nous de lui tendre la main.
Un homme marche lentement, un livre à la main, le long des quais de la Seine. Ses pensées le portent loin, dans les montagnes du Titteri, à l’école française de la zaouia de Madala, enveloppée d’une dense fumée qui étouffe tout : le paysage, les hommes, les animaux. Dans l’école, que le feu consomme lentement, rôdent les hommes qui ont “détourné les fleuves du Livre vers les sources de l’Enfer”. Sous le soleil masqué par un dense écran noir, ils effacent - au tranchant d’une lame de couteau - la vie, la parole, la mémoire.
Dans les pages de La jeune femme et la mort, Nabile Farès sublime, dans un texte aux forts accents poétiques, le drame qui a gorgé de sang sa terre natale d’Algérie et stigmatyse une violence qui réduit à néant les hommes en leur ôtant la vie et l’identité. Le pinceau de Kamel Khélif ajoute une nouvelle dimension aux mots, en charge et amplifie le sens. Mêlant la puissance du geste à la finesse presque calligraphique du détail dans une matière qu’il maîtrise à la perfection, Khélif déroule, page après page, les fils d’un récit à l’exceptionnelle puissance évocatrice. Case après case, La jeune femme et la mort plonge le lecteur dans un univers visuel riche et complexe où paroles et images donnent un nouveau sens au mot bande dessinée.
2,50€
Terre de son Nom est un album étrange et émouvant de SF, il dévellope également des qualités poétiques et divertissantes. De plus, il affiche de grandes ambitions narratives, artistiques avec une grandeur d’âme.
Dans une cite protégée par une coque d’un verre particulier, des femmes et des hommes vivent abrités depuis des millénaires, ils ne vieillissent pas parce que leur vie est biologiquement éternelle. Mais voilà, ils ne peuvent pas avoir d’enfants… pourtant un événement fort considérable pour eux, va intervenir. Suite à de longs travaux, des scientifiques de leur communauté et hors du commun, vont réussir à créer une naissance ! les habitants de cette ville enfermée, n’avaient jamais vu un bébé en chair et en os ! c’est un grand bouleversement. Cet enfant va grandir et vieillir, à l’inverse de ses créateurs, dans ce drôle d’univers. Considéré comme un petit Dieu, il sera l’objet de toutes les attentions. Peu à peu il va apprendre comment la Terre, car il s’agit bien d’elle, en est arrivée à cette situation maudite. Vénéré comme une sorte de Messie par tous, il va s’imaginer responsable de leur destin ! Mais une fois devenu adulte, est-ce qu’il sera éternel lui aussi ?! quelle sera sa véritable place ? enfin et surtout, qu’y a-t-il au delà de la frontière transparente qui encercle cette cité close ?!
2,50€
La fin du deuxième conflit mondial en 1945, n’a pas signifié la disparition d'autres guerres, moins visibles. Tristement, les motifs de haine qui opposent les adultes sont souvent partagés par les enfants. Pourtant rien ne vaut la paix pour développer de fraternelles rencontres, l'amitié engendre la camaraderie et la confiance. Alors, si sur cette vieille terre du Moyen-Orient, chargée d’Histoire et revendiquée par deux peuples, la concorde peut enfin s'installer entre ceux qui n'en finissent pas de se combattre… les jeunes réapprendront à sourire des deux côtés du mur qui les sépare. Cette bande dessinée atypique est un cri d'espoir mais sans concession, sur le conflit entre Israël et la Palestine, dont les échos résonnent dans le monde entier. Un petit bout de terre vers lequel convergent tous les regards de la planète.
Guitariste dans un groupe de rock, Eddy n’a qu’une obsession: réussir dans la musique, Eldorado qui lui permettra d’en finir avec les petits boulots alimentaires et les plans galère. Répètes, concerts, travail, défonce, rendez-vous amoureux et réflexion sur l’avenir, tout un monde parfois hostile dans lequel il va devoir trouver sa place… L’angoisse…
Entre sexe, drogue et rock’n’roll, un livre comme le manifeste d’une jeunesse en quête d’absolu.
"Le Maillot rouge" est un troublant récit d'initiation amoureuse.
Sur la plage, Marianne rencontre un jeune homme. De cet événement commun va naître une relation passionnée, avec ses joies et ses douleurs. Sans fausse pudeur, l'auteur raconte sa découverte des sentiments, du désir, du plaisir, du doute et de la vie. Variation sur le thème de l'amour, "Le Maillot rouge" a le caractère universel des histoires vraies : on se reconnaît dans les rencontres, les hésitations, les bonheurs et les tristesses de l'héroïne que l'on a tous vécus.
Par l’auteur de « Tsiganes », une bd-reportage sur le plus grand rassemblement de gens du voyage.
Tous les ans, à la fin du mois de mai, les gens du voyage se retrouvent aux Saintes-Maries-de-la-Mer, pour un grand pèlerinage. KKrist Mirror s’y est rendu plusieurs fois pour saisir sur le vif ces instants. Témoignage.
« C’est l’histoire des Saintes-Maries telle que les livres d’histoire la racontent. C’est la ferveur religieuse et vitale démultipliée du peuple gitan. Ma bande dessinée, c’est aussi un petit bout de voile soulevé sur la vie souvent précaire du dernier peuple nomade européen. »
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
9,99€
Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand