Un homme marche lentement, un livre à la main, le long des quais de la Seine. Ses pensées le portent loin, dans les montagnes du Titteri, à l’école française de la zaouia de Madala, enveloppée d’une dense fumée qui étouffe tout : le paysage, les hommes, les animaux. Dans l’école, que le feu consomme lentement, rôdent les hommes qui ont “détourné les fleuves du Livre vers les sources de l’Enfer”. Sous le soleil masqué par un dense écran noir, ils effacent - au tranchant d’une lame de couteau - la vie, la parole, la mémoire.
Dans les pages de La jeune femme et la mort, Nabile Farès sublime, dans un texte aux forts accents poétiques, le drame qui a gorgé de sang sa terre natale d’Algérie et stigmatyse une violence qui réduit à néant les hommes en leur ôtant la vie et l’identité. Le pinceau de Kamel Khélif ajoute une nouvelle dimension aux mots, en charge et amplifie le sens. Mêlant la puissance du geste à la finesse presque calligraphique du détail dans une matière qu’il maîtrise à la perfection, Khélif déroule, page après page, les fils d’un récit à l’exceptionnelle puissance évocatrice. Case après case, La jeune femme et la mort plonge le lecteur dans un univers visuel riche et complexe où paroles et images donnent un nouveau sens au mot bande dessinée.
Meti est le récit des rencontres régulières entre Aapo et sa grand-mère Meti, âgée de plus de 80 ans, qui coule une vie tranquille dans sa maison au fin fond de la forêt finlandaise, très loin du tumulte citadin qui est le quotidien de son petit-fils. Au cours de ces rencontres, cette femme qui a traversé presque tout le 20e siècle, raconte avec sérénité et franchise les épisodes les plus marquants de sa longue vie qui, on va l'apprendre, n'a pas toujours été un long fleuve tranquille : aux récits des tracasseries au travail ou des relations parfois difficiles entre les deux sexes s'intercalent des anecdotes savoureuses, toutes agrémentées par l'humour subtil de Meti, qu'Aapo - toujours très attentif à la vie des petites gens - enrichit avec ses considérations de jeune homme du 21e siècle. De cette évocation, jamais nostalgique, d'une époque révolue et d'une société disparue, ressort en filigrane le constat de comment notre monde a changé, pour le meilleur et pour le pire.
Sous le ciel gris d’une ville de province, se croisent les destins d’une poignée de gens ordinaires. Ils sont serveurs dans des salles de bingo sordides, paparazzi à la recherche du scoop à tout prix, femmes au foyer névrosées ou affairistes avides et sans scrupules : tous saisis à un instant « quelconque » de leur vie sans idéaux ni ambitions, faite de relations intéressées et d’événements insignifiants.
Leur existence s’enlise dans la médiocrité, dans un quotidien à la banalité affligeante, rompu par de soudaines poussées de haine envers tout ce qui est étranger ou différent. À l’annonce du débarquement imminent d’une civilisation extra-terrestre, tous n’y voient que l’opportunité de profiter de ces nouveaux arrivants.
Prisonniers de leur égoïsme cynique, incapables d’établir un vrai contact avec cette civilisation supérieure ou même de se protéger de toute attitude hostile, ils se laissent emporter avec le reste de l’humanité.
Giacomo Monti est aux antipodes de tout lyrisme, ton épique ou raffinement graphique ; son écriture et son dessin sont secs, concis, débarrassés de tout superflu.
Monti ne distille que les éléments nécessaires à décrire une ambiance ou un personnage, les résumant parfois à un détail ou un simple geste. Son trait minimaliste, ses cases minuscules, amplifient l’atmosphère grise et monotone de ses récits et structurent une sorte de « grammaire » du banal qui est loin de l’être.
Les dix neuf tranches de vie de Personne ne me fera de mal sont parfois si absurdes que l’irruption soudaine du fantastique nous paraît presque plausible et le caractère excessif des personnages – frôlant souvent la caricature – nous arrache un sourire amusé. En refermant ce livre, nous réalisons enfin que cette tragi-comédie hallucinée – peuplée d’aliens et d’aliénés – n’est autre que le tableau fidèle d’une condition humaine qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la solitude et la misère morale.
Personne ne me fera de mal a par ailleurs inspiré Gipi (Ma vie mal dessinée, Notes pour une histoire de guerre) pour son long-métrage L’ultimo terrestre (Le dernier terrien) présenté à la 68e Mostra de Venise en août 2011.
Dans une interview donnée au quotidien italien La Repubblica à l’occasion de la sortie de son film, Gipi a déclaré : « Giacomo Monti est un auteur génial et son livre est beau. Il est allé plus loin que moi et a eu des intuitions sur l’Italie contemporaine qui sont parfaites pour construire une histoire. Personnellement, j’ai tendance à toujours renouer avec mon registre autobiographique.
Ici, j’ai eu envie de travailler plus sur la technique et l’écriture. J’ai pris l’histoire de Giacomo et je l’ai adaptée…»
Lors d’une conférence de presse après ses fiançailles avec Diana, le prince Charles dut répondre à la question : « Êtes-vous amoureux ? » Après une petite hésitation, il répondit : « Oui… Quel que soit le sens du mot “amour” ».
Or, en lisant la presse people quelques années plus tard, on constata que de toute évidence Charles et Diana n’attribuaient pas du tout le même sens au mot « amour »…
En feuilletant les mêmes magazines, on pouvait aussi se demander comment Whitney Houston avait pu tomber amoureuse d’un sale type comme Bobby Brown, et de remarquer au passage qu’en matière d’amour, le bonheur de l’un ne fait pas forcement celui de l’autre. « Qu’est-ce donc que l’amour ? »
Forte du constat que les déconvenues sentimentales sont loin d’être l’apanage exclusif de quelques chanteuses ou têtes couronnées, la dessinatrice suédoise Liv Strömquist mène sa réflexion sur le pourquoi du comment de la relation amoureuse.
Ainsi, les moindres faits et gestes de Charles, Diana, Whitney, Bobby Brown (et d’une foule de philosophes, écrivains et hommes politiques qui peuplent les pages de Les sentiments du Prince Charles) se mêlent à des faits historiques ou à des situations tirées du quotidien et font voler en éclats nombre de poncifs sur le sujet. À force d’exemples choisis, Liv Strömquist démontre méthodiquement qu’en amour, les rôles et les comportements de chacun sont loin d’être des données de fait inhérentes à une nature humaine immuable.
En replaçant les liaisons sentimentales dans leur contexte socio-culturel, elle invite à reconsidérer la relation amoureuse autrement que selon la norme hétérosexuelle-monogame.
En refermant Les sentiments du Prince Charles, nous en saurons certainement un peu plus sur pourquoi Charles a quitté Diana et Whitney est tombée amoureuse de Bobby Brown mais, plus important encore, nous ne regarderons plus du même œil notre vie de couple.
Essai en bande dessinée rigoureux et documenté, Les sentiments du Prince Charles est avant tout un plaidoyer passionné pour l’autodétermination et la libération des corps et des consciences.
Par son humour décapant et salvateur, Liv Strömquist insuffle à son livre une exceptionnelle vitalité, tout en réussissant – par son trait à première vue naïf – à l’imprégner d’une fraîcheur singulière qui renforce son propos.
« Les murderabilia, mot-valise forgé à partir des termes latin memorabilia (« souvenirs ») et anglais murder (« meurtre »), désignent des objets liés à des meurtriers, notamment les tueurs en série et les tueurs de masse, marchandisés principalement sur des sites internet dédiés à ce type de commerce. » (Wikipédia)
Le jeune Malmö Rodríguez a vite abandonné ses études, habite avec des parents qu’il déteste, est sans emploi mais ne cherche pas du travail. Il voudrait être écrivain, mais il n’écrit presque jamais. Tout ce qu’il possède ce sont deux chats noirs, héritage d’un oncle qui vient d’être terrassé par un infarctus.
À première vue, on les prendrait pour des chats quelconques, mais un étrange personnage est disposé à les acheter en échange d’une coquette somme d’argent. Malmö accepte le marché, saute sur un bus et part livrer les chats au mystérieux acheteur, sans se douter que cette rencontre va changer sa vie pour toujours.
Après l’étonnant Cendres, Álvaro Ortiz peaufine son très personnel style narratif dans un thriller qui mélange gore, humour et coups de théâtre et qui se lit d’une traite jusqu’à l’inattendu dénouement final.
Tel Caron, le passeur du Styx, un Arlequin en noir et blanc nous fait traverser un marais brumeux vers une banlieue jadis prospère et à présent désertée où ne demeurent plus que les laissés pour compte.
Des gens sans travail ni espoir, se traînant d'un bistrot minable à un immeuble lépreux, survivant au jour le jour de combines et de menus larcins. Cette ville qui se délite autour d'eux les opprime, les anéantit, au point que leur désespoir n'arrive même plus à se muer en révolte mais se cristallise en une haine stupide et aveugle.
Andrea Bruno ne se contente pas de nous raconter une banale histoire de vol de voiture ; il évoque, par des dialogues fragmentés et des images à la beauté violente, toute la détresse de cette humanité perdue. Bruno répand l'encre noir du pessimisme sur la blancheur aveuglante du papier ; il travaille et contraint la lumière, la fait jaillir de la page et gicler dans nos yeux.
Samedi répit est un coup de poing au ventre, douloureux mais nécessaire.
Troisième volet des aventures de Julius Knipl, photographe immobilier
Un éditeur de cartes postales fait immortaliser les monuments et bâtiments notables qui bordent l’Ornemental avenue : l’Institut de recherche sur la Soupe aux noisettes, les Archives municipales des tâches de naissance, l’Observatoire national du thermomètre rectal... Une initiative audacieuse qui, malheureusement, ne rencontrera pas le succès escompté auprès des visiteurs de passage. Par contre, nous aurons là l'une des rares occasions d'apercevoir furtivement Julius Knipl dans le plein exercice de son métier : photographe immobilier. Le reste du temps, ce placide quinquagénaire ne sera que le prétexte à notre plongée dans le New York suranné de Ben Katchor, à la découverte de personnages plus dérisoires et attachants les uns que les autres. Tous sont les témoins d'un temps qui file et qui fige, dans une désarmante poésie, les minuscules et hasardeuses entreprises dont les villes comme nos vies sont tissées. Passée l'acclimatation à l'écriture toute musicale de l'auteur, qui jongle comme personne avec texte et cases, on découvre dans l'œuvre de Katchor, cachée derrière les nombreux éclats de rire, une création capable de bouleverser en profondeur notre vision du monde.
0,99€
La suite des aventures de Kek et de son chat, croquées avec la même tendresse et le même humour, dans des strips d’un format tout en longueur et dans lesquels l’auteur parvient en quelques situations à faire rire et émouvoir en même temps. Poésie et humour se mêlent dans cette série touchante qui ravira ceux qui possèdent un chat et donnera aux autres l’envie d’en adopter un.
0,99€
Le quotidien d’un jeune homme et de son fidèle félin est croqué avec une tendresse palpable et une grande finesse dans des strips d’un format tout en longueur dans lesquels Kek parvient en quelques situations, grâce à une intelligence scénaristique exceptionnelle, à nous émouvoir et nous faire rire en même temps.
Poésie et humour se mêlent dans cette série touchante, qui ravira ceux qui possèdent un chat et donnera aux autres l’envie d’en adopter un.
HOT-DOG (Hyper-Optimal-Technique-Defense-Over-Group...) est un club secret essentiellement composé de chiens, qui ont chacun été abandonnés par leur maître. Leur mission est simple :
1- Observer le comportement irresponsable des humains sur l’environnement.
2- Prendre le pouvoir, afin qu’ils ne saccagent définitivement la planète...
3- Leur pourrir la vie, comme ça, pour le plaisir.
Mais Oswald, le chef, est entouré d’une équipe atypique : Archibald, l’oiseau philosophe, Piotr le chien cool, Pavlik le névrosé, Melvin l’intello et Braddley, le chat fan de Harry Potter qui est persuadé d’être un chien ...Ça sera loin d’être facile !
Avec humour et ironie, les membres de HOT DOG pointent leur truffe sur nos défauts du quotidien. Le respect de l’environnement, ça n’est pas que pour les chiens !
Jésus disant au paralytique “lève-toi et marche !”.
Roméo déclarant son amour sous le balcon de Juliette.
Moïse ouvrant les eaux de la Mer Rouge.
Arthur retirant Excalibur du rocher...
Vous connaissez ces instants mythiques... Mais connaissez-vous les nombreux échecs qu’ont connus ces personnages légendaires avant d’atteindre leur but !
Ils vous sont enfin révélés ici !
Plus fougueux que jamais, mais toujours aussi maladroits, les Goblin’s vont affronter un adversaire plus coriace que dragons et barbares réunis : l’hiver qui rend les fesses bleues !!
Quand le chef du village se retrouve coincé dans les limbes, c’est qu’il est temps de lever le voile sur l’incroyable mystère de la résurrection spontanée des Goblin’s.
Y a-t-il une vie après la mort ?
Faut-il suivre la lumière au bout du tunnel ?
Ton papi est il vraiment parti pour un long voyage ?
Autant d’angoissantes questions qui trouveront des réponses scientifiques et documentées dans ce tome 3 de Goblin’s !
Couleurs : Esteban
Fred, Julie et leur joyeuse bande de geeks sont de retour! Découvrez au fil des pages comment survivre parmi les geeks!
Ce deuxième tome jette une nouvelle fois un regard acéré mais sympathique sur le monde des geeks , ces passionnés d’informatique, de jeu vidéo, de science-fiction ou d’héroïc fantasy. Découvrez comment assumer sa geekitude en société , concilier vie de geek et vie sentimentale, ou cohabiter avec un geek !
Si vous parlez à votre ordinateur, si vous connaissez par cœur les répliques de Star Wars, de Matrix ou du Seigneur des anneaux, si votre console de jeu tourne 24h/24 ou si consulter vos mails est la dernière chose que vous faites avant de vous coucher et la première chose que vous faites en vous réveillant, cet album est fait pour vous !
Couleurs : Christian Lerolle
Pas facile d’être livreur de pizza au pays des trolls gastronomes, des fées cannibales et des donjons qui puent des pieds !
Un bon livreur, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval ; enfin si... parfois. Mais même piétiné par des paladins ou lapidé par des paysans, Albert Colin reste fidèle au poste. Surtout quand un hobbit dissident ouvre son propre chariot à pizza et qu'il faut compter avec un nazgûl au chomâge, une princesse rebelle et d'autres nouvelles recrues...
Nous ignorons tout de la vie que mènent les animaux.
Déprimante ? Pensez-vous ! Leur vie est juste trépidante !
Qu’ils soient à plumes, à poils ou à écailles, qu’ils rampent, volent, nagent ou marchent, les animaux n’ont pas toujours une vie facile. Certes, mais elle est aussi pleine de péripéties et d’évènements inattendus.
Entre le crocodile qui veut tenter sa chance en ville pour travailler dans la mode, la grenouille assistante dans un grand restaurant et le lapin porte-bonheur, COMME DES BÊTES nous apporte un éclairage espiègle et très personnel sur le quotidien de nos amis les animaux.
Avec plus d'un milion d'albums vendus, Vanessa n'en finit pas de nous surprendre et confirme avec ce huitième tome son statut de superstar de la Blonde Attitude!!
Le tome 8 est plus renversant que jamais ! Retrouvez Vanessa en pleine forme entourée de ses amies pour notre plus grand plaisir
Un geek (terme anglais se prononçant [gik]) est un stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée, généralement par l'informatique, la science-fiction et l’heroïc fantasy, les jeux de rôles ou les jeux vidéos, voire tout à la fois.
Pour le reconnaître, c’est simple : il porte des T-shirts aux logos étranges, parle un langage bizarre incompréhensible pour le commun des mortels, se nourrit principalement de ce qu’il peut commander sur internet et préfère passer une soirée à réparer son ordi que de sortir avec ses amis…
Couleurs : Christian Lerolle
La suite des aventures de la famille Rabbit !
Toujours aussi déjantés et drôles, une série de gags en une page qui font mouche à chaque fois. Entre impression de vécu (pour certains gags) et répliques savoureuses, un album qui ne vous laissera pas indifférent.
0,99€
Franquin est de retour parmi les vivants. Pour tromper son ennui, il créé son blog BD. Propulsé au sein de la nouvelle génération d’auteurs, il découvre le monde numérique, le milieu des blogueurs BD et a des démêlés avec l’ancienne génération (Hergé, Roba, Goscinny). Un bel hommage au créateur de Gaston Lagaffe.
2,50€
Fictionnettes, Kezaco ?!
Ce sont de petites comptines, bien innocentes en apparence, autour de la Science-Fiction et de ses références (détournées, of course). Elles ont été commises par Manosque, dit André IGWAL, aux textes débiles et José alias José Jover, aux dessins crétins, entre 1978 et 1985 (tout ce temps pour pondre de telles inepties !) Elles ont été publiées dans toute la presse BD de l'époque (VIPER, FLUIDE GLACIAL, CIRCUS, CHARLIE MENSUEL, COMPTABILITE HEBDO… heu non pas ce dernier….) La tache sombre et triste de l'histoire, c'est que mon pote André IGUAL ne verra pas cette somptueuse réédition, enrichie de nombreux inédits, puisqu'il a eu la mauvaise idée de disparaître de notre horizon en juin 2000… ZE SHOW MUST GO ON…
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
9,99€
Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand