Alain rencontre Kamel, arrivé clandestinement en France, alors qu’il réussit à échapper à un contrôle de police en gare de Marseille. Scandalisé par le traitement brutal des policiers, et confiant en l’homme qu’il voit pour la première fois, il accepte de le cacher chez lui, le faisant passer, après de ses proches, pour un collègue en convalescence. Il lui promet de lui venir en aide, pour retrouver son frère, travailleur saisonnier dans le Sud de la France.
Mais rapidement, le doute s’installe : la télévision annonce que trois des dix clandestins arrêtés à Marseille seraient liés à un groupe terroriste…
Et les RG débarquent chez lui. La confiance instinctive qu’il a accordée à Kamel sera-t-elle la plus grande erreur de sa vie ? Les rapports d’Alain avec son entourage changent, en particulier avec son frère, un nostalgique de l’Algérie française.
En proie au doute, à la peur, les caractères se révèlent, et des secrets longtemps enfouis ressurgissent à la surface.
Qui est Kamel ?
Que cache-t-il ?
Alain, l’homme sans histoire, est bien décidé à connaître la vérité.
Le procès le plus retentissant du XXe siècle
Paris, le 23 juillet 1945.
Au beau milieu de l’été, un an après la libération de la capitale par les troupes du Général Leclerc, c’est sous une chaleur harassante que la foule s’agglutine devant les portes du Palais de Justice. Et pour cause, c’est aujourd’hui qu’à lieu le procès du maréchal Pétain. Le procès d’un vieux monsieur de 89 ans, que l’on dit sénile et dont on a du mal à croire qu’il fut tour à tour sauveur de la République puis meneur de l’ignoble Collaboration.
Seulement 3 mois après la capitulation finale de l’Allemagne nazie, c’est le procès retentissant de l’un des personnages les plus controversés de l’histoire de France qui commence...
Philippe Saada nous raconte le déroulement du procès Pétain dans un passionnant documentaire en BD, illustré par l’un des habitués de La Revue Dessinée : Sébastien Vassant.
Permettant d'entrevoir tous les tenants et aboutissants de cet épisode crucial de l'après-guerre, cet ouvrage – adapté du film documentaire éponyme diffusé en 2015 sur Planète et France 5 – se révèle d'utilité publique.
Et si pour une fois, on donnait la parole aux hommes ! Les journaux féminins débordent de témoignages de femmes sur leurs relations sentimentales, il existe une littérature consacrée à cela (la chick lit) alors que les hommes, eux, sont réduits à s’intéresser au mieux aux formes des femmes, au pire, à celles de leur voiture.
Il était temps que cela cesse, aussi Gilles Larher et Sébastien Vassant se lancent dans la « real guy lit ».
La voix des hommes qui se mirent se compose d’une quinzaine d’histoires courtes, où des hommes parlent de leurs relations aux femmes.
Ainsi Massimo, agent commercial de 31 ans relate sa rencontre fortuite dans un supermarché avec celle qui aurait dû être la femme de sa vie, mais qui est mariée avec « un gland ».
Romain, 42 ans, aurait bien aimé garder une petite culotte de son ex en souvenir.
Manuel, pigiste dans un quotidien sportif, se considère comme « le Poulidor du vagin ». Il arrive toujours deuxième auprès des filles.
Rodrigue, le cowboy de salon, explique comment Capucine l’a initié au concept de la beauté intérieure. Farid, coursier, ne se promène pas sans un poème dans sa poche…
Par petites touches, les auteurs nous présentent une quinzaine de personnes qui parlent avec humour, délicatesse, tendresse mais aussi balourdise (nous sommes entre hommes) des femmes de leurs vies.
« Je suis aussi fan de Carver, Frédric Brown, JR et Brautigan, des films à sketches italiens et d'Harvey Pekar ou Adrian Tomine, entre autres. » explique le scénariste Gilles Larher. « On peut dire plein de choses dans des nouvelles. L'échelle est plus petite, certes, mais ça n'oblige pas à perdre en profondeur. Rentrer dans les détails sur un projet long ou une série de projets courts, pour moi, c'est à peu de choses près le même travail, surtout que notre second livre a un nombre de pages imposant. L'effort est comparable, et il a fallu se poser autant de questions sur ce qu'on met dans les cases, pourquoi, comment, sous quel angle, les attitudes des personnages... La difficulté est plus dans le fait que tous les personnages décrits dans les histoires courtes ont un (petit) point commun; il faut donc qu'ils disent des choses différentes afin de ne pas ennuyer le lectorat, et, si possible, chacun avec son ton propre. »
Septembre 2011. Margot, 23 ans, décide de quitter Paris pour Berlin et débuter sa vie professionnelle dans le milieu de la culture. Berlin est une des villes parmi les moins chères d’Europe de l’ouest et bénéficie surtout d’une image tellement plus débonnaire, créative, plus vivante, moins affolante que Paris où elle étouffe. Là-bas, le marché du travail semble plus prometteur.
Une fois installée, alors qu’elle prend des cours d’allemand avec des jeunes venus du monde entier, Margot sent qu’elle a fait le bon choix. Tout lui semble possible : la vie est plus douce et les premières rencontres lui permettent de s’intégrer rapidement. Vernissages d’expos, sorties au parc ou en club techno, le temps passe vite… il lui faut maintenant une activité rémunérée.
Ici, les boulots se trouvent via les réseaux sociaux, sur le net ou par Facebook. Plusieurs opportunités s’offrent à elle assez vite dans des start-up. L’ambiance y est jeune et décontractée. Mais, comme le lui conseille une amie : « Après, le salaire… ce sera à toi de juger. Mais c’est toujours une histoire de compromis. » De simples stages non rémunérés aux contrats précaires payés 400 € par mois pour des horaires à rallonges avec licenciement sans préavis, Margot va alors découvrir la face cachée de ce « modèle allemand ».
L’optimisme et la motivation de cette émigrée diplômée sont mis à l’épreuve lorsque la réalité de la ville et de la crise européenne finissent par se confronter à ses attentes.
Comment peut-on être berlinois aujourd’hui ? Inspirée de sa propre expérience outre-rhin, Mathilde Ramadier raconte le parcours d’une jeune femme partie à Berlin en quête d’une vie meilleure, dans cette ville moderne toujours en mouvement, où le marché de l’emploi semble d’avantage prometteur avec ses start-up sur internet, alors que la France s’épuise à vaincre une crise économique inquiétante.
Mais, petit à petit, le modèle allemand ultra libéral révèle des failles…
Aurel est le dernier représentant d’une famille d’artisans ardéchois qui se transmettent la menuiserie familiale de générations en générations.
Lui, a décidé il y a quelques années de suivre une autre voie. L’entreprise de son père va fermer. Les ouvriers vont devoir trouver du travail ailleurs. Il va falloir aussi trouver à vendre les machines. Y aurait-il un repreneur pour cette structure entretenue avec cœur et sérieux depuis des décennies ?
De cette chronique familiale toute en retenue, Aurel aborde des questions prosaïques sociologiques et politiques : qu’est-ce qu’une petite PME familiale, quelles sont les difficultés de diriger et travailler dans une telle entreprise, au fin fond d’un petit village loin de tout. Les ouvriers parviendront-ils à reprendre l’entreprise en montant une SCOP (Société coopérative et participative) ?
Aurel est retourné dans son village d’enfance. Il a suivi et interrogé son père, les ouvriers et lesclients de la menuiserie, mais aussi sa grand-mère, qui continue de recevoir son fils toutes les semaines à déjeuner, ouvrant sa cuisine à l’instar d’un Q.G de campagne où l’on fait le point, où l’on prend des décisions, où l’on convoque le passé pour aider à préparer l’avenir.
La menuiserie est un voyage intimiste au cœur de la France, loin des clichés des journaux télévisés, qui nous invite également à réfléchir sur nos choix de vie, et l’avenir promis à ces petites fabriques qui résistent encore à la mondialisation… mais pour combien de temps ?
Un voyage intimiste au cœur de la France qui résiste encore à la mondialisation...
C’est le récit d’un voyage. Celui d’Antonin Artaud, en 1937, au cœur de la sierra mexicaine à la rencontre des indiens Tarahumaras. Un voyage à la recherche des racines ancestrales du Mexique qu’Artaud veut découvrir pour « en ramener des enseignements à l’Europe ».
Ecrivain, dessinateur et poète français, Antonin Artaud est né en 1896 à Marseille. Théoricien du théâtre il a également été comédien dans 25 films de fiction. Il est mort en 1948, interné à Ivry sur Seine après de nombreux séjours en psychiatrie depuis tout jeune homme. Il a notamment publié Van Gogh le suicidé de la société, et enregistré Pour en finir avec le jugement de Dieu.
Antonin Artaud arrive à Veracruz au Mexique. Son but ? Partir à la recherche de la civilisation originelle mexicaine. Mais tout d’abord il s’agit de trouver de la drogue, qui lui manque cruellement. Se succèdent des crises d’angoisse, de manques et des phases d’apaisement. Il donne quelques conférences et écrit. Il souhaite découvrir la culture indienne dont il déplore l’écrasement et dont il loue les immenses potentialités. Il appelle en vain la révolution mexicaine de se plonger dans les racines ancestrales du Mexique pour bâtir l’avenir du pays plutôt que de reprendre le socialisme scientifique européen. En septembre 1936, il se rend à cheval, accompagné d’un indien métis, dans la sierra mexicaine pour rencontrer les indiens Tarahumaras. Un séjour qui va changer sa vie…
Maximilien Le Roy raconte cette quête intime, artistique et politique de l’écrivain. Zéphir restitue par la force de son dessin brut et presque âpre, l’expérience sensorielle que fut, pour Antonin Artaud ce départ vers des terres dont il attendait tant.
Alors âgé de 77 ans, Albert Cohen publie un livre qui révèle l’événement marquant qui a dévasté son enfance et marqué sa vie : sa découverte de l’antisémitisme.
Le jour de ses dix ans (en 1905), le jeune Albert arpente les rues marseillaises à la recherche d’un petit cadeau pour sa mère. Il est fasciné par le bagout d’un camelot qui s’adressera pourtant à lui en le traitant de « sale youpin ! ».
Les insultes antisémites résonneront pour toujours à ses oreilles.
Dans ce livre intense, triste mais sans virer jamais au pessimisme, Albert Cohen déploie la beauté de son écriture lyrique pour montrer la violence de sa blessure enfantine. Un beau livre, malheureusement intemporel, qui fait réfléchir sur l’absurdité de toutes les formes de racisme et de discrimination.
Plus de cent après les faits, Luz s’empare de ce récit autobiographique pour en donner une version illustrée poignante et inédite. Sans jamais trahir l’oeuvre de l’écrivain, il raconte l’intégralité de l’histoire mais ne garde du livre que le monologue destructeur du camelot et la puissance du texte des trois derniers chapitres, qui évoque les camps de la mort.
Hubert était champion de boxe. Sa fille, Barbara, est aujourd’hui photographe et cinéaste. Un récit autobiographique poignant.
L’album est accompagné du DVD du film écrit et réalisé par Barbara Pellerin. Ce que le film ne dit pas, le livre le montre. Deux récits complémentaires qui révèlent le portrait unique d’une relation d’un père à sa fille.
« Cadet d’une famille de quatorze enfants, mon père a l’habitude de se faire respecter avec les poings. À 18 ans, galvanisé par un titre de champion de France Espoir, il interpella ma mère dans la cour de la filature Badin [à Barentin, en Seine-Maritime] pour lui raconter un rêve qu’il avait fait la nuit même : l’épouser. Durant dix-sept ans, ma mère accompagna ses victoires et ses défaites.
Pourtant, de leur histoire je ne me souviens que des disputes, de mon père fou de rage, fou d’amour, fou de jalousie, fou d’une violence qui le dépassait.
J’ai baigné dans la crainte d’un débordement, d’un coup de folie, du meurtre. Imprévisible, il se transformait brusquement en un volcan de fureur que rien ne semblait pouvoir arrêter, même pas moi. […] « Au milieu d’un gouffre creusé depuis l’enfance, la boxe deviendra un virage, une virgule, un trait d’union entre mon père et moi. Je parviens à me fondre au milieu des boxeurs qu’il entraîne. Pas à pas, je le guette, l’observe, et me rapproche. Trop loin, soudain trop proche, il se dérobe, je le repousse, il me regarde. Lorsque je commence à comprendre que ce film prend le chemin d’une quête, celle sans doute impossible de comprendre mon père, la vie s’arrête brusquement un dimanche matin de novembre. »
Barbara Pellerin
Juin 1984.
Un taxi dépose Anna Laurens au Grand Tetras, un hôtel de Saint-Véran, dans le Haut Queyras. Le propriétaire de l’hôtel a envoyé un courrier à sa mère, de la part d’un de ses pensionnaires, Winston Smith. Celui-ci a disparu il y a quelques semaines en montagne. À 80 ans passés, il vivait à l’hôtel depuis des années. Il avait remis au propriétaire une lettre pour elle au cas où il disparaîtrait.
Mais cela fait 4 ans que la mère d’Anna est morte, elle est donc venue à sa place, intriguée par le message d’un homme qu’elle ne connaît pas et qui dit avoir bien connu sa mère autrefois.
En entrant dans la chambre de Winston Smith, restée en l’état, elle découvre une malle cabine avec de nombreux souvenirs et photos. Et un manuscrit, intitulé Life. Le journal de Winston Smith écrit pour sa mère. Un manuscrit qui devrait répondre à toutes ses interrogations et qui commence en 1916, au collège de Lands Priors en Angleterre et se poursuit dans ce deuxième tome au prestigieux collège d’Eton.
« Derrière son apparente innocence enfantine se dissimulaient déjà les traits de l’homme en devenir, un être égoïste, comploteur, fourbe, perfide et menteur »
Mais qui était Winston Smith, homme de lettres au destin hors normes ?
Cet écrivain et reporter anglais, né en 1903 et mort en 1984 va traverser le XXème siècle et faire des rencontres marquantes avec Aldous Huxley et George Orwell notamment.
Dans ce deuxième volet, on continuera de découvrir qui fut Winston Smith adolescent. Élève à la prestigieuse et très huppée université d’Eton, matamore né…
Après Martha Jane Cannary et Kongo, voici la nouvelle biographie romanesque de Christian Perrissin, mis en image avec souffle par Guillaume Martinez.
Paris, de nos jours, dans la torpeur de l’été.
Les sens sont en éveil, les corps exultent. Robinson connait la crise. Celle de son entreprise, celle de son couple. Son vidéo club est en perte de vitesse et sa petite amie le quitte. Il trompe l’ennui avec la gironde Amandine et c’est un fiasco. Son vieux père débarque après une énième scène avec sa femme, sa sœur s’inquiète de la disparition de son ado, Gaspard, qui aurait une maîtresse plus âgée. Or, la voisine de Robinson a disparu elle aussi.
Amandine, de son côté, qui craint une ablation des seins, retrouve son amie Charlène de retour du Pérou où elle a laissé son amoureux. Elle est à la recherche de son père biologique. Un patron de vidéo-club...
Chronique douce-amère inspirée des nouvellistes américains, L’Inversion de la courbe des sentiments raconte un quotidien urbain où le palpitant est fragilisé. Jean-Philippe Peyraud a l’écriture et le dessin cynique et pétillant. Il est l’auteur des choses de la vie qu’il sait raconter puisqu’il sait observer le monde. Il travaille, malicieux, sensible un dessin a priori léger pour servir mieux encore une histoire romantico-cruelle qui finit bien comme dans les contes. L’humour se dispute au grave, l’intime se conjugue à l’absurde. La vie n’est pas toujours rose, ni l’herbe plus verte ailleurs, et l’on voit rouge parfois.
Peyraud sait rendre la thermographie de nos existences d’adultes chahuteurs. L’Inversion de la courbe des sentiments est une fantaisie en couleurs acidulées, une friandise qui pique. C’est le grand manège. Le tourbillon de la vie !
Bien qu’il soit légèrement narcissique, parfois cynique et franchement séducteur, Brice Fourrastier est adulé des foules. Son spectacle « L’accablante apathie des dimanches à rosbif » triomphe sur les scènes de France.
La quarantaine venu, Brice termine la tournée de son spectacle avant de prendre une ou deux années studieuses pour écrire son prochain spectacle. Histoire de se ressourcer, et peut-être aussi, qui sait, enfin trouver l’âme sœur. Car, si son sketch le plus célèbre s’intitule « Le grand secret des femmes ! », il semble bien qu’il n’est pas encore percé celui qui consiste à établir une relation durable (mais en a-t-il vraiment envie ?).
La vie de Brice Fourrastier va basculer d’une façon imprévue. Un cancer le ronge. Il n’a plus que quelques mois à vivre. L’heure est venue pour lui de faire ses adieux. Artiste iconoclaste, il décide d’en faire son dernier spectacle…
Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d’eux-mêmes.
Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de l’auteur. Gipi accompagne le sillon de nos vies, travaille le motif de la mémoire et du passage d’un âge à l’autre, ses thèmes favoris que, de titres en titres il file, tissant ainsi le motif universel du temps qui passe… Chez Gipi, les hommes ont aussi le défi d’être heureux dans le présent mais le souvenir d’un drame est souvent plus fort.
Trait simple et texte à l’os ; on se souvient longtemps de ses histoires de petits héros ordinaires…
En se replongeant dans ses cahiers intimes, notes, croquis, photos prises au Japon lors de ses nombreux voyages, le désir est venue à Igort de faire un livre sur la culture japonaise. Il faut dire que c’est un domaine qu’il connaît bien. Il est l’un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais, et cela, durant onze années.
Après avoir fait un tour d’horizon de l’édition manga au Japon vue de l’intérieur, les méthodes de travail, les relations avec les éditeurs de Kodansha publishing, il nous entraîne tout naturellement dans son sillage à la rencontre d’artistes qu’il a eu la chance de côtoyer comme Jirô Taniguchi, Katsuhiro Ôtomo…
En sa compagnie et celle d’Hayao Miyazaki, nous visitons les studios Ghibli. Remontant le temps, Igort nous plonge également dans la beauté de oeuvres d’Hokusai et Hiroshige.
Le cinéma non plus n’est pas oublié, avec un chapitre consacré à L’empire des sens et une rencontre avec Takeshi Kitano.
Fort bien documenté, l’ouvrage d’Igort n’oublie pas de replacer les oeuvres ou auteurs cités dans leurs contextes culturels et historiques.
Jean, la trentaine heureuse, est employé municipal en province. Célibataire, il mène une vie paisible le jour, et passe ses nuits sur Internet. Il aime dialoguer avec des inconnus aux pseudonymes extravagants, télécharger des films pornographiques, écouter de la musique, jouer à des jeux en ligne d’une grande violence où le massacre est de mise.
Sa vie en ville se confond à sa vie d’internaute, les échanges nocturnes avec Timfusa qui semble vivre dans le Wyoming sont aussi nécessaires que de tomber amoureux de Carine au fil des jours.
Jusqu’à ce que Jean soit rattrapé par la réalité de la vie qui passe, et de la maladie qui l’emportera.
Un livre de bande dessinée qui épouse le prisme éclaté de nos écrans ouverts et déshabille les pratiques internautes débridées.
Histoire d’amour et de rencontres, La Vraie vie est un roman graphique qui révèle avec acuité et sagacité la place accordée désormais à Internet dans notre mode de vie.
L’Hypermarché est-il un ogre qui dévore et détruit tout sur son passage ou est-il source de développement ?
Comment fonctionnent les filières d’approvisionnement ?
Les producteurs locaux sont-ils les laissés-pour-compte de ce gigantisme ?
Les clients sont-ils les victimes de la guerre économique liée au modèle de consommation ou en sont-ils les bénéficiaires ?
Les hypermarchés sont-ils responsables de la malbouffe ?
Le petit commerce et la vie des centres-villes sont-ils victimes ou coupables de ne pas s’être adaptés ?
En 1972, en périphérie d’Hénin-Beaumont, sortait de terre le plus grand hypermarché de France, le Grand A. 40 ans plus tard, les auteurs dressent le portrait de cette ville dans la ville. À la construction du Grand A, nul ne savait quelles seraient les conséquences de sa présence sur le centre-ville d’Hénin-Beaumont et sa région.
Aujourd’hui, le taux de chômage est très élevé dans la commune, mais le Grand A en demeure le poumon économique Pour mieux comprendre le fonctionnement de cet hypermarché, les auteurs ont interrogé des clients, bien sûr, mais aussi, des caissières, des employés, la direction, des agriculteurs et des fournisseurs. Ainsi que les commerçants délaissés du centre-ville.
1867. Pittsburgh, États-Unis d’Amérique.
Dans la ville industrielle grouillante et riche, Joseph Wallace, 33 ans, est photographe et tire le portrait des nombreux notables, ce qui lui assure une vie confortable mais sans possible fantaisie artistique. Il s’engage à suivre l’expédition dans les Montagnes Rocheuses. Le programme dirigé par le Docteur Walter est financé par le Gouvernement américain afin d’explorer de nouvelles zones à cartographier et découvrir si de nouveaux gisements d’or ou de charbon sont exploitables, s’il existe, toujours plus loin, d’autres terres à coloniser.
Parmi les plus éminents scientifiques de la côte Est, Joseph Wallace a pour mission de photographier les régions traversées, le relief, la végétation, et aider à cartographier le territoire. Mais l’expédition se révèle être un voyage intime sans retour.
Suivant le dédale géographique, Wallace entame un cheminement artistique. Le tranquille époux et père de famille rencontre les Indiens Sioux Oglalas et sa vie va s’en trouver changée. Il est désormais Etunwan, Celui-qui-regarde. De retour en ville il n’aura de cesse de vouloir retourner en terres indiennes, d’autant qu’il a aimé corps et âme la femme papillon. Le projet d’envergure humaniste, ethnographique et artistique devient une nécessité pour lui qui connaît « un détachement lent, progressif, physique et cérébral » du monde blanc, telle une mue animale pour appréhender le réel d’une façon nouvelle, alors que la photographie est un art neuf en rapide évolution technique.
La mission artistique du photographe est là : ne plus seulement reproduire la réalité des êtres et des choses mais les sublimer. Il faut raconter avec le regard. Au-delà de tout progrès technique.
C’est là l’essence de son art, c’est ce qu’il aura solennellement appris de ces voyages à l’Ouest.
Etunwan, Celui-qui-regarde n’est pas un western. C’est le récit romanesque en bande dessinée du génocide amérindien à travers l’oeil du photographe, nommé « l’attrapeur d’ombre » chez les Sioux. L’histoire d’une beauté qui se perd, d’un monde qui se meurt. Un récit certes très documenté, mais où l’inspiration, le goût de l’écriture, la maturité de son graphisme prennent toute leur mesure. Etunwan est une oeuvre très singulière et personnelle de Thierry Murat qui pour ses derniers livres s’était associé à d’autres signatures : Rascal, Ernest Hemingway…
Un livre étape dans les méandres de l’exploration passionnée de la création artistique.
Née le 1er mai 1852 dans le Missouri, elle est l’aînée d’une famille de six enfants. Ses parents, de pauvres agriculteurs décident de tout abandonner pour aller vers l’Ouest, à Salt Lake City, où vit la plus grande communauté mormone. Elle a 15 ans quand ses parents meurent. Élevant seule sa fratrie, elle se retrouve contrainte de les abandonner pour ne pas avoir à se marier avec un homme qui la convoite.
Sa vie aventureuse commence. Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme, cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseur de rails… mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudront son surnom. Christian Perrissin : l’envie, c’était de ne pas faire un western, mais le portrait d’une femme qui refuse de se soumettre au diktat des hommes.
Martha Jane Cannary s’est battue jusqu’au bout de sa vie pour échapper à ce carcan et elle y a laissé sa santé. Le dessin de Matthieu est idéal pour un portrait intimiste.
1944 : Louis-Ferdinand Céline, Lucette son épouse, et le chat Bébert quitte Paris bombardé. Traversant l’Allemagne en ruines, ils rejoignent Sigmaringen où s’est réfugiée la communauté française collaborationniste, et où ils retrouvent le comédien Robert Le Vigan qui a quitté le tournage des Enfants du paradis. Cerné par des personnages piteux et minables, voire carnavalesques, le drame tourne à la fable burlesque.
De cet épisode historique réel, Céline a écrit D’un château l’autre, Nord et Rigodon. Christophe Malavoy, comédien intuitif et liseur attentif de littérature, féru de l’écriture Célinienne a eu l’envie et l’audace d’adapter la trilogie allemande de l’auteur de Voyage au bout de la nuit avec la complicité des frères Brizzi, ténors du film d’animation français.
Martin Eden est le roman le plus autobiographique de Jack London et l’un des livres majeurs de la littérature du XXe siècle.
Martin Eden est un jeune marin né dans les bas-fonds d’Oakland. Un soir, il défend un jeune homme lors d’une rixe. Celui-ci, fils d’une famille aisée, l’invite chez lui à dîner pour le remercier. À cette occasion, Martin rencontre sa soeur, Ruth Morse, jeune fille délicate, dont il tombe éperdument amoureux.
Il décide de s’instruire pour la conquérir. Petit à petit, d’abord pour lui plaire, puis avec le goût d’apprendre toujours davantage, il devient un homme cultivé et s’efforce de devenir célèbre en devenant écrivain. Malgré le talent qu’il pense avoir, il n’arrive pas à vivre de sa plume. Tous ses manuscrits sont refusés par l’Édition.
À la suite de la parution d’un article dans un journal local dans lequel il est présenté comme socialiste, ce qu’il n’est pas, Ruth le quitte. Il n’a plus le goût d’écrire, mais brusquement il devient un auteur à succès.
Martin Eden part pour s’établir sur une île du Pacifique. Sur le bateau, n’ayant plus le goût à rien, usé par l’hypocrisie ambiante, il se laisse glisser sur la mer.
Aude Samama, talentueuse illustratrice, travaille sa peinture jusqu’à l’épure, avec pour inspiration l’expressionnisme allemand, en résonance avec le récit délicat de Denis Lapière sur la fragilité et la complexité des êtres.
Sept ans après la publication de son roman, Jack London est retrouvé mort chez lui, le 22 novembre 1916, le sang empoisonné. Très certainement suicidé.
Aventurier, marin, romancier, né en 1876 sous le nom de John Griffith Chaney, Jack London est l’un des premiers écrivains à avoir fait fortune avec sa littérature, s’inspirant de ses propres expériences dans son milieu de naissance.
Au lendemain de la guerre 14-18, un ancien soldat allemand, Werner, erre quelque part en Indochine. De la guerre il garde une blessure à l’endroit du coeur. Un ami, Georg, l’a sauvé d’un tir ennemi mourant à sa place. Werner se sent coupable de cet épisode. Georg avait femme et enfants. Werner pense qu’il ne pourra racheter ce sacrifice que s’il parvient à trouver l’amour et fonder une famille à son tour.
Dans l’Indochine française, il est surtout un paria rejeté des colons. Il vit de menus travaux, et échoue dans une petite ville du Laos, Savannakhet. Il trouve refuge dans une énorme manufacture pareille à une forteresse de style chinois.
Son activité est obscure : des matériaux entrent dans l’enceinte, une armée d’employés s’active. Ils sont étranges, vieux, gris, mutiques, éteints.
Dans la ville, tout le monde craint la famille chinoise qui possède la manufacture. Des histoires courent à son propos. On dit qu’elle est maudite, prisonnière d’un mal tout-puissant. Les maîtres auraient une fille unique, atteinte d’une maladie rare qui lui interdit de s’exposer à la lumière du jour. La jeune fille ne sortirait de sa chambre qu’à la nuit tombée pour se promener au bord de l’étang, dans la cour intérieure.
Pour vérifier ces rumeurs, Werner se cache dans le jardin et attend la nuit…
Après L’Art du chevalement, Loo Hui Phang et Philippe Dupuy reviennent ensemble avec un conte fantastique et sensuel, une histoire de vampire chinois, dans l’Indochine des années 20…
Un récit hypnotique écrit par l’auteur de L’Odeur des garçons affamés (avec Frederik Peeters au dessin, publié aux Éditions Casterman) sublimé par le dessin tout en poésie de Philippe Dupuy, Grand prix d’Angoulême 2008.
2,50€
Les aventures de Rahan se déroulent aux temps lointains de la préhistoire, dans les jungles et les vallées profondes où rodent les bêtes féroces et les dangers de toutes sortes. Aux pieds du Mont bleu, un volcan éteint, le jeune Rahan coule des jours paisibles auprès de son père adoptif, Crao le sage qui lui enseigne l’amour et le respect de « ceux qui marchent debout ». Mais un beau jour le volcan se réveille, crachant sa lave et massacrant tous les membres de la horde. Juste avant de mourir, Crao n’a que le temps de transmettre au jeune Rahan son précieux collier de griffes dont chacune symbolise une qualité (générosité, courage, ténacité, loyauté, sagesse) dont il devra faire preuve tout au long de son existence. Livré à lui-même, Rahan fait alors seul l’apprentissage de la vie, dans le respect des principes légués par son père, en mettant son intelligence au service de l'humanité. Dans cette quête, le coutelas d’ivoire qu’il a dérobé au chef du clan du lac lui est d’un précieux secours.
8,99€
Les tribulations de Blanche Épiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte.
Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l’ignoble banquier Adolphus et pléthore d’autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par le vélocipédiste Défendar, un héros masqué et capé mais d’une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l’Afrique et l’Amérique de la Belle Époque.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d’une intégrale en quatre volumes.
Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l’histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels
Sur Egosfer, en l’an 227 après Ego-One, chaque humain vit en fonction d’un journal qui lui prédit chaque jour son emploi du temps, minute après minute. La ‘‘Grande Cause’’, une organisation rebelle lutte contre cette dictature déguisée, afin de rendre à l’homme son libre arbitre.
12,99€
Britannia... Pictes, Celtes, Saxons, Angles, Vikings, se disputent la Grande-Bretagne sur les ruines de l'empire romain.
Belladonna ne laissera pas sa part !
Dans un siècle de sang et de feu, dans le nord celtique britannique, Belladonna, guerrière Viking, est à la tête d'une armée de femmes. Ces combattantes mènent une guerre féroce contre les Pictes alliés à des êtres fantastiques, cruelles et mythiques.
Dans un paysage sombre et impitoyable, Belladonna mettra sa force surnaturelle et son anatomie sculpturale pour mener à bien son combat.
Compilation des premiers comics de la série parus aux USA, cette version française est très convoitée par les férus du genre.
Entre Red Sonja et Xenia, Belladonna est un album qui associe aventures épiques et érotisme.
Coloriste : Digital Studios
Après avoir fui Egosfer, nos héros intègrent les rangs de la résistance et préparent le renversement d’Ego One. Mais pour quel avenir ?
La série Egovox imagine une nouvelle forme de dictature, s’appuyant sur les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle, les médias et… notre égocentrisme grandissant ! Bien sûr, pour l’instant, tout ceci n’est que pure fiction…
Les Âges sombres, la Grèce baigne en pleine mythologie. De cette époque, nous sont parvenues des légendes, toutes plus envoûtantes les unes que les autres. Voici l’une d’elles : la fabuleuse légende d’Atalante.
Abandonnée dès sa naissance par son père, puis condamnée à vivre sans amour par la déesse Héra, elle est recueillie par les êtres de la forêt. Nymphes, satyres et dryades lui apprennent le langage des animaux.
Devenue une belle aventurière, elle se joint aux Argonautes dans leur quête de la Toison d’Or, seule femme autorisée à suivre les plus grands héros grecs dans cette fabuleuse aventure. Le mythe de la plus rapide des chasseresses est en marche.
Le souffle épique de la grande aventure est de retour sur Troy !
Les aventures de Lanfeust dans sa quête du fabuleux ivoire du Magohamoth et par-delà les étoiles ont pris fin. L’heure est venue pour notre héros à la rousse tignasse et son fidèle compagnon de route, le Troll Hébus, de rentrer au bercail! Mais que leur réserve ce retour tant attendu sur Troy ? Que s’est-il passé en l’absence du détenteur du pouvoir absolu ? Que sont devenus ses amis ? Quels nouveaux mystères attendent le protecteur de Troy...? Tant de questions qui trouveront réponses dans ce premier tome des nouvelles aventures de Lanfeust ! Mais au fait, c’est quoi cette fameuse énigme ?!? Gottferdom ! Gageons que les retrouvailles seront aussi chaleureuses qu’inattendues...
L’énigme Or-Azur est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus grands héros du 9e art et le monde mythique de Troy et qui s’adresse autant aux lecteurs de la première heure qu’aux jeunes aventuriers en herbes !
Couleurs : Frédéric Besson
Un homme, deux femmes : trois naufragés sur une planète pleine de dangers !
Officier sur le vaisseau « Brume de comète », Granite est une jeune femme vivante et légèrement indisciplinée. Ses écarts lui valent de finir la croisière en tant que serveuse ! Soudain malmené dans une tempête sans précédent, le vaisseau se disloque et dérive vers une planète inconnue. Rescapés de ce naufrage, Granite, la belle Calista et le jeune technicien Narvath vont devoir s’unir pour survivre. Le sort leur réservera bien des surprises…
Découvrez la nouvelle grande série de C. Arleston, un univers foisonnant où l’humour côtoie la grande aventure, et où explose toute l’énergie graphique de A. Floch !
2,50€
Récemment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mick Thorne est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute par que la promesse qu’il a faite à l’un de ses co-détenus va le conduire directement dans la gueule du loup !
Poursuites, bagarres, flingues, trahisons, femmes fatales, tous les ingrédients du polar sont ici réunis pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page !
8,99€
Quelque part au long de la Cinquième avenue une enfant frêle, dont la tenue trop modeste détone en ce haut lieu de l'élégance new-yorkaise, trottine à pas menus et apeurés.
C'est Blanche Epiphanie, la petite fleur de France qui fuit, tel un oiseau craintif, le redoutable banquier Adolphus, qu'elle vient d'entrevoir dans le grand hôtel où le détective Nick Carter l'avait attirée...
Les tribulations de Blanche Epiphanie figurent parmi les aventures les plus rocambolesques du panthéon de la bande dessinée adulte. Au départ porteuse de chèques, la jeune et gironde Blanche parcourt le monde malgré elle tout en essayant de protéger sa vertu. Harcelée par l'ignoble banquier Adolphus et pléthore d'autres vilains personnages, jalousée par Morena, sauvée par Défendar, un justicier masqué et capé mais d'une incommensurable maladresse, on la retrouve dans l'Afrique et l'Amérique de la Belle Epoque. Les références au roman populaire et au film à épisodes sont légion.
Blanche Epiphanie a longtemps détonné les lecteurs de France-Soir et a même été chantée par Henri Salvador.
Pour la première fois, cette oeuvre créée par deux maîtres incontestés du neuvième art est présentée sous la forme d'une intégrale en quatre volumes. Vous lirez des épisodes inédits en albums et découvrirez, dans le cadre de dossiers explicatifs, l'histoire de sa publication à travers des documents exceptionnels.
"Roland Barthes écrit mille autres choses fines et judicieuses sur l'absence de l'être aimé, sur le "je t'aime", sur le coeur, sur les larmes, etc, qui trouvent des illustrations parfaites dans les aventures de Blanche Epiphanie. C'est à se demander si, sous le masque du merveilleux Défendar, ne se cache pas Roland Barthes"
Extrait de l'introduction de Bernard Pivot.
0,99€
Mademoiselle Blok est une jeune femme comme les autres.
Sensible, délicate, 1m90 et musclée comme Schwarzenegger, cette super-héroïne à la française, à mi-chemin entre Wonder Woman et Tank Girl, se retrouve mêlée, dans cette série décalée, à une sombre histoire de conspiration qu'elle doit résoudre avec l'aide du fringant Agent Gondrin, jeune premier d'une agence gouvernementale.
Naufragés sur la planète Ythaq, la jeune officier Granite et le technicien Narvarth cherchent à sauver Callista, la sulfureuse passagère dont ils ont la responsabilité. Ils ignorent que celle-ci a
usurpé l’identité de la terrible margrave Ophyde et qu’elle semble désormais diriger la région.
Mais quel jeu joue Dhokas, le cruel mercenaire ? C’est au cœur des palais de la lagune de Kreac’h que Narvarth et Callista vont faire de surprenantes découvertes... Ythaq est un monde où résonnent les échos de nombreux mystères...
Les humanoïdes ont perdu une bataille contre les combattants de la Grande Cause, mais semblent avoir gagné la guerre... Sur Egosfer libéré, un compte-à-rebours s’est mis en branle annonçant la fin prochaine de la cité et de l’humanité, à moins que Wooker et ses amis ne se rendent au tyran androïde Astérion ! Seul le code source désactivant les I.A. permettrait de renverser la situation, mais les rebelles de la Grande Cause le retrouveront-ils à temps ? Ou devront-ils remettre leurs armes ?
C’est dans ce dernier opus que tous les fils de cette trilogie se dénouent... Une fin attendue par les fans de la série !
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.
Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool....
Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Couleurs : Valérie Beltran
Ythaq, une curieuse planète médiévale où tentent de survivre les naufragés d'un crash spatial. La jeune lieutenant Granite et ses amis cherchent à rejoindre le groupe principal des survivants. Mais ils se heurtent à d'étranges personnages qui dissimulent les secrets d'Ythaq. Qui sont réellement Dhokas, Khengis et Hetzel, l'homme qui a un insecte géant greffé dans son dos ?
Les âges sombres. La Grèce mythologique est archaïque. La navigation aussi... S’éloigner des côtes est un défi lancé aux dieux et à la nature.
Jason et les Argonautes seront les premiers à avoir le courage de prendre le large et de voguer en haute mer. Ils iront de découvertes en aventures et débarqueront aux beaux jours sur l’étrange île de Lemnos. Atalante, qui a vaillamment gagné le droit d’être la seule femme de l’équipage, assistera et participera à leurs exploits. Tandis que Jason a pour but de s’emparer de la Toison d’Or en Colchide pour récupérer son trône sans mettre son pays à feu et à sang ; Atalante, elle, a d’autres ambitions... Mais n’est-ce pas le cas de chacun des Argonautes, ces héros aux quêtes personnelles ?
Le Brume de Comète est assiégé par Kengis et son armée. Et quand l’abominable Kengis a une idée en tête, il ne lésine pas sur les sacrifices… Son objectif premier est de s’emparer du vaisseau et il fera tout pour y arriver.
Alors que Granite, enfermée à l’isolement, tente de convaincre la Pacha de la culpabilité de Dokhas, Narvarth est nommé officier supérieur et tente de faire repartir le Brume de Comète et ainsi, sauver les passagers rescapés…
9,99€
Premier volume d'une nouvelle série féerique et sensuelle !
Dans la forêt du Rocher du Dragon, le peuple des Brumes vit en harmonie dans un monde trop grand pour eux. C'est ici, que vivent Ailina, la fée, et Amandil, le lutin.
Dans cet environnement où les plaisirs de tous les sens sont en éveil, les petites créatures ont une mission : permettre au printemps d'éclore.
Portée par le scénario de Katia Even, le superbe dessin de Styloïde et la mise en couleur de Marina Duclos, cette série, prévue en 3 volumes, est destinée à tous ceux qui aiment les légendes et l'érotisme.
Styloïde
Né en 1975, Styloïde est un jeune illustrateur ayant développé son propre univers à travers de nombreuses illustrations. Après différentes publications, il se lance dans la bande dessinée sous l'impulsion de Scebha (scénariste) et publie son premier one shot en tant que dessinateur BD : No M(e)n's Land.
Aujourd'hui, il collabore avec Katia Even sur la série Le peuple des Brumes.
Coloriste : Marina Duclos
2,50€
Sylvia Mark, une jeune fille presque comme les autres… Bien sûr, elle est plus forte et plus agile que ses camarades, mais rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où Sylvia se dispute avec ses parents adoptifs et décide de fuir son foyer.
Prise en chasse par les mystérieux « Garçons», Sylvia ne devra son salut qu’à l’intervention de son sosie…ou s’agit-il d’autre chose ?
Finalement Sylvia n’est pas si ordinaire que cela. Elle est le catalyseur sur lequel repose tout le programme génétique à l’origine de la création des « Filles » !
Après le succès phénoménal du premier tome, Christophe Arleston et Ciro Tota nous en dévoilent encore un peu plus sur la genèse du légendaire monde de Troy !
Page Blanche et son frère Zuynn, enlevés à leur planète forestière, ont été séparés de leurs parents lors du largage sur Troy. Page Blanche s’est rapidement adaptée à la vie rude de Troy. Son talent pour le tir à l’arc ne l’a pas empêché de découvrir qu’elle avait le pouvoir de faire croître rapidement les végétaux. Seul problème à ce don, il la vide totalement de son énergie et elle s’endort profondément dès l’exploit accompli.
Accompagnés de son jeune dragonneau Doï-Dee, et de son frère Zuynn révolté comme bon nombre d’adolescents, ils sont bien décidés à retrouver leurs parents par tous les moyens Aidés de Léandre de Lyammon, et d’Eckmül le bûcheron, ils partent à la recherche du chemin des plantes et plus particulièrement de l’arbre premier !
Une piste qui leur permettra peut-être de retrouver leurs parents, mais il faudra se battre contre des oiseaux affolés, des poissons géants, mais aussi des trolls. Parviendront-ils ainsi à reconstruire leur famille ?
Couleurs : Sébastien Lamirand